Aux yeux de la Conseillère nationale Léonore Porchet (Verts/VD) , il est nécessaire de mettre davantage de moyens financiers à disposition des jeunes en formation qui ont perdu leur travail. ««Les étudiants sont toujours les grands oubliés de la politique fédérale. Ils sont considérés comme des flemmards et non comme le futur de ce pays», déplore la conseillère nationale Verte âgée de 32 ans. Pour elle, la pandémie démontre une fois de plus que la voix des jeunes est très difficilement entendue.»
Sollicité suite à une publication qui indique qu’en 2016, 18% des futurs diplômés âgés entre 21 et 30 ans rencontrent des difficultés financières, «le Conseil fédéral a répondu que les bourses d’études relevaient essentiellement de la responsabilité des cantons. Il a également sous-entendu que les jeunes pouvaient être responsables de leur endettement via de mauvais comportements de consommation.»
Pour Laurent Woeffray, membre du comité exécutif de l’UNES, les autorités cantonales et les hautes écoles ont pris leurs responsabilités, en augmentant notamment leurs fonds de secours. Il «craint toutefois que cette aide ne soit coupée avec les réouvertures. Son organisation plaide pour qu’elle soit prolongée jusqu’en juin 2022, afin de laisser le temps à l’économie de se rétablir»