Depuis les années huitante jusqu’à nos jours, la proportion d’étudiant·e·s étranger·ère·s à l’EPFL a augmenté de 35%. Si Jacques Neyrinck, professeur honoraire à l’EPFL, se réjouit de l’internationalisation de l’école (qui s’observe tant dans les classements que par l’offre de cours anglophones ou dans le corps professoral et estudiantin), il s’interroge sur les modalités de sélection des nouveaux·elle·s étudiant·e·s. De nombreuses mesures existent en effet afin de privilégier l’accès aux les personnes suisses aux formations de l’EPFL ; Jacques Neyrinck souligne néanmoins que la rigoureuse sélection pour les étudiant·e·s venant de l’étranger entraîne un taux de réussite plus élevé chez ces dernier·ère·s. Soulignant les inégalités cantonales en terme de formation, il plaide pour un examen identique permettant aux élèves qui souhaitent entrer à l’EPFL d’avoir une connaissance réaliste de leur niveau, dont l’appartenance nationale n’est pas un bon indicateur.
24 Sep 2018