Un sondage du journal Nature parmi 7600 chercheur-e-s en post-docs provenant de 93 pays examine le sentiment des répondants quant à leurs perspectives de carrière. Globalement, les chercheur-e-s sont inquiets. 75% des sondés ont déclaré que leurs perspectives d’emploi étaient pires que celles des générations de scientifiques précédentes dont 37 % déclarant qu’elles étaient «bien pires». «De nombreux répondants ont des raisons d’être pessimistes. Invités à énumérer les principaux obstacles à l’évolution de leur carrière, près des deux tiers (64 %) ont évoqué le manque de financement dans leur domaine, près de la moitié (45 %) le manque d’emplois et 40% [mentionnent] les conséquences de la pandémie. […] Interrogés sur leurs points faibles, 48% ont mentionné leurs compétences en calcul, 47% ont souhaité être meilleurs dans des techniques expérimentales spécifiques et 37% ont déploré leur manque de maîtrise des statistiques »
2 Déc 2020