Le président du Conseil des EPF, Michael Hengartner, redoute le manque de confiance lors de la pandémie et demande à ce que la science soit impliqué plus tôt lors d’une prochaine crise. Il critique notamment que la Confédération n’ait que commencé à impliquer systématiquement la communauté scientifique dans le processus décisionnel deux semaines après le début du confinement fin mars. Une décision qu’il juge trop tard.
« La task force aurait dû être mise en place au moins quatre semaines plus tôt ». En cas de pandémie, ce serait un retard important et décisif. En outre, cela aurait probablement pris encore plus de temps si les scientifiques n’avaient pas pris l’initiative et offert leur soutien à l’OFSP
Afin d’éviter que cela ne se reproduise, Michael Hengartner appelle à la création d’un nouveau réseau de crise qui inclut plus systématiquement les scientifiques du pays.