Dans sa rétrospective 2019, l’Illustré expose une photo de huit des huitante-et-un·e académien·ne·s suisses qui ont déclaré ouvertement soutenir le collectif Extinction Rebellion.
24 Déc 2019
24 Déc 2019
Dans sa rétrospective 2019, l’Illustré expose une photo de huit des huitante-et-un·e académien·ne·s suisses qui ont déclaré ouvertement soutenir le collectif Extinction Rebellion.
23 Déc 2019
Des collaborateur·ice·s de l’Université de Genève (UNIGE) répondent à l’article de la Tribune de Genève sur l’insalubrité et l’insécurité des bâtiments de l’UNIGE.
23 Déc 2019
Le 29 février prochain ouvrira le nouveau centre de recherches « Institut Kulturen der Alpen » dans le canton d’Uri. Issu d’une collaboration entre le Canton d’Uri et l’Université de Lucerne, cet institut s’intéressera aux défis de la globalisation auxquels fait face la région alpine. À l’occasion de son ouverture, l’Institut appelle la population d’Uri à proposer des questions de recherche.
20 Déc 2019
Martin Vetterli, Président de l’EPFL, s’imagine son haute école 50 ans dans le futur.
«Je me concentrerai sur trois domaines de recherche: les sciences de l’information, les sciences du vivant et la médecine, et enfin l’énergie et la durabilité.»
19 Déc 2019
La composition de la «commission de prospective» a été débattue ce mercredi au Grand Conseil vaudois. Le projet de Pascal Broulis proposait de s’entourer d’expert·e·s issu·e·s de l’UNIL, de l’EPFL et de la Haute école d’ingénierie et de gestion (HEIG) afin d’aider le gouvernement à se faire une idée des enjeux auxquels il ferait face dans les vingt prochaines années, comme la Constitution du Canton de Vaud le demande (art. 72).
Le projet n’a pas passé pour diverses raisons : certain·e·s aimeraient accorder une plus grande place à la société civile. Pascal Broulis regrette cette décision: «Discuter avec des personnes des hautes écoles permet de «checker» la synthèse des grands enjeux de société.»
17 Déc 2019
Cesla Amarelle, Conseillère de l’Etat de Vaud, Cheffe du département de la formation, de la jeunesse et de la culture, écrit de l’importance de l’investissement dans la formation et la recherche. «Mais l’engagement du secteur privé (69% de l’effort suisse R&D) stagne désormais (OFS, 2017). L’effort public, orienté sur la recherche fondamentale, manifeste aussi des signes d’essoufflement. […] Nos dépenses consacrées à l’enseignement supérieur, en% du PIB, stagnent, alors qu’elles augmentent dans tous les Etats riches auxquels la Suisse se compare (OCDE, 2017).» Par ailleurs, la Conseillère d’Etat avance que les moyens fédéraux supplémentaires envisagés seront aussitôt absorbés par la hausse des effectifs d’étudiants. «Il ne restera presque
rien pour les nouveaux besoins. Climat, énergie, intelligence artificielle, santé, transition numérique: les attentes placées dans la recherche publique désintéressée sont pourtant immenses.»
13 Déc 2019
Les Chambres fédérales se sont entendues sur le budget 2020. Cette année, « le parlement a été particulièrement dépensier pour la formation, l’innovation et la recherche », avec une rallonge de 101,1 millions de francs de plus que ce qu’avait prévu le Conseil fédéral.
13 Déc 2019
Des chercheur·euse·s de l’Université de New York se sont associés jeudi pour demander l’interdiction de l’usage de l’intelligence artificielle pour analyser l’expression faciale, notamment dans l’évaluation de candidat·e·s lors de sélections.
11 Déc 2019
Après une présentation du projet Geneva Science and Diplomacy Anticipator (GESDA), l’émission expose les critiques que lui font plusieurs associations et ONG, telles que Swissaid. Le projet serait trop opaque autour de sa conception et de ses objectifs et sa démarche très libérale et orientée vers les mauvais enjeux : l’élimination de la faim dans le monde et la lutte contre la pauvreté ne seraient pas considérées, alors que la recherche technologique serait au cœur du programme GESDA.
L’article d’Heidi.News présente le projet GESDA, sa mission, son cadre de référence, son calendrier et les premiers projets prévus.
(Pour plus d’informations, cf. newsletter du 8 novembre)
6 Déc 2019
Après le Conseil des États, le Conseil national a voté hier une augmentation de 102 millions dans les crédits dédiés à la formation. On constate ainsi un léger glissement vers le centre, avec un nouveau Parlement plus dépensier et moins à droite.
26 Nov 2019
Christoph Eymann, Conseiller national de Bâle-Ville (PLD) regrette que la confédération ne finance pas davantage la recherche et l’innovation. La proposition de lancer un programme national pour des recherches fondamentales en collaboration avec des spécialistes de l’industrie a notamment été écartée par le Conseil fédéral. Ce dernier a également refusé un postulat visant la création d’une infrastructure pour des données (anonymisées) de patients, un projet pour la recherche sur les pathogènes multirésistants aux antibiotiques et un programme qui encourage la numérisation des hautes écoles, la formation continue et la formation professionnelle.
Christophe Eymann déplore que ces nouvelles idées soient refusées et aimerait que l’exécutif fédéral s’appuie plus sur le Conseil suisse de la science et aux académie des sciences.
25 Nov 2019
La nouvelle Stratégie de l’Université de Bâle 2022-2030 vise une «université polyvalente» («Volluniversität»), qui réunit les sciences humaines et sociales, les sciences naturelles, les sciences de la vie et la médecine. Le nombre d’étudiant-e-s étant en baisse depuis 2018, le rapport rappelle l’importance d’attirer des étudiant-e-s moyennant des filières de qualité et via un large éventail de programmes d’études qui permettront des bons débouchés professionnels. L’Alma Mater se donne par ailleurs quatre lignes directrices: l’encouragement de l’agilité (pour réagir de manière flexible et proactive aux conditions cadre changeantes), l’ouverture (envers des partenaires potentielles, sans mettre en cause la liberté académique), le renforcement de l’identification avec l’université et l’exploitation des avantages de la localisation. La mise en œuvre de cette stratégie sera seulement possible avec des fonds supplémentaires.
25 Nov 2019
Un récent sondage a classé les cours universitaires les plus populaires. L’économie est en tête aux Universités de Saint-Gall et Zurich, suivi par l’apprentissage machine à l’EPFZ. Michael Hengartner, Recteur à l’Université de Zurich et Président de swissuniversities, estime que les compétences sociales et interdisciplinaires gagnent d’importance sur le marché d’emploi, et que les connaissances spécialisées ne suffiront plus. «Le plus important est d’obtenir un diplôme, que ce soit universitaire, d’une HES ou dans le cadre d’un apprentissage», la recherche de travail étant plus difficile pour celles et ceux qui ne terminent pas leur formation. Il estime que les différences en employabilité des diplômés n’auraient que peu à avoir avec l’enseignement dans les universités, et qu’elle dépend largement du domaine.
21 Nov 2019
Dans la «fièvre du climat», la Présidente ad intérim du Conseil des EPF, Beth Rasna, a décidé de former un «super-institut» pour l’environnement et la durabilité en fusionnant les instituts Eawag et Wsl. L’auteur de la Weltwoche, Beat Gigy, s’étonne que la courte période intérim a été utilisée pour prendre une décision d’une telle ampleur sans impliquer le futur Président du Conseil, Michael Hengartner. Par ailleurs, il critique le fait que les Présidents des EPF siègent dans le Conseil des EPF qui est censé les surveiller et évaluer. En outre, les trois romands Joel Mesot (EPFZ), Martin Vetterli (EPFL) et Gian-Luca Bona (PSI) seraient mieux informés que les autres membres du Conseil et auraient donc une (trop) grande influence. «Dans la composition et la répartition des compétences d’aujourd’hui, [le] travail de leadership [du Conseil des EPF] n’était pas convaincant. La révision de la loi sur les EPF donne l’occasion de définir plus clairement les responsabilités afin que le nouveau président puisse exercer sérieusement ses fonctions au plus haut niveau de la direction.»
19 Nov 2019
L’auteur, Markus Gabriel, Professeur de Philosphie aux Universités de Bonn et New York, défend les humanités («Geisteswissenschaften»), un domaine qui est parfois critiqué par ses propres rangs, comme dernièrement par Hans Ulrich Gumbrecht dans la NZZ du 29.10.10, et parfois par l’extérieur. Le président brésilien Jair Bolsonaro a récemment effectué des coupes dans le financement des sciences humaines (en sociologie et philosophie), et des telles tendances populistes existent également en Hongrie, Chine, Russie, la Turquie et ailleurs. Ces attaques seraient une atteinte à l’objectivité : des coupes aux humanités au profit des sujets MINT méneraient vers plus d’«illibéralisme».
Les humanités permettent, selon l’auteur, d’analyser des sujets d’actualité (IA, fake news, digitalisation, atteintes à la démocratie par les réseaux sociaux, etc.) mieux que les sciences techniques: L’esprit humain et ses codes historiques, sociaux et culturels ne sont pas « déchiffrables » moyennant des méthodes d’apprentissage machine ou des neurosciences.
Par ailleurs, l’auteur estime que la pensée de l’EPFZ qui souhaite encourager avec son programme «Critical Thinking», était du domaine des sciences humaines.
18 Nov 2019
Genève votera le 24 novembre sur l’expérimentation animale. La Tribune de Genève fait un «fact checking» des principaux points de discorde.
13 Nov 2019
Les universités et HES romandes misent sur l’entreprenariat. L’article dresse un bilan sur les différentes stratégies et points forts.
13 Nov 2019
Le Conseiller fédéral Guy Parmelin avait reproché à des scientifiques d’avoir outrepassé leur devoir de neutralité.
Le Forum a interviewé de Nathalie Chèvre, écotoxicologue à l’Université de Lausanne et Géraldine Savary, ancienne vice-présidente du Parti socialiste sur cette question.
Nathalie Chèvre estime que les propos des scientifiques sur les pesticides n’ont pas changé, mais la sensibilité politique. Parler de la neutralité des scientifique juste parce que la sensibilité politique a changé est problématique, estime-t’elle. Par ailleurs, il n’y a pas de tel devoir dans le contexte d’universités publiques suisses.
13 Nov 2019
Lors des élections passées, les électeurs·rices ont fait leur choix en faveur de plus de scientifiques au sein du Parlement fédéral. En effet, « sur la soixantaine de nouveaux arrivants à la chambre du peuple, une douzaine de personnes bénéficient d’une formation universitaire dans une branche scientifique ».
Les profils de quelques nouveau·elle·s élu·e·s sont présentés, ainsi que l’analyse d’Andrea Pilotti, politologue de l’Université de Lausanne.
12 Nov 2019
Selon le Blick hier, des scientifiques EPF de l’Institut Eawag travaillant sur la qualité de l’eau ont été censurés par le Conseiller fédéral UDC en charge de la recherche, Guy Parmelin, à cause de d’une étude qui concerne la réglementation de certains pesticides. «Si c’est vrai, Guy Parmelin s’engage sur un terrain glissant», estime l’ancien Président de l’EPFL Patrick Aebischer.
Guy Parmelin conteste toute intervention, il aurait simplement avancé lors d’une réunion qu’il verrait certaines choses différemment. Il n’aurait pas interdit la publication d’une fiche technique, qui a par ailleurs aurait déjà été transmise au Conseil National. Il aurait plutôt été mal compris par la personne de langue maternelle anglaise, qui a rédigé une note sur sa visite. Cela dit, les chercheur-e-s en question auraient travaillé avec d’autres valeurs limites que l’Office fédéral de l’agriculture OFAG, il était donc nécessaire que la méthodologie soit visible «pour ne pas comparer des pommes avec des poires»; en outre il attend que les personnes parlant de la même chose utilisent les mêmes valeurs limites. Dans aucun cas il aurait menacé des coupes: «Notre but commun est clair: nous voulons d’un côté garantir l’indépendance de la recherche scientifique, de l’autre assurer sa neutralité politique.» Il avance: «Et il est bien sûr utile qu’un institut de recherche nous informe avant de publier une étude ou un nouveau document. Parce que lorsqu’on nous demande de réagir, nous devons savoir de quoi il s’agit.»
Un journaliste de la Zeitung für die Region Basel estime que les résultats de la recherche en question sont sans ambiguïté et qu’un-e scientifique a le droit de constater que l’état a besoin d’agir, et d’éclairer les citoyens sur les conséquences éventuelles des mesures. Le choix des mesures devrait revenir aux politiques et à la société.