A Genève, «Les élus de gauche veulent soutenir le boycott de certaines universités israéliennes, tandis que les députés PLR veulent limiter «les manifestations idéologiques» au sein de l’alma mater».
3 Juin 2024
3 Juin 2024
A Genève, «Les élus de gauche veulent soutenir le boycott de certaines universités israéliennes, tandis que les députés PLR veulent limiter «les manifestations idéologiques» au sein de l’alma mater».
3 Juin 2024
31 Mai 2024
A la suite des manifestations estudiantines en soutien à la Palestine dans les universités et hautes écoles suisses ces dernières semaines, la rectrice de la HES-SO et présidente de Swissuniversities Luciana Vaccaro rappelle que leur mission est également de former au dialogue citoyen.
31 Mai 2024
30 Mai 2024
Sylvain Thévoz, député PS (Genève), écrit sur les manifestations pro-palestiniennes dans les universités: «Il est très troublant, pour ne pas dire inquiétant, de voir des policiers cagoulés arracher des affiches et des drapeaux dans une haute école, évacuer des étudiant-e-s, en menotter à l’université, et imposer la force. […] Ce n’est que par le dialogue et la reconnaissance que l’on peut briser le cercle de la violence. N’ayons pas peur des étudiant-e-s et de leurs légitimes propositions et laissons la police à sa place: hors des lieux de débats que sont les écoles et les universités.» Il estime que les directions de l’Université de Neuchâtel et de la Haute école de travail social [Genève] ont été à la hauteur des enjeux.
29 Mai 2024
«Première Arabe rectrice d’une université israélienne, Mouna Maroun, réagit aux demandes de boycott académique lancées par des étudiants romands. Elle exprime son incompréhension et répond aux accusations: Ce boycott affecterait 45% de nos étudiants, arabes en particulier. Pour eux, le défi est déjà important. Ils n’ont pas besoin de celui-là en plus.»
29 Mai 2024
«En ces temps polarisés, le rôle, autrefois ronronnant, est devenu un sacerdoce où l’on ne peut que se tromper.
Audrey Leuba l’a constaté dès son entrée en fonction à la tête de l’Université de Genève.»
29 Mai 2024
28 Mai 2024
Patrizia Nanz, Présidente du Euorpean University Institute de Florence, s’exprime sur la question des manifestations pro-palestiniennes dans les universités du monde entier. Madame Nanz pense que «les gens comme [elle] devraient soutenir le droit des étudiants à protester contre Gaza». Selon Madame Nanz «[l]a répression brutale des manifestations étudiantes, d’Amsterdam à Los Angeles, met en lumière les défaillances au cœur de nos universités [et le fait que] la plupart des institutions universitaires se [soient] éloignées de leur principale clientèle».
Selon Madame Nanz, en outre, les étudiant·es «ont raison de prendre les administrateurs à partie lorsqu’ils demandent la transparence sur les liens financiers et corporatifs de leur université. Il devrait s’agir d’une pratique courante et non d’une discussion suscitée par une crise. [Elle est] frappée de constater qu’il n’y a pratiquement pas de débat lorsque les universités européennes acceptent un financement de la part d’un donateur extérieur, contrairement à l’agitation qui règne lorsque les étudiants demandent sa suspension. Il est également dans l’intérêt des établissements universitaires d’avoir une vision globale de leur «économie politique». Le mouvement étudiant nous donne également l’occasion de surmonter les tensions entre la liberté académique et les politiques de diversité, d’égalité et d’inclusion (DEI). Ironiquement, les universités ont exigé un «espace sûr» pour justifier la répression des manifestations des étudiants à Gaza et pour restreindre leur liberté d’expression [ …] [mais] lorsque nous disons que les universités doivent être un «espace sûr», cela n’est pas seulement vrai en termes d’intégrité physique et émotionnelle (qui sont primordiales), mais également en termes d’intégrité intellectuelle : une université est un espace dans lequel on peut, et doit, être remis en question en toute sécurité, plutôt que d’être conforté dans ses convictions.»
28 Mai 2024
Le collectif anonyme «Occup’Unil’Pal» a publié un rapport sur les collaborations de l’UNIL avec des universités israéliennes, contenant une liste des scientifiques collaborant avec des collègues israéliens, toutes disciplines confondues. L’Unil offre un soutien à ses employés ainsi mis en lumière.
28 Mai 2024
28 Mai 2024
Une partie du personnel de surveillance des examens des universités flamandes de Gand, Anvers, Louvain et Bruxelles «ne dénoncera pas les étudiants pris en flagrant délit de triche […] en signe de protestation contre la violence à Gaza.» Une vingtaine de doctorant·es ont affirmé : «Tant que nos recteurs se désintéresseront des violations du droit international par les institutions israéliennes, nous ferons de même lorsque les étudiants enfreindront les règles».
27 Mai 2024
«La police cantonale bâloise a évacué tôt lundi l’Institut de sociologie occupé par des sympathisants pro-palestiniens. L’Université de Bâle avait déposé vendredi une plainte pénale. Vingt personnes ont été contrôlées et interdites d’accès.» (RTS)
Dans la Basler Zeitung, la rectrice de l’Université de Bâle prend position sur les manifestations. Elle quelle certains propos des manifestant-es à Bâle comme «antisémites». Elle dit: «J’aurais aimé retirer ces affiches moi-même.»
24 Mai 2024
Un groupe de doctorant·es, post-doctorant·es, assistants-doctorant·es ou maîtres-assistant·es à l’Université de Genève a signé une lettre ouverte sur le rôle de l’Université. Ces scientifiques qualifient la neutralité de «fiction»: « il est parfaitement impossible de déraciner la science des conditions sociales de sa production. […] Se déclarer neutre, c’est prendre position en faveur du statu quo. […] Alors qu’on ne semble s’inquiéter que de la carrière et du malaise de nos collègues israélien·nes, nous assistons à la destruction totale du système éducatif et de la production de savoir à Gaza.»
24 Mai 2024
«A l’EPFL, des étudiants tentant d’amorcer un dialogue avec les pro-palestiniens ont reçu des messages haineux et même des menaces de mort. De son côté, l’institution affirme «oeuvrer pour rétablir et maintenir un climat de travail et d’étude serein sur le campus».
24 Mai 2024
Un nombre croissant d’universités européennes mettent fin à leurs liens avec Israël en raison de la guerre à Gaza, y compris dans le cadre des projets Horizon Europe existants, ce qui a incité le ministre israélien de la science à organiser des discussions d’urgence avec les responsables de la recherche du pays sur la manière de maintenir les liens scientifiques avec l’Europe.
Gila Gamliel, ministre israélienne pour la science et la technologie, a déclaré qu’Israël envisageait de nouvelles mesures incitatives pour encourager les universitaires à venir en Israël et a signé la semaine dernière un accord de coopération avec le Guatemala pour tenter de renforcer les liens scientifiques extérieurs du pays face aux boycotts européens.
Un rapport identifie la Norvège, le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Suède, l’Irlande, la Belgique et l’Italie comme les pays européens où les actions de protestation, les pétitions et les boycotts ont été particulièrement prononcés.
24 Mai 2024
23 Mai 2024
23 Mai 2024
«Les universités suisses entretiennent de multiples coopérations avec des institutions israéliennes. Elles ne s’engagent guère pour les chercheurs de la bande de Gaza, où toutes les hautes écoles ont été détruites.» Le journaliste de la Wochenzeitung Jan Jirat épingle un projet de recherche de l’Université de Saint-Gall avec la plus grande entreprise israélienne d’armément Elbit Systems.
Roland Dittli travaille à l’institut Swisspeace, qui est associée à l’Université de Bâle. Il est chargé de la coordination de la coopération avec les universités palestiniennes. Pour lui, il est jusqu’à présent trop peu discuté ce que les universités suisses pourraient faire concrètement face à la situation extrêmement précaire sur place. [Malgré la déstruction des universités et écoles techniques], «les serveurs sont encore partiellement intacts. Mais ils ne peuvent pas être récupérés parce que la situation est trop incertaine », explique-t-il. Selon lui, tout le passé et le présent des universités sont stockés sur ces serveurs : Budgets, bases de données d’adresses, travaux de recherche, etc. «Pour la suite du travail, il est extrêmement important de sauver ces serveurs». Il préconise par ailleurs le soutien accru du réseau Scholars at Risk pour soutenir les étudiant-es et enseignant-es réfugié-es.
23 Mai 2024
«L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) met fin à la suspension de l’association féministe Polyquity, indique-t-elle mercredi sur son site internet. Celle-ci avait été suspendue au début du mois de mai à la suite d’une conférence jugée partisane par la direction de l’EPFL sur le conflit israélo-palestinien.»