À Genève, une commission de l’université dénonce la «hiérarchie omnipotente», les «dépendances interpersonnelles quasi féodales» et la «concurrence généralisée« dans l’alma mater. Ces critiques visent spécialement le manque d’équité dans la gestion des carrières où les procédures de recrutement et de promotion sont jugées peu transparentes et cohérentes. Par conséquent, cette commission – composée de professeur·e·s, étudiant·e·s, membres du personnel administratif et technique ainsi que du corps intermédiaire – a élaboré un rapport dans le but d’ouvrir une large discussion afin de réorienter l’institution «vers une excellence démocratique».
L’an passé déjà, la commission avait publié le rapport Weid-Recordon sur le sexisme et le harcèlement, qui soulignait le lien structurel de cause à effet entre le harcèlement et un monde universitaire profondément fondé sur la hiérarchie, l’ultra-compétitivité et la recherche de la performance.
- conditions de travail
- direction des hautes écoles
- harcèlement sexuel et sexisme
- harcèlement moral – mobbying