L’Université d’Oxford a lancé une ambitieuse stratégie de durabilité environnementale en mars 2021. Ses deux principaux objectifs sont d’atteindre un gain net de biodiversité et un bilan carbone nul, tous deux d’ici 2035.
Pour comprendre dans quelle mesure ces objectifs peuvent être difficiles à atteindre, les impacts environnementaux des différentes activités de l’université ont été évalués. Il s’agit de toutes les activités liées à la recherche, à l’enseignement et au fonctionnement pendant une année universitaire pour le personnel et les étudiants (voir « Effets en amont »). Cela inclue la flotte de transport de l’université, la consommation de nourriture et de services publics («utilities»), l’élimination des déchets et la chaîne d’approvisionnement opérationnelle, y compris pour le papier.
Le résultat: La taille absolue de l’empreinte des gaz à effet de serre de l’université est étonnamment élevée. «Le résultat le plus frappant de notre évaluation des impacts spécifiques sur la biodiversité est peut-être que la plupart des dommages sont liés à des activités de l’université qui ne sont pas sous son contrôle direct. […] En bref, les fournitures d’équipements de laboratoire ont un impact bien plus important sur la biodiversité en général que les vols internationaux, la consommation d’électricité de l’université ou son utilisation de matériaux de construction.»
L’Université a développé deux stratégies pour améliorer la situation, une option de prévention et une pour compenser l’impact négatif de ses activés et opérations sur la planète.