Les générateurs de texte IA arrivent dans les universités, mais pas de la même manière pour tous. La Faculté de philosophie et d’histoire de l’université de Bâle limite l’utilisation d’internet lors des examens. Les étudiant-es qui passeront en mai prochain leur examen de bachelor en histoire, en études françaises ou en études du Moyen-Orient devront confirmer par écrit qu’ils et elles ont respecté l’interdiction d’utiliser des générateurs de texte IA pendant l’examen. Mais cela « n’équivaut en aucun cas à une interdiction totale de l’utilisation de ChatGPT pendant les études », précise Geering, l’attaché de presse de l’Université de Bâle.
La HES de la Suisse nord-occidentale FHNW, en revanche, intègre ChatGPT dans le quotidien des études et la direction de la FHNW se concentre surtout sur les offres de formation pour les enseignant-es. Actuellement, des fiches d’information et des ateliers sont élaborés et mis en œuvre « par les enseignants pour les enseignants ».