«L’UNIL a fait le choix d’une session d’examens en présentiel et tient à rassurer: manquer une épreuve pour cause de Covid n’affectera pas (trop) les cursus.»
18 Jan 2022
18 Jan 2022
«L’UNIL a fait le choix d’une session d’examens en présentiel et tient à rassurer: manquer une épreuve pour cause de Covid n’affectera pas (trop) les cursus.»
17 Jan 2022
«Passer ses examens en janvier 2022, alors que le nombre de contaminations au coronavirus bat son plein, relève du parcours du combattant. Attraper la maladie signifie passer par la case rattrapages ou perdre un temps précieux, et cela peut entraîner de lourdes conséquences. Comment les étudiants abordent-ils cette période de révisions? Trois d’entre eux, des Universités de Genève, Bâle et Lausanne, se livrent sur leurs tracas liés au coronavirus.»
11 Jan 2022
Baptiste Gold, ancien représentant des étudiantes et étudiants auprès de l’assemblée de l’Université de Genève, écrit dans un article pourquoi, à son avis, l’Université de Genève ne devrait pas tenir des examens en présentiel.
11 Jan 2022
A l’Université de Lausanne (UNIL), la session d’examens débutera le 14 janvier en présentiel et sous certificat covid. Dans un communiqué de presse, la section Etudiant·e·s du Syndicat des services publics (SSP) formule trois exigences à la direction. Premièrement, elle lui demande de fournir des masques FFP2 à tous·tes les étudiant·e·s ainsi qu’au personnel mobilisé. Deuxièmement, elle demande la mise en place de dépistages sur place pour que toute personne qui le souhaite puisse se faire tester. Et finalement, elle exige que l’université garantisse la continuité des cursus.
10 Jan 2022
La session d’examen débute ce lundi 10.01 à l’Université de Genève (UNIGE). En pleine «vague omicron», les étudiant·e·s s’inquiètent pour leur santé, mais également pour la suite de leurs études et carrières. Actuellement, les absent·e·s en raison de quarantaine seront contraint·e·s de rattraper leurs examens l’année prochaine.
En décembre, l’association faîtière des étudiant·e·s de l’Université de Genève (CUAE) avait demandé d’organiser une session extraordinaire permettant aux absent·e·s de passer leurs examens en février. L’UNIGE avait estimé cette proposition impossible à réaliser à court-terme.
Selon le témoignage d’une étudiante en psychologie, récolté par la Tribune de Genève, «Beaucoup de personnes affirment que, symptômes ou pas, elles viendront à l’examen […] Pour les vaccinés, c’est facile, pas besoin d’un test». Selon le porte-parole de l’UNIGE Marco Cattaneo, l’UNIGE mise sur la responsabilité individuelle. « Nous faisons confiance aux étudiants. De plus, notre plan de protection, qui implique le port du masque et l’aération des locaux, est pensé pour pallier ce genre de problèmes.»
Pour éviter que les étudiant·e·s non vacciné·e·s ou guéri·e·s ne peuvent pas passer leur examen faute de ne pas avoir obtenu le résultat de leur test à temps, L’UNIGE a mis en place un site de dépistage Covid sur son campus pour la durée de la session d’examens.
Une partie des étudiant-e-s des Universités de Neuchâtel, de Lausanne et de l’EPFL partagent les craintes des étudiant-e-s genevois-e-s de voir leur cursus «chamboulés» par une quarantaine, mais l’L’UNIL assure que des aménagements seront possibles pour les cas particuliers.
22 Déc 2021
«L’UNIL et l’EPFL, optimistes, font le pari d’une session d’examens d’hiver en présentiel. Avec toutes les subtilités imposées par le Covid.»
20 Déc 2021
«Un étudiant a perdu sa mère la veille de ses examens. L’école a refusé de les reporter, alors qu’elle le prévoit en cas de symptômes Covid.»
13 Déc 2021
Lors d’une conférence de presse vendredi (10.12.), le Conseil fédéral a mis en consultation deux variantes de mesures qui doivent entrer entrer en vigueur en cours de cette semaine.
«Le Conseil fédéral remet sur le tapis une obligation du télétravail» Ce concernant, «il ne peut pas s’en tenir à une simple recommandation. Pour les personnes qui ne peuvent pas travailler en home office, il faudrait renoncer à une réglementation 3G ou 2G. Le masque restera alors obligatoire dans les locaux avec plus d’une personne. […] Dans les universités et les hautes écoles spécialisées, l’enseignement à distance devrait à nouveau s’appliquer, à l’exception des examens. C’est relativement peu contraignant compte tenu de la pause durant les fêtes de fin d’année et la reprise universitaire seulement à la mi-février 2022.» (Blick.ch)
La Fédération des étudiant-e-s neuchâtelois-es «souhaite manifester son opposition» concernant le retour à l’enseignement à distance, qui aurait des «conséquences dramatiques» pour l’ensemble du corps estudiantin. «De plus, il faut rappeler que bon nombre d’étudiant-e-s, particulièrement en Faculté des Lettres et Sciences Humaines, sont évalués durant les dernières semaines du semestre. La perspective d’une partie importante du corps estudiantin d’être évalué à distance, par exemple sous forme de présentations, ne peut être satisfaisante, tant pour les étudiant-e-s que pour la FEN et pour les autorités politques.»
10 Déc 2021
«Une décision annoncée en pleine pandémie par le rectorat qui dit suivre les consignes fédérales et cantonales.»
1 Déc 2021
L’Université de Zurich (UZH) développe son propre système d’examens en ligne, et elle a lancé un appel d’offre dans ce sens. La pandémie sert actuellement d’accélérateur à ce qui était de toute façon prévu à plus long terme : un apprentissage qui passe de plus en plus par le numérique. Selon l’appel d’offres de l’UZH: «L’acceptation et la demande de cadres d’examens électroniques dans l’offre d’enseignement de toutes les facultés» se sont «intensifiées de manière fulgurante» pendant la pandémie.»
Selon l’auteur de l’article, la numérisation dans les universités ouvre des portes, mais génère également des incertitudes: «Est-ce là l’avenir des études ? Moins de campus, plus de travail à domicile ? L’isolement à la maison au lieu d’une vie d’étudiant passionnante ? La numérisation pourrait toutefois résoudre un problème qui se fait de plus en plus pressant pour l’université depuis des années : le manque de place.»
5 Nov 2021
Le 20 minutes a receuilli deux témoignages d’étudiant-e-s qui ont suivi le cours en présentiel, malgré des autotests positifs au Covid-19. «Les deux étudiants de l’Université de Genève (UNIGE) ont demandé à pouvoir suivre à distance les enseignements, sans succès, assurent-ils. «Je ne sais pas qui de moi ou de l’uni est le plus inconscient. Je suis otage de cette situation», déclare un étudiant.
Par ailleurs, une association étudiante genevoise s’adressera prochainement au Conseil d’Etat pour demander l’option de réaliser les examens en ligne pour les personnes atteintes du virus.
17 Sep 2021
Le Conseil d’Etat neuchâtelois n’a pas donné suite à la recommandation énoncée par «les milieux universitaires», notamment la Fédération des étudiants neuchâtelois (FEN).
«Intitulé «Des conditions d’examens exceptionnelles pour une situation exceptionnelle», le texte demandait que les sessions d’examens du premier semestre 2021 dans les hautes écoles neuchâteloises [UniNe, HE-Arcet HEP-Bejune] ne donnent pas lieu à des échecs.»
7 Juin 2021
«Faut-il supprimer les épreuves orales à l’école et à l’université pour éviter les discriminations de genre? […] Alors que l’examen oral du concours de l’École normale supérieure, un établissement parmi les plus prestigieux, avait été annulé pour cause de mesures anti-Covid au profit des seules épreuves écrites, la part des étudiantes admises s’est révélé bien plus élevée que d‘habitude. Une démonstration, aux yeux de certains sociologues et enseignants de l’Hexagone, que les épreuves orales sont un désavantage pour les femmes et doivent faire l’objet d‘une réflexion»
4 Juin 2021
Dans la Haute école des Beaux-Arts de Zurich (ZHAW), les examens se dérouleront principalement à distance.
Suite à la dernière session d’examen, la ZHAW avait entamé 148 procédures disciplinaires pour cause de tricherie. A titre préventif afin que cette situation ne se répète, elle aura recours au logiciel de surveillance Proctorio, qui mesure les mouvements de la tête et des yeux des étudiant·e·s pendant les examens. Des algorithmes signaleraient des comportements potentiellement suspects. Proctorio enregistre également le son et le trafic réseau. Le programme sera utilisé dans environ un tiers des examens.
Cette nouvelle suscite des vagues d’indignation. Selon le groupe politique «kriPo»(Kritische Politik Zürich), le logiciel interfère trop avec la vie privée des élèves et ajoute un facteur de stress supplémentaire pendant l’examen.
L’Université de Zurich a renoncé à utiliser un tel logiciel pour surveiller ses étudiant·e·s. Il est tout de même permis d’observer les étudiant·e·s pendant les examens via Zoom, mais des enregistrements ne sont pas autorisés.
L’École polytechnique fédérale de Zurich optera plutôt pour des examens à livre ouvert. Comme l’explique Anna Maltsev, porte-parole des médias : «Dans les séries de tests que nous avons réalisées avec un logiciel de contrôle basé sur l’IA, il y avait trop de «fausses alarmes». De plus, les fraudes que nous avons simulées n’ont pas toujours été détectées.»
27 Mai 2021
30 Avr 2021
«Après un an de cours à distance et d’un quotidien pesant, les associations estudiantines demandent des assouplissements pour les examens de juin. Mais les rectorats n’annoncent aucune révolution.»
19 Avr 2021
La Fédération des associations étudiant·e·s de l’université de Lausanne (FAE) demande des conditions exceptionnelles lors des sessions d’examens d’été:
L’organisation estudiantine base ses revendications sur l’expérience de cette dernière année ainsi que sur un sondage mené récemment auprès de 600 étudiant·es de toutes les facultés. La santé mentale est le point le plus alarmant ressorti de ces réponses. Quelque 66% des étudiant·es ont ressenti la dernière session d’examen comme plus éprouvante que la précédente.
23 Mar 2021
A l’Université de Genève, la session de mai-juin 2021 se déroulera principalement en ligne. Il en va de même pour l’enseignement.
19 Mar 2021
À l’Université de Genève (UNIGE), le rectorat souhaite tenir la prochaine session d’examens en présentiel. Cependant, cette annonce suscite des angoisses auprès d’une partie des étudiant-e-s qui n’ont connu que l’université à distance et craignent l’inconnu des examens en présentiels.
Selon un sondage réalisé à l’interne de l’UNIGE, 95,1% des étudiant-e-s sondés au sein du bachelor de relations internationales se disent favorables à des examens en ligne. Plus de la moitié dit être rentré dans leur ville natale et expriment ne pas avoir les moyens financiers de revenir en Suisse pour les examens.
Le directeur de la communication, Marco Cattaneo, affirme qu’aucune décision n’a encore été prise concernant la session d’examens. Il souligne l’ambivalence de la situation :«Notre institution est soumise à des attentes contradictoires des étudiants, la volonté, d’une part d’un retour au présentiel pour lutter contre l’isolement et le décrochage et, d’autre part, celle du maintien en ligne pour des questions sanitaires ou logistiques.»
Face aux risques sanitaires et à l’éloignement géographique de certain-e-s étudiant-e-s, la Conférence Universitaire des Associations d’Etudiant-e-s (CUAE) demande que l’Université leur laisse le choix entre examen en présence ou à distance.
1 Mar 2021
L’Université de Zurich (UZH) abandonne les accusations contre deux étudiant-e-s pour tricherie lors des examens en ligne. Les accusé-e-s avaient résolu l’examen dans la même maison, en utilisant le même WLAN. Le degré élevé de concordance entre les résultats a été cité comme preuve de leur prétendue tricherie. Le père d’une des étudiant-e-s en question a qualifie le processus de « circonstanciel » et a demandé à ce que les accusations fassent l’objet d’une enquête. L’UZH a refusé de mener une analyse statistique de tous les examens et a fini par abandonner les accusations. Aucune procédure formelle a été ouverte.
L’Université ne souhaite pas commenter davantage cette affaire mais souligne qu’au printemps, un total de 230 cas suspects ont été identifiés dans 39 000 examens en ligne, dont environ la moitié a admis avoir triché. 40 dossiers ont été ouverts. Dans 32 cas, le soupçon a été confirmé, 8 étudiant-e-s ont avoué au cours de la procédure.