15 Juil 2020
Thème: politique – Etats-Unis
13 Juil 2020
«La révocation des visas étudiants aux Etats-Unis ne finit pas de faire des vagues»
«La décision du gouvernement de Donald Trump de révoquer les visas pour les étudiants étrangers en télé-enseignement a des répercussions jusqu’en Suisse. Contestée en justice par des universités et par un Etat, cette mesure cristallise les dissensions politiques sur la gestion de la pandémie.»
10 Juil 2020
La fermeture des universités américaines aux étudiant-e-s étrangers-ères suscite des réactions
Le Président Donald Trump souhaite renvoyer les étudiant-e-s étrangers-ères inscrits dans les hautes écoles américaines qui ne donnent plus que des cours en ligne. Ceci serait une perte financière considérable pour les universités, car les étudiant-e-s étrangers-ères payent souvent le plein tarif. Les frais d’études ont connu une augmentation «considérable» ces dernières années, et le taux d’étudiant-e-s étrangers-ères (souvent d’origine asiatique) est particulièrement haut dans les universités d’élite. Le MIT et Harvard ainsi que la Californie comptent faire recours.
7 Juil 2020
Réticences américaines contre la réouverture des campus
La plupart des campus américains s’apprêtent à rouvrir en automne. Mais nombre de professeur-e-s se soucient pour leur santé ou pour celle de leurs proches.
10 Fév 2020
Désaccord sur les conditions d’association des États-Unis au Programme Horizon Europe
Un haut fonctionnaire américain a fait savoir que l’administration Trump n’acceptera pas les conditions proposées par l’UE pour participer à son grand programme de recherche Horizon Europe. La Commission propose que les pays tiers, y compris des partenaires de longue date comme la Suisse et Israël, ne sortent d’Horizon que les sommes qu’ils y ont engagées, ce qui constitue un changement par rapport à la formule précédente qui voyait certains pays se retrouver avec plus ou moins d’argent qu’ils n’en contribuaient. Le projet de loi Horizon, dont les fonctionnaires des États membres de l’UE doivent commencer à discuter le 10 février, exige également que les partenaires d’Horizon partagent les mêmes valeurs démocratiques – un veto à la Chine – et prévoient un accès réciproque pour les chercheurs de l’UE dans leurs propres programmes nationaux.
Dans sa déclaration, Constance C. Arvis, directrice du Bureau de la science et de la technologie du Département d’État américain, a indiqué que les termes budgétaires ne sont « pas une incitation à s’associer » – terme juridique désignant l’adhésion officielle d’un pays au programme. Les termes proposés ne permettent pas non plus à un associé international d’exercer une quelconque surveillance. « En d’autres termes, nous pouvons payer, mais nous ne pouvons pas décider de l’utilisation qui en est faite », a-t-elle déclaré. En outre, les termes permettraient à la Commission « d’exclure unilatéralement » les pays tiers associés de certains éléments du programme.
30 Jan 2020
Une pointure scientifique d’Harvard arrêtée pour ses financements chinois
«Le directeur du département de chimie et biochimie de Harvard est derrière les barreaux pour n’avoir pas déclaré ses fonds de recherche en provenance de Chine – une obligation pour tout chercheur qui perçoit des subsides fédéraux. »
30 Jan 2020
Sur l’impact de la guerre économique entre Etats-Unis et la Chine sur les hautes écoles suisses
Les chercheur-e-s de l’EPFZ ne peuvent désormais coopérer avec l’entreprise technologique chinoise Huawei que dans des conditions très strictes. Leurs collègues de l’EPFL ne sont carrément plus autorisés à le faire. Les hautes écoles «se font ainsi le prolongement des autorités américaines», estime le rédacteur du magazine Republik
Selon les règles de la réglementation américaine en matière de contrôle des exportations, une technologie améliorée basée sur la technologie américaine restera d’origine américaine si le pourcentage de la technologie américaine dépasse 25 % de la valeur marchande de la nouvelle technologie.
L’expert Mario Daniels estime: «le terme vague de « technologie » comprend également « l’information, les résultats de la recherche, le savoir-faire ». Dans certains départements de l’EPFZ, presque chaque objet de recherche deviendrait ainsi une «technologie américaine.» Cela concerne notamment des puces électroniques et la recherche sur la technologie de haute sécurité.
4 Juin 2019
IEEE – Huawei : Levée d’interdiction à l’encontre des scientifiques de Huawei
Le 2 juin 2019, l’association professionnelle américaine nommée «Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens» (IEEE) a décidé de lever son interdiction posée quelques jours plus tôt au sujet du recours aux scientifiques de Huawei en tant qu’examinateur·trice·s de revues.
À l’origine, une grande partie de la société scientifique avait interdit aux employé·e·s de Huawei d’évaluer les articles publiées dans les revues de l’IEEE, en raison des sanctions appliquées par le gouvernement américain contre l’entreprise.
À présent, cette levée d’interdiction prend place suite aux éclaircissements reçus par le Département du commerce américain sur la façon dont les récentes actions du gouvernement affectent concrètement le processus d’évaluation par les pairs.
7 Mai 2019
Éducation : «Des chercheurs américains fuient Trump pour la Suisse»
En raison des coupes budgétaires dans la recherche liée au climat, des chercheur·euse·s américain·e·s ont quitté les États-Unis pour venir en Suisse. En effet, la recherche dans l’environnement fait partie des principales victimes de l’administration du président Donald Trump.
Ainsi, la chercheuse Wendy Quenn d’origine californienne qui vient de s’installer à Sion, souligne que «Travailler pour l’EPFL est magnifique. Ici, on vous donne accès à tout. Une chose est sûre, ce que je fais ici, je ne pourrais plus le faire aux États-Unis.»
Pour Martin Vetterli, Président de l’EPFL, sensible au désarroi de ces chercheur·euse·s, «Nous n’acceptons pas les chercheurs sur la base de leur nationalité, mais de leur compétence et de leur domaine de recherche. S’il devait y avoir une augmentation du nombre de chercheurs américains
qui rejoignent nos rangs, elle ne serait donc que marginale. On ne peut toutefois que comprendre qu’ils soient devenus plus nombreux que par le passé à vouloir poursuivre leur recherche ailleurs. C’est une sorte de «brain drain» à l’envers, en direction non seulement de la Suisse, mais de toute l’Europe et de l’Asie.»
14 Déc 2018
Les Instituts américains de la santé (NIH) envisagent des mesures pour prévenir les influences étrangères dans la recherche
Aux États-Unis, suite aux inquiétudes exprimées par le Congrès et la Maison Blanche, les US National Institutes of Health (NIH) envisagent d’imposer de nouvelles restrictions à leur processus d’examen des demandes de subvention et de clarifier leurs règles de divulgation des financements afin de prévenir le vol de propriété intellectuelle par des gouvernements étrangers ou leur influence sur les résultats de recherche dans les établissements américains. Cependant, des mesures sécuritaires trop strictes pourraient entraîner la stigmatisation de chercheur·euse·s étranger·ère·s, qui représentent 30% des scientifiques et ingénieur·e·s travaillant aux États-Unis.
18 Déc 2017
Donald Trump interdit l’usage de sept mots ou expressions pour les documents officiels
L’administration Trump a interdit à la principale agence de santé américaine d’utiliser une liste de sept mots ou expressions dans ses documents officiels. Selon le Washington Post, qui a révélé l’information. Les sept expressions désormais interdites sont «fœtus», «transgenre», «diversité», «vulnérable», «droit», «fondé sur des preuves» et «fondé sur la science». Par exemple, «fondé sur la science» doit être remplacé par «Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) fondent leurs recommandations sur la science au regard des normes et des souhaits de la communauté». Cette liste a provoqué de vives réactions d’incrédulité chez les scientifiques et nombre d’entre eux ont réagi, notamment via Twitter.
12 Juin 2017
De la curiosité et de l’irritation suite à l’initiative de Macron d’attirer les scientifiques étrangers en France
Suite au retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, le gouvernement français a mis en place un site internet dont l’objectif est d’attirer en France des chercheur·euse·s étrangers en leur octroyant des bourses sur quatre ans, pouvant aller jusqu’à 1.5 million chacune. Cette initiative suscite de l’irritation chez les chercheur·euse·s français. Pour Olivier Berné, astrophysicien et chercheur CNRS, la priorité devrait être donnée aux instituts de recherche nationaux, qui réclament un ferme engagement à un financement stable de la recherche nationale, avant d’inviter des chercheur·euse·s étrangers à venir en France.
29 Mar 2017
L’administration de Trump veut couper dans les budgets des agences de recherche
La première proposition de budget fédéral communiquée par le président américain Donald Trump diminue fortement les dépenses fédérales dans la recherche scientifique. Elle prévoit d’amputer plusieurs agences, telles que la NASA, le Département de l’énergie et l’Institut national de la santé, d’une importante part de leur budget.