Yuko Kakazu, scientitfique japonaise et membre du réseau U.S.-Japan Network for the Future, une bourse politique organisée par la Mansfield Foundation et la Japan Foundation, estime que les scientifiques japonais devraient se mobiliser pour favoriser un meilleur engagement public, visibilité institutionnelle et une plus forte voix plus forte dans l’élaboration des politiques, à l’image des mobilisations récentes aux États-Unis, et de la NSF, qui exige des scientifiques d’expliquer comment leur travail profitera à la société, que ce soit par le biais de l’éducation, de la vulgarisation ou d’un impact sociétal plus large.
«Si les scientifiques ne racontent pas leur histoire – celle de la découverte, de l’impact et du bénéfice public – d’autres la raconteront à leur place. Et tout le monde n’a pas l’intérêt de la science à l’esprit. Nous constatons déjà une pression politique et sociétale croissante autour de l’éthique de l’IA, de la politique environnementale et de l’égalité des sexes dans les domaines du STIM [sciences, technologies, ingénierie et mathématiques]. Il s’agit de domaines dans lesquels la science devrait guider la conversation, et non réagir après coup. Aux États-Unis, nous assistons à un changement culturel. Les scientifiques ne se contentent pas de publier des articles : ils et elles écrivent des articles d’opinion, organisent d es réunions d’information avec les législateurs et s’adressent directement au public. Leur message est clair : la science n’est pas séparée de la société – elle est au service de la société.»
- rôle des scientifiques
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