Les conditions d’études à l’EPFZ seront passablement réformées, à partir de l’automne 2027 : le nombre de semaines de vacances par année passera de 3 à 10, et les étudiant·es auront à présent droit à une année supplémentaire afin de terminer leurs études.
En comparaison, la HSG accorde à ses étudiant·es un total de 24 semaines sans cours par an (dont une partie est dédiée à des travaux, des préparations et des examens), tandis qu’à l’EPFL, 12 à 14 semaines par an sont complètement libres. Pourtant les étudiant·es de l’EPFL déclarent que le stress est tout de même trop important malgré le nombre de semaines de vacances.
«Dans le cadre de la réorganisation, l’ETH Zurich a examiné et évalué les calendriers académiques et les expériences d’autres universités de premier rang dans le classement mondial […] en règle générale, elles accordent aux étudiants entre 8 et 20 semaines sans cours, préparation et examens.» «Le MIT est une école de pointe, même s’il ne réduit pas les vacances à trois ou quatre semaines», explique le chef de projet Marco Gerber.
Stefan Wolter, professeur d’économie de l’éducation explique que «les études à l’ETH comptent parmi les plus injustes socialement ». «Celui qui n’obtient pas le financement de ses études ne peut généralement pas se le permettre, car il est pratiquement impossible de travailler à côté.» Le professeur d’économie de l’éducation explique également que «des qualités telles que la persévérance et le sens du devoir sont déterminantes pour la réussite professionnelle future», ainsi «les employeurs peuvent compter sur le fait que les diplômés de certaines hautes écoles supportent un niveau de stress élevé».