«Une équipe internationale avec participation de l’EPFZ ambitionne de créer un jumeau numérique de notre planète. L’objectif est de pouvoir simuler de manière aussi fidèle que possible le système terrestre.»
11 Mar 2021
11 Mar 2021
«Une équipe internationale avec participation de l’EPFZ ambitionne de créer un jumeau numérique de notre planète. L’objectif est de pouvoir simuler de manière aussi fidèle que possible le système terrestre.»
29 Jan 2021
Martin Vetterli, Président de l’EPFL, parle de son premier mandat (la fin de la «guerre froide avec [l’EPF] Zurich» et la création d’un master commun en cybercriminalité). Interrogé sur les axes forts de son deuxième mandats, il dit: «Nous sommes déjà très actifs dans les domaines de l’énergie et de la durabilité, que nous allons encore renforcer. Il y a aussi tout ce qui tourne autour de la science des données, de l’intelligence artificielle, et de la recherche fondamentale. Nous avons lancé une initiative commune avec l’Université de Lausanne sur l’imagerie avec le Centre Dubochet et nous allons continuer le développement des interfaces entre la science et la santé.»
Il aborde également les adaptations de son institution face aux défis de la crise sanitaire, l’objectif de la neutralité carbone sur le campus et le problème du harcèlement sexuel.
21 Oct 2020
L’Ecole polytechnique de Zurich (ETH) a ouvert un nouveau centre pour l’intelligence artificielle. Un des objectifs est de créer des ponts entre l’informatique et la médecine.
14 Oct 2020
Dans une lettre ouverte au département des sciences des systèmes environnementaux, un groupe d’étudiants de l’ETH Zurich a demandé la création de chaires en économie post-croissance et en écologie politique.
«L’enseignement et la recherche universitaires doivent porter un regard plus diversifié et plus critique sur notre système économique. Elle est à l’origine de crises qui s’aggravent encore dans la pandémie actuelle.»
17 Août 2020
Le Président du Conseil des EPF Michael Hengartner souhaite encourager le développement de solutions contre le réchauffement climatique. «La Suisse investit beaucoup d’argent dans l’éducation et la recherche fondamentale. C’est une grande force pour notre pays. Mais nous avons besoin d’un effort supplémentaire, d’un plan Marshall pour les sujets du climat et de la digitalisation. Pour cela, la Confédération doit investir une grande somme pour que les idées puissent être développées, prêtes à être commercialisées et mises à l’échelle («skaliert»).» Une «task-force» pour les start-ups a été crée pour renforcer la culture d’innovation, et M. Hengartner souhaite s’investir dans plus de collaborations avec d’autres universités et HES : «Nous devons réunir nos forces».
11 Mai 2020
«Le nouveau Centre pour les systèmes intelligents (CIS) de l’EPFL servira de plate-forme pour la promotion de la recherche en réunissant des experts en apprentissage automatique, en science des données, en vision par ordinateur, en systèmes cyberphysiques et en robotique.»
17 Jan 2020
L’actuel Recteur de l’Université de Zurich (UZH), Michael Hengartner deviendra prochainement Président du Conseil des EPF, estimant que le changement de poste est important pour garder une vision pour l’insitution. De plus, il était arrivé à un point «où il s’agissait seulement d’administration».
Son plus grand succès à l’UZH a été la réorganisation de la politique interne: dorénavant, le personnel administratif et technique a une voix décisionnelle, en égalité avec celle des professeur·e·s, étudiant·e·s et doctorant·e·s.
Par rapport à la formation des doctorant·e·s, il estime qu’il y a une tendance vers un accompagnement par plusieurs professeur·e·s (aux EPF à l’UZH).
Dans le domaine des EPF, les plus grand défis auxquels il fera face sont l’ouverture, l’autonomie et un financement public stable: l’ouverture à collaborer avec d’autres hautes écoles, à recruter à l’international et à échanger avec la société et l’économie; l’autonomie de se «protéger» la liberté académique de la bureaucratie et des ordonnances.
Quant à son futur poste, il souhaite renforcer les collaborations entre les institutions et instituts appartenant au domaine des EPF, mais également avec l’Université de Zurich. Il rappelle que le Conseil des EPF « s’est donné pour mission la lutte contre le changement climatique ». Il souhaite également faire avancer la discussion sur la transparence des fonds tiers pour la recherche, une question où l’UZH a une avance sur l’EPFZ.
Son plus grand regret sur son temps à l’Université est qu’il n’a pas suffisamment investi dans la communication interne, notamment à propos du chemin que prend l’Université. En effets, ses collaborateurs·ices auraient aimé en être plus informé·e·s.
20 Déc 2019
Martin Vetterli, Président de l’EPFL, s’imagine son haute école 50 ans dans le futur.
«Je me concentrerai sur trois domaines de recherche: les sciences de l’information, les sciences du vivant et la médecine, et enfin l’énergie et la durabilité.»
7 Nov 2019
Mercredi, l’EPFZ a annoncé qu’elle allait collaborer avec des cliniques, des fondations et des autorités pour créer un nouveau centre de compétence pour la rééducation holistique. L’objectif est de travailler ensemble avec des chercheurs-euses de différentes disciplines, des patient-e-s, des médecins, des organisations de personnes handicapées et des entreprises. La création de sept à huit chaires est prévue, ainsi qu’un nouveau master en «Rehabilitation Science and Technologie». L’article souligne que l’EPFZ se focalise de plus en plus sur le domaine médical. Actuellement, environ un tiers des professeur-e-s sont directement ou indirectement impliqué-e-s dans la recherche médicale. Par ailleurs, la création d’un centre de médecine de précision est prévue ces prochaines années. De plus, l’interdisciplinarité et la collaboration avec d’autres institutions est encouragée.
1 Nov 2019
Les auteur-e-s, la directrice et le vice-directeur de la Haute école de Lucerne, s’adressent aux critiques que les HES et les universités se rapprochent trop. Dans cette société des connaissances (« Wissensgesellschaft»), il y aurait une tendance d’attacher un prestige à tout ce qui est «académique» plutôt qu’appliqueé : de la recherche fondamentale plutôt que la recherche appliqué, le financement par le FNS plutôt que celui d’Innosuisse, etc.
Les universités seraient vues comme particulièrement excellentes et digne de financement quand elles font beaucoup de recherches. Ceci se reflèterait sur beaucoup de systèmes d’accréditations. Manque de financement de base pour la recherche, les HES seraient beaucoup plus dépendants de financement tiers que les universités, et ceux-ci auraient seulement suffisamment de moyens si les institutions publient dans beaucoup de journaux «haut classés» et s’ils sont bien connectés dans la communauté scientifique.
A l’autre côté, les universités se verraient obligés de démontrer leur pertinence en s’orientant plus à la pratique. Ainsi, en 2018, l’EPFZ a récolté 36% des fonds Innosuisse, des fonds qui sont typiquement destinés aux collaborations de recherches appliqués entre HES et entreprises. «La différenciation des profils est à peine visible». Le même cas de figure serait valable pour les formations continues.
Les auteur-e-s préconisent des incitations financières pour les institutions qui gardent leur profil et la mise à disposition, surtout dans la recherche, d’autant de moyens aux HES qu’au universités.
15 Oct 2019
Dans un entretien accordé à la Radio SRF, le Recteur de l’Université et futur Président du Conseil des EPF Michael Hengartner déclare «en tant que citoyen» [à partir de minute 12] que le paysage académique profiterait si les redondances entre Hautes écoles pourraient être réduites. «On ne peut pas tout se payer». «L’endroit où les investissements doit être décidé de manière «bottom-up». […] Les petites universités ont certainement la chance de se distinguer […] mais il est problématique que tous les universités souhaitent tout faire en espérant que cela soit sur un niveau supérieur, le risque est que tout sera fait de façon moyenne. […] [Les Hautes écoles] devraient mieux bénéficier des synergies. Il y a beaucoup de potentiel.» Il donne comme exemple la collaboration entre les Universités de Zurich, Lucerne et Saint-Gall dans la formation des médecins.
8 Oct 2019
«Un Centre Jacques Dubochet va ouvrir sur le campus universitaire lausannois, consacré à la spécialité du Vaudois, Prix Nobel de chimie 2017, la cryo-microscopie. […] Il sera donc équipé, notamment, de microscopes de très haute résolution. » « Notre centre sera constitué sur une association unique entre l’EPFL – une école spécialisée dans les technologies – et l’UNIL – spécialisée en biologie et médecine », précise François Bussy, Vice-recteur pour la Recherche à l’UNIL. «La Direction de l’Université se dit optimiste et envisage un lancement du centre d’ici deux ans déjà. […] Pour concrétiser le Centre Jacques Dubochet, L’EPFL et l’UNIL cherchent maintenant 15 millions de francs. Les deux institutions financeront la structure à parts égales, mais ce n’est pas suffisant. Un appel est donc lancé aux partenaires publics et privés.»
17 Sep 2019
A l’occasion des 50 ans de l’EPFL, l’école a organisé des portes ouvertes.
Le président de l’EPFL Martin Vetterli affirme dans un interview que «grandir quantitativement n’est pas le but, continuer à nous améliorer qualitativement, oui.» Il continue: «On a dans notre école, en collaboration surtout avec Genève, un campus biotech. Cela depuis les sciences fondamentales jusqu’aux neurosciences et aux start-up. Ce qui est important, c’est qu’on couvre le spectre. Si vous n’avez qu’un morceau de ce travail, vous avez beaucoup moins d’impact. Quand on se lance dans un domaine il faut qu’on ait tout le spectre. […] On ne travaille pas en «silo». […] Pour la suite, […] je pense que le grand sujet […] c’est tout ce qui tourne autour de l’énergie, l’environnement et la durabilité.»
6 Sep 2019
Joël Mesot, Président de l’EPF Zurich (ETH) et son Chef de service (« Referent ») Roman Kingler souhaitent que le système des hautes écoles suisse reste attractif à l’international pour des «talents» (étudiant-e-s, doctorant-e-s, professeur-e-s). Ils estiment que ce système l’est déjà grâce aux conditions cadres comme l’autonomie des Hautes écoles, l’ouverture et la sécurité financière pour la planification. Mais face à la compétition des nouvelles universités asiatiques, les hautes écoles suisses devraient continuellement s’adapter en se concentrant sur les points forts et sortir du lot avec un profil indéniable là où la concurrence a des faiblesses. Par ailleurs, les auteurs donnent plusieurs exemples de mesures que l’ETH a pris pour rester attrayant.
2 Sep 2019
Le Campus cyberdéfense (CYD-Campus) du Département de la défense, l’une des mesures de la stratégie nationale de protection contre les cyberrisques, s’implante sur le site de l’EPFL.
24 Juin 2019
Suite à la mise en ligne d’une annonce pour un poste de stagiaire postdoctoral, un professeur de l’École Polytechnique Fédérale de Zurich (EPFZ) est sous le feux des critiques.
En effet, l’offre d’emploi stipule que seuls les candidats ayant déjà publié dans un journal à fort impact – soit parmi les magazines jouissant de la meilleure réputation, tels que « Nature » et « Science » – seraient pris en considération.
Il est important de savoir que les chercheurs sont souvent jugés en fonction de l’endroit où ils ont publié et de la quantité publiée. Sans publication pas de reconnaissance. Depuis des années, les universités et l’EPFZ luttent contre une telle pratique auprès des scientifiques. Une déclaration internationale a été signée qui inclut, entre autre, la renonciation aux méthodes de mesure fondées sur la publication.
L’auteur de l’annonce, un jeune professeur ne travaillant à l’EPFZ que depuis février, s’est rapidement excusé: «Mon comportement ne reflète pas le point de vue de l’EPFZ Zurich […] Je m’excuse auprès de l’EPFZ et de toute la communauté scientifique.»
19 Juin 2019
L’École Polytechnique Fédérale de Zurich (EPFZ) vient d’être élevée à la sixième place du classement mondial des hautes écoles « QS World University Ranking 2020 ». Elle prend la place de l’Université de Cambridge qui devient 7e. L’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) fait partie du top 20, à la 18e place.
L’EPFZ devient la deuxième meilleure haute école d’Europe et la première d’Europe continentale, a indiqué Quacquarelli Symonds (QS) dans un communiqué.
La première place est attribuée pour la huitième année consécutive au Massachusetts Institute of Technology (MIT) suivi, pour un podium exclusivement américain, par les universités de Stanford et Harvard.
Cinq universités suisses font partie du top 200: Zurich (76e), Genève (110e), Berne (123e), Bâle (151e) et Lausanne (153e).
5 Juin 2019
Le dernier geste architectural marquant ce site estudiantin est la construction du bâtiment dévolu à la petite enfance sur le campus de l’École polytechnique fédérale (EPFL). Il s’agit du bâtiment «GA» qui offre à lui seul, plusieurs espaces d’accueil d’enfants et des bureaux pour l’EPFL.
Ainsi, au niveau organisationnel, «Le rez-de-chaussée accueille l’espace Polychinelle, garderie pour trois groupes d’enfants (2 à 4 ans) et l’école enfantine Polykids/Unimômes (1re et 2e HarmoS), ainsi que l’UAPE (unité d’accueil pour écoliers), structure de garde pour écoliers avec réfectoire et cuisine. Tous ces espaces ainsi que celui de l’administration sont organisés autour d’un patio arboré. Le 1er étage est destiné à l’espace nurserie pour deux groupes de bébés et deux groupes de petits enfants (18 à 30 mois). Les deux derniers niveaux sont destinés aux activités de l’EPFL, comme le Service de promotion des sciences, à des salles de cours et à des bureaux.»
20 Mai 2019
Bien que la Suisse soit une puissance scientifique mondiale, ses scientifiques nationaux sont néanmoins sous pression. En effet, le monde politique attend de ces dernier·ère·s des réponses aux défis complexes de notre temps. Ainsi, les hautes écoles sont contraintes de former toujours plus de spécialistes, et ce, sans négliger les branches historiques ou encore les sciences fondamentales.
De plus, la Suisse doit rester compétitive dans un environnement mondial extrêmement concurrentiel, avec des puissances comme la Chine et les États-Unis. Selon Fathi Derder, Conseiller National PLR-vaudois, «La Suisse doit investir dans la recherche pour maintenir son leadership. Or, le monde politique fait l’inverse. L’année dernière, il a demandé aux Écoles polytechniques de réduire leur budget. Cherchez l’erreur. Les Écoles polytechniques fédérales (EPF) sont les navires amiraux de la recherche suisse. Figurant parmi les meilleures écoles du monde, on leur demande pourtant de faire plus avec moins. Troublante contradiction. L’explication? Une méconnaissance du sujet. Nos autorités politiques ne semblent cerner ni les enjeux ni les coûts réels des défis auxquels sont confrontées les EPF. Mais ce n’est pas de leur faute. Les scientifiques sont responsables. Ou, pour être précis, leurs représentants, le Conseil des EPF. Ou, pour être encore plus précis, le président du Conseil. Qui leur explique mal les besoins et défis actuels des écoles.»
30 Avr 2019
Suite aux divers programmes de soutien, la proportion des femmes dans le domaine des EPF, et plus spécifiquement au sein des postes de la direction, reste insatisfaisante.
Renate Schubert, Déléguée du président de l’EPFZ du bureau de l’égalité des chances, reste critique quant aux efforts que l’EPFZ a fourni ces dernières années en matière d’égalité. Elle déclare dans un rapport, «La visibilité des modèles féminins est plutôt faible. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour cultiver une culture non discriminatoire et respectueuse.»
D’après les chiffres, la proportion de femmes chez les étudiant·e·s stagne aux alentours des 30% depuis des années, et n’aurait gagné que 2% dernièrement. Du côté des professeur·e·s, seul 13.4% des posts sont occupés par des femmes. Par ailleurs, plus l’on monte dans la hiérarchie, plus le pourcentage s’affaiblit.
Face à ce constat, Joël Mesot, Président de l’EPFZ, aurait réservé un financement pour dix chaires supplémentaires d’ici 2024, afin d’augmenter la proportion des femmes parmi les professeur·e·s de l’EPFZ.