De plus en plus d’étudiant-e-s semblent souffrir de stress pendant les études. Cette tendance a été observée dans les Universités de Lausanne, Zurich, Fribourg, Genève et à l’EPFZ.
27 Jan 2020
27 Jan 2020
De plus en plus d’étudiant-e-s semblent souffrir de stress pendant les études. Cette tendance a été observée dans les Universités de Lausanne, Zurich, Fribourg, Genève et à l’EPFZ.
14 Nov 2019
Un récent sondage de 6’000 doctorant-e-s du monde entier et de différents domaines scientifiques révèle «des frustrations profondes et généralisées à l’égard de la formation, de l’équilibre travail-vie personnelle, des incidents d’intimidation et de harcèlement et des perspectives d’emploi floues. Une question sur la santé mentale – posée pour la première fois à tous les répondants – a mis en lumière certains des effets les plus troublants de l’enseignement supérieur. Plus du tiers des répondants (36 %) ont dit qu’ils avaient demandé de l’aide pour traiter l’anxiété ou la dépression causée par leurs études doctorales. En 2017, c’étaient 29%, et, comme le dit l’éditorial de Nature: «Les choses semblent empirer». Il continue: «La solution à cette crise naissante ne réside pas seulement dans le fait que les établissements fassent davantage pour offrir un soutien en santé mentale sur le campus et plus de formation aux superviseurs – aussi essentielles que soient ces mesures. Il s’agit aussi de reconnaître que la mauvaise santé mentale est, du moins en partie, la conséquence d’une trop grande importance accordée à la mesure du rendement – une chose dont les bailleurs de fonds, les établissements universitaires, les revues et les éditeurs doivent tous prendre la responsabilité.»
22 Juil 2019
En 2018, d’après le rapport annuel du centre de l’Université de Zurich (UZH) ainsi que de l’EPFZ, un total de 1765 étudiant·e·s ont pris contact avec le dispositif de psychologues mis à disposition. Cela revient à 20% de plus par rapport à l’année précédente.
Il s’agirait d’un véritable fléau en expansion qui touche tant le monde du travail, que celui universitaire. En effet, l’Université de Bâle (UNIBAS) et l’Université de Saint-Gall (HSG) sont également touchés par l’augmentation des demandes de soutien psychologique.
D’après Fatljume Halili, Présidente de l’association Mind-Map, «L’université est un environnement où il y a une énorme pression. Le travail n’est jamais terminé et vous pouvez toujours faire mieux.»
Alors que pour des expert·e·s, cela serait également lié «à l’isolement dû à la numérisation et la tendance à ne plus s’autoriser les sentiments négatifs, ainsi que le faite que les étudiant·e·s se trouvent souvent dans l’obligation de travailler à côté de leurs études.»
20 Mar 2019
À ce jour, un nombre toujours plus grand d’étudiant·e·s viennent consulter le «Studentenwerk», un centre de conseil destiné aux jeunes en formation au sein des universités. En effet, en 2017, les conseiller·ère·s psychologiques ont rencontré environs 108 800 étudiant·e·s, ce qui représente une augmentation de 60% par rapport à 2006.
D’après la Deutsche Studentenwerk, une association nationale regroupant 58 «Studentenwerk», cette augmentation massive serait, entre autres, due à la forte augmentation du nombre d’étudiant·e·s, mais également du nombre d’examen et de la pression liée au temps que prennent les études.
Par ailleurs, un cinquième des étudiant·e·s envisageraient de terminer leurs études prématurément. Pour y remédier, Achim Meyer auf der Heyde, Secrétaire général du Deutsches Studentenwerk, défend que ces conseils «permettent d’éviter que les étudiants abandonnent et prolongent leurs études.»
31 Mai 2017
Les étudiant·e·s en Lettres genevois demandent un battement entre la fin des cours et le début des examens. Des discussions sont en cours avec le décanat sur un répit de quatre jours.
30 Mai 2017
Selon une étude effectuée à Bâle et à Zurich, 13,8% des étudiant·e·s ont consommé au moins une fois des médicaments sous ordonnance, des drogues ou de l’alcool pour affronter les études. Les Universités de Lausanne et de Genève ne mènent pas de campagnes de prévention sur ce sujet. Les étudiants·e·s, rappelle-t-on, sont des adultes. En revanche, les universités essaient d’inculquer quelques conseils de vie saine. « [Ils] pourraient en faire davantage. Il n’existe presque rien actuellement », note Michael Schaub, directeur de l’Institut suisse de recherche sur les dépendances et la santé, qui a mené l’enquête zurichoise.
10 Mai 2017
Selon un sondage réalisé par 20 minutes, 84% des élèves sondé·e·s (N=13545) considèrent qu’obtenir de bonnes notes est important. Les filles y accordent en moyenne plus d’importance et s’imposent plus de pression que les garçons. Pour Beat Zemp, président de l’association suisse des enseignant·e·s, «la jeunesse contemporaine est bien plus orientée vers la performance et la compétition que la génération des années 70.»