À l’Université de Berne, les examens des étudiant·e·s en médecine ne sont désormais plus faits sur papier, mais avec une tablette.
8 Juin 2017
8 Juin 2017
À l’Université de Berne, les examens des étudiant·e·s en médecine ne sont désormais plus faits sur papier, mais avec une tablette.
6 Juin 2017
L’EPFL et l’IMD collaborent et lancent TransformTECH. Ce programme commun de formation vise à aider les entrepreneurs à identifier de nouvelles opportunités commerciales grâce à l’intelligence artificielle, la robotique et l’Internet des objets.
1 Juin 2017
L’auteur de ce billet d’opinion revient sur la baisse du nombre d’étudiant·e·s ayant histoire comme branche principale à l’université. En parallèle de l’attrait important des MINT, une décrédibilisation des sciences humaines participe à expliquer cette baisse. Cependant, l’auteur estime que la discipline de l’histoire est nécessaire pour comprendre les enjeux de la société contemporaine à travers ceux du passé, et qu’elle s’inscrit, avec la diversité des thèmes qu’elle brasse, à contre-courant du système de formation actuel construit sur une très forte spécialisation des disciplines. Par ailleurs, une formation continue en histoire à l’Université de Zurich a eu tellement de succès auprès de gens venant de professions très différentes qu’une deuxième filière a dû être ouverte.
26 Mai 2017
Dans une conférence de presse, l’Université de Zurich a affirmé soutenir le développement de nouveaux moyens d’enseignement et d’outils didactiques innovants. À l’instar du plan d’études alémanique Lehrplan 21, qui met l’accent sur les acquis de formation des élèves, la haute école ne considère plus que le seul objectif de l’enseignement soit la diffusion du savoir, mais le développement des compétences dites « Soft Skills » et la capacité à produire par soi-même les connaissances. Les nouveaux outils didactiques consistent notamment en des projets stratégiques comme les cours en ligne (Moocs), « Klicker », une plateforme interactive connectant les étudiant·e·s et les professeur·e·s en direct pendant les cours, ou encore un jeu de réalité virtuelle confrontant les apprenti·e·s médecins à des problématiques éthiques biomédicales.
20 Mai 2017
Le nombre de personnes étudiant l’histoire comme branche principale dans une université suisse a chuté de 4300 à 2650 depuis 2004. Michael Hengartner, recteur de l’Université de Zurich, observe un « glissement ces dernières années des sciences humaines vers les branches MINT ».
Autre signe révélateur, l’enseignement de l’histoire a disparu avec le Lehrplan 21, le plan d’études introduit dans tous les cantons alémaniques ; la rubrique « espaces, temps et sociétés » le remplace désormais. Mario Andreotti, professeur d’histoire au gymnase dans le canton de St-Gall, estime que certains évènements historiques importants sont connus seulement de manière fragmentaire. Dans certaines écoles, l’histoire n’est plus enseignée chronologiquement mais thématiquement (par exemple sur le thème « guerres et paix » ou « migrations »), ce qui renforce la compréhension profonde, mais alimente l’imprécision et la superficialité des connaissances historiques.
6 Mai 2017
Johann Steurer, professeur de médecine à l’Université de Zurich et représentant du réseau de formation en médecine humaine, regrette que les médecins de famille ne soient pas mieux considéré·e·s dans le système de santé. Les 100 millions alloués par la Confédération pour augmenter le nombre de places de formation en médecine ne résoudront selon lui pas le manque de médecins de famille. D’autres solutions seraient plus à même de pallier le problème, notamment de rendre la médecine généraliste plus attractive à travers une augmentation des revenus des médecins généralistes, ou, à l’instar de l’Allemagne, d’attribuer une place à une personne ne remplissant pas les conditions du numerus clausus à la condition qu’elle s’engage à être médecin de campagne pendant 10 ans.
3 Mai 2017
La rigidité des catégories professionnelles dans le domaine médical ne correspond pas à la complexité du système de santé et à la diversité de ses acteur·rice·s. Andreas Gerber-Grote, directeur du département de la santé de la HES de Zurich, propose de développer l’interprofessionnalité et d’assouplir les frontières entre les métiers de la santé. Certaines formations complémentaires qui s’adressent à des membres de professions différentes existent déjà, et permettent de partager les connaissances.
2 Mai 2017
2 Mai 2017
8 Avr 2017
Avec la création de l’Institut de formation à l’enseignement au sécondaire, l’Université de Fribourg souligne l’importance d’un enseignement de qualité.
8 Avr 2017
La Suisse manque de programmeurs. Les compétences deviennent rapidement obsolètes et il est difficile de prévoir quelles seront les compétences recherchées par les employeurs. Une grande offre de formations promettent un apprentissage de courte durée, par exemple à l’ETH Zurich.
7 Avr 2017
L’Université de St-Gall aimerait introduire d’ici 2019 un cursus en informatique, axé principalement sur l’informatique des entreprises et de l’économie. Elle aurait besoin d’un financement supplémentaire de 30 millions de francs pour réaliser cet objectif.
4 Avr 2017
Un tiers des médecins en Suisses ont eu leurs diplômes à l’étranger, un taux qui est même plus haut chez les médecin-assistants. Selon l’association de médecins suisses, la Suisse ne forme qu’un tiers des médecins nécessaires dans le pays. Le Conseil fédéral a accordé l’année passé un financement initial de 100 millions de francs pour la période 2017-2020 pour créer des nouvelles places d’études en médecine. Christine Buillard-Marbach (PDC), vice-présidente et future présidente de la commission de la formation du Conseil national, y voit plusieurs inconvénients. A partir de 2021, les cantons devront assurer la continuité du financement. et de plus, il n’y a pas de plan général pour la formation de médecins. Finalement, elle estime que l’investissement devrait être plus ciblé vers la formation de médecins généralistes. D’autres parlementaires critiquent le manque d’une vision qui va au delà de l’année 2020 et d’un manque de coordination parmi les universités. Certains estiment que le financement ne suffirait « de loin » pas. D’ailleurs, Lino Guzzella a déjà communiqué son intention d’employer une partie de ses étudiants en médecine dans la recherche. Christine Bouillard-Marbach plaide pour la création de « medical schools ». Une telle réforme, largement soutenu dans le parlement, rencontrera probablement de la résistance de la part des médecins et des cantons.
31 Mar 2017
L’Université de Genève lance une formation continue en relations publiques digitales. Philippe Amer-Droz, responsable de la formation, estime que « le métier des relations publiques (RP) a beaucoup évolué ». Afin de répondre au défi posé par la digitalisation des entreprises, ce DAS vise à renforcer les compétences et les connaissances de base des professionnels des RP et à leur fournir des outils numériques.
31 Mar 2017
À la suite des accusations de plagiat portées par un journaliste du Matin à l’encontre d’un professeur en économie de l’Université de Neuchâtel, un procès pour diffamation a eu lieu hier afin de déterminer si le journaliste s’est rendu coupable de calomnies ayant pu conduire à la démission, hier, du professeur incriminé. Le jugement doit être rendu le 10 avril.
27 Mar 2017
En réponse à l’article de Birgit Schmid sur les études genre, paru dans la Neue Zürche Zeitung du 17 mars 2017, Virginia Richter, doyenne de la Faculté de philosophie et d’histoire de l’Université de Berne, objecte que loin d’être des théories déconnectées de la réalité, les études genre sont pragmatiques. De plus, en comparaison internationale, elles sont faiblement institutionnalisées en Suisse et ont tendance à être sous-financées. Elle réfute également la critique de Schmid selon laquelle les études genre ignoreraient les théories établies par les sciences naturelles : en effet, les premières cherchent justement à montrer comment ce qui est établi comme fait et parait naturel s’inscrit dans une différenciation des genres.
27 Mar 2017
Alors que les universités ont de plus en plus tendance à valoriser les formations orientées vers la pratique et ayant une utilité économique directe, les sciences humaines et sociales sont souvent critiquées pour leur manque de pertinence. Pourtant, outre le fait que les diplômé·e·s de sciences humaines et sociales sont généralement bien intégrés au marché du travail, ces dernières se révèlent nécessaires pour la compréhension et l’analyse en profondeur des phénomènes sociétaux, et d’autant plus à l’ère des « faits alternatifs ».