«Le CNRS demande désormais à ses chercheurs et chercheuses d’appliquer la stratégie de non-cession des droits d’auteur lors du dépôt de leurs articles auprès d’éditeurs.»
1 Déc 2022
1 Déc 2022
«Le CNRS demande désormais à ses chercheurs et chercheuses d’appliquer la stratégie de non-cession des droits d’auteur lors du dépôt de leurs articles auprès d’éditeurs.»
30 Nov 2022
Le rédacteur en chef du PME Magazine Thierry Vial, écrit dans l’éditorial: «ID Quantique, fondée à Genève en 2001, est aujourd’hui le leader mondial dans la cryptographie quantique. Les universités de Genève, de Bâle, de Berne, l’EPFZ ou l’EPFL se concentrent chacune sur des spécificités ou des niches. Mais toutes ces hautes écoles, sans exception, partagent la même préoccupation: l’exclusion de la Suisse d’Horizon Europe les empêche désormais de participer aux programmes de recherche dans un secteur hautement stratégique. Un véritable crève-cœur pour nos scientifiques et pour le pays qui, faute de solutions, pourraient le payer cher dans les décennies à venir.»
Et selon Nicolas Brunner, professeur au Département de physique appliquée de l’Université de Genève, « Il reste beaucoup d’incertitudes, notamment concernant les soutiens financiers promis par Berne. Ce revers essuyé alors que les développements quantiques connaissent maintenant une forte accélération est un véritable autogoal. Pour tirer son épingle du jeu, la Suisse doit concentrer ses forces sur ce qu’elle sait faire le mieux, soit la recherche fondamentale.»
28 Nov 2022
Lausanne va accueillir une première mondiale dans la lutte contre le cancer. Un nouvel appareil de radiothérapie, qualifié de révolutionnaire, va être développé conjointement par le CHUV, le CERN et la société de technologie médicale THERYQ.
21 Nov 2022
D’après des chiffres publiés par Times Higher Education (THE), l’Université de Berne passe de la 101ème à la 94ème place dans le classement. Le recteur de l’Université Christian Leumann reste modeste, estimant qu’une montée ou descente de classement est souvent uniquement due à des petits changements qui sont imperceptibles à l’œil du public et que cela ne veut donc pas dire grand-chose.
Winfried Ruigrok, doyen de l’«Executive School of Management» de l’Université de Saint-Gall commente: «Ce n’est pas un secret que des cartels de vote se sont formés et que certaines universités se vantent entre elles.» Il indique qu’il reçoit de temps en temps des e-mails de personnes enseignantes dans d’autres hautes écoles qui lui demandant de citer leur institution comme l’une des meilleures lors de l’enquête de réputation, promettant qu’elles lui rendraient alors la pareille – une pratique qu’il refuse. Il estime par ailleurs que le classement manque de transparence, une accusation que le THE conteste.
21 Nov 2022
La Conférence mondiale sur le climat COP27 qui s’est déroulée en Égypte touche à sa fin. Thomas Stocker, climatologue de l’Univervsité de Berne, déplore qu’aucun climatologue suisse ou expert du changement climatique n’ait été là pour représenter la délégation.
D’après lui, la délégation suisse menée par l’ambassadeur environnemental Franz Perrez aurait dû allier politique et recherche surtout en vue de la renommée de la suisse dans la recherche sur le climat. Cela aurait non seulement été intéressant du point de vue scientifique mais aurait surtout apporté une certaine crédibilité à la suisse. Dans le milieu scientifique Stocker n’est pas le seul à souhaiter que la recherche sur le climat soit davantage entendue. Dans une récente interview avec CH Media, l’économiste de l’environnement Renate Schubert, [professeure émeritée de l’EPFZ], a également exprimé sa crainte que la Suisse ne prenne du retard dans le discours international sans un échange coordonné entre la science et le Conseil fédéral dans son ensemble. Et l’éminent chercheur sur le climat Reto Knutti de l’ETH Zurich pense également que «la coopération entre la politique et la science ainsi que le dialogue avec le public en Suisse ont encore beaucoup à faire».
Géraldine Eicher, responsable de la communication de la délégation suisse, explique quant à elle que la délégation suisse doit être la plus complète possible avec un minimum de personnes afin d’assurer efficacité et de minimiser l’impact écologique durant le transport. Elle précise également que Geraldine Pfluger de l’Université de Genève a été désignée par l’académie suisse des sciences naturelles (SCNAT) afin de représenter la délégation sur les questions scientifiques et qu’il y avait donc bien une représentation du domaine de la recherche au sein de la délégation.
16 Nov 2022
Sabine Süsstrunk, professeure d’informatique et de sciences de la communication à l’EPFL et présidente du Conseil suisse de la science (CSS), revient sur le contenu d’un nouveau rapport du CSS qui préconise un élargissement du conseil et de la politique en temps de crise.
Elle prône notamment la mise en place d’un canal de communication entre le gouvernement et les scientifiques plus rapide et efficace pendant les périodes de crise afin d’être au plus près des crises dès le début. D’après elle, avec l’excellence des groupes de recherche au sein des universités, il serait dommage de ne pas utiliser les données de leurs recherches afin d’améliorer une situation, surtout en matière énergétique. Elle se prononce notamment en faveur d’une task force pour la crise énergétique.
14 Nov 2022
La nouvelle présidente de swissuniversities et rectrice des HES-SO Luciana Vaccaro estime que e risque d’une absence prolongée d’accord-cadre avec l’Europe n’est pas d’assister à l’effondrement soudain du système académique suisse, mais plutôt à sa lente érosion. «Si on ne fait rien, nous allons perdre des projets, des collabo- rations, des réseaux et de l’attractivité», juge-t-elle. «On ne le verra pas tout de suite, mais dans quinze ans.» (Le Côte)
Matthias Leuenberger, directeur suisse de Novartis, estime qu’il a «tout mis en œuvre» pour que la Suisse soit admise cette année encore dans le programme de recherche de l’UE Horizon Europe. «L’objectif n’a pas été atteint», déclare-t’il aujourd’hui. «En 2022, Horizon est terminé». Et il est également sceptique pour les deux prochaines années. Il y aura d’abord des élections en Suisse, puis dans l’UE. Leuenberger voit peu de chances de concessions politiques de part et d’autre. «J’avais pourtant de l’espoir au début de cette année», dit-il. Il ajoute: «[Le programme Horizon Europe] est irremplaçable.» Selon des sondages récents auprès des scientifiques et entreprises, 60% des personnes interrogés estiment que le soutien direct de la confédération n’est pas équivalent au programme européen. 80% évaluent l’encouragement de la recherche moins bien qu’avec Horizon Europe. (Berner Zeitung)
Le président du Conseil national de la recherche Matthias Egger tire également la sonnette d’alarme sur l’exclusion prolongée de la Suisse du programme de recherche Horizon Europe. «Si nous sommes exclus encore plus longtemps, cela nuira aussi bien à la science qu’à l’économie. […] Les entreprises suisses en ont largement profité – maintenant, ce n’est plus possible dans des domaines essentiels», poursuit il. «Si la Suisse n’est plus attractive pour les jeunes talents, cela aggravera tôt ou tard la pénurie de personnel qualifié». (St. Galler Tagblatt, swissinfo)
Par ailleurs, on peut lire dans l’Aargauer Zeitung que l’entreprise argovienne Tiefbohrbär déplace sa production en Allemagne à cause de l’exclusion du programme européen de recherche. (Aargauer Zeitung)
2 Nov 2022
Joël Mesot, président de l’Ecole polytechnique de Zurich, estime que malgré les crises multiples qui se suivent, les Hautes écoles apportent une raison pour rester optimiste.: «Au cours des 200 dernières années, la science a amélioré la vie de millions de personnes dans une mesure difficilement imaginable et nous a apporté la prospérité. Il en sera de même à l’avenir, pour autant que nous parvenions à mettre le progrès scientifique au service de la société.» Mais le président de l’EPFZ ne cache pas sa crainte que la Suisse perde sa position de force si elle reste non-associé au programme Horizon Europe.
Par ailleurs, Joël Mesot estime que l’une des leçons de la pandémie est qu’il y a un réel besoin de dialogue entre la science, la politique et les autorités qui doit être consolidé à terme.
31 Oct 2022
Le «Switzerland Innovation Park Basel Area» est le résultat d’une collaboration entre trois cantons : Bâle-Campagne, Bâle-Ville et du Jura. Il s’agit d’une plateforme pour mettre en réseau les hautes écoles avec des entreprises innovantes qui peuvent transformer des résultats de recherche en produits et services commercialisables, particulièrement dans les sciences de la vie.
Pendant l’inauguration, en présence du Conseiller fédéral Guy Parmelin, le Conseiller d’Etat Kaspar Sutter (Bâle-Ville) a souligné l’importance d’une réintégration suisse dans le programme Horizon Europe.
28 Oct 2022
Une chambre immersive a été inaugurée par la Section de biologie de l’Université de Genève. «Première du genre à Genève et comptant parmi les plus grandes d’Europe, cette pièce permet à dix personnes d’expérimenter, en même temps, la réalité virtuelle dans un processus d’apprentissage collaborat;.
27 Oct 2022
Selon l’article du Bilan, de nombreuses start-ups et entreprises pharmaceutiques en Suisse misent sur le domaine des organoïdes. «Le Campus Biotech a lui aussi mis en place une nouvelle plateforme dédiée aux organoïdes de cerveaux, grâce au financement de 40 millions de francs obtenus auprès de la Fondation NeuroNàa qui s’est engagée pour ces dix prochaines années. Deux nouvelles chaires, l’une portée par l’EPFL et l’autre par l’UNIGE, seront dédiées à ces micro-organes tridimensionnels de tissu cérébral […]. [….] Cette nouvelle plateforme […] permet une continuation du Pôle de recherche national Synapsy, créé en 2010 pour mieux comprendre les déterminants génétiques et environnementaux des grandes maladies mentales.»
10 Oct 2022
Un professeur titulaire de l’Université de Saint-Gall (HSG) est accusé d’avoir enfreint le code de bonnes pratiques en matière de plagiat dans sa dissertation. Le spécialiste des méthodes et détections de plagiat en provenance de Salzbourg, Stefan Weber, parle d’une «une démarche plagiaire délibérée avec intention de dissimulation». Même si jusqu’à preuve du contraire le professeur est considéré comme innocent, l’expert estime que certes certaines citations sont manquantes et cela pourrait être pardonnable, mais qu’à certains endroits il aurait esquissé son opinion personnelle sur un sujet sauf qu’il s’avère que ses conclusions seraient celles d’autres collègues et non les siennes. L’Université dans laquelle le professeur accusé de plagiat a défendu sa thèse a lancé une commission d’enquête en février 2022.
Le professeur en question a rejoint l’Université de Saint-Gall en 2004 après d’avoir terminé sa thèse. Depuis, il aurait publié plus de 400 publications. En 2013 il devient professeur titulaire et récemment, il a pris la direction d’un institut du département d’économie d’entreprise. L’Université de Saint-Gall a mené des enquêtes suite aux accusations sur les travaux qu’il a publiés sur leur plateforme interne de publications et aucun signe de plagiat n’y a été découvert.
4 Oct 2022
Depuis 2016, le FNS finance des projets collaboratifs et interdisciplinaires, principalement dans le cadre du programme Sinergia, qui a largement contribué au développement de cette recherche.
«Le FNS fait maintenant d’autres pas importants : d’une part, nous allons intégrer le programme Sinergia et le budget y afférant dans l’encouragement de projets en 2023, réunissant ainsi la recherche collaborative et interdisciplinaire dans notre instrument principal. Sinergia ne sera pas poursuivi en tant que programme distinct. D’autre part, nous adaptons les conditions d’encouragement de projets : nous facilitons désormais l’accès pour les projets communs portés par plusieurs chercheuses et chercheurs. Dans le même temps, nous allons accroître le budget dédié à cet instrument. Grâce à ce budget plus conséquent et au budget actuel de Sinergia, les fonds disponibles sont globalement plus importants. […] Nous pensons que la diversité des projets et des requérant∙es va augmenter.» (FNS)
30 Sep 2022
«La médecine devra mieux étudier les maladies et les traitements en tenant compte des spécificités liées au sexe. Le National a adopté jeudi par 127 voix contre 54 une motion de commission demandant la mise en place d’un programme national de recherche. […]
Par 100 voix contre 83, le National a toutefois refusé que le Fonds national suisse considère le critère du genre comme condition d’octroi de contributions financières. Le Conseil fédéral reconnaît que les différences liées au sexe ne sont pas suffisamment prises en compte en médecine. Il s’est déjà attelé à la question. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.»
30 Sep 2022
«La Suisse reste le pays le plus innovant au monde et devance les Etats-Unis, qui dépassent la Suède. La Chine se rapproche des dix premiers. Les tensions affectent l’innovation, a dit jeudi l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) à Genève.»
29 Sep 2022
«C’est le moment de l’année où la communauté des chercheurs de Bruxelles demande aux décideurs politiques de veiller à ce que le programme de recherche européen Horizon Europe dispose de suffisamment d’argent en 2023. Comme toujours, la Commission a proposé un budget pour Horizon Europe, les États membres proposent de le réduire et le Parlement s’est levé pour le défendre. Pour 2023, le Conseil souhaite réduire de 663 millions d’euros le budget proposé de 12,3 milliards d’euros et transférer les fonds inutilisés des années précédentes au nouveau partenariat de l’UE dans le domaine des semi-conducteurs dans le cadre de la loi sur les puces.
Pour la communauté des chercheurs, la première priorité est de s’assurer que les 663 millions d’euros restent dans le pot de financement de l’année prochaine. Si le budget est réduit, le programme, déjà surchargé, bénéficiera à un nombre toujours plus restreint de chercheurs et d’innovateurs, ce qui réduira encore ses faibles taux de réussite. Si le Conseil obtient gain de cause, le Conseil européen de la recherche (CER), par exemple, sera amputé de 122 millions d’euros, les actions Marie Skłodowska-Curie (ASCM) de 33 millions d’euros et les infrastructures de recherche de 27 millions d’euros.
29 Sep 2022
«Une nouvelle initiative européenne se propose de faire évoluer l’évaluation de la recherche. Le FNS et swissuniversities, la faîtière des hautes écoles suisses, y prennent part.»
28 Sep 2022
«Alors que le Parlement débat cette semaine des inégalités de traitement entre femmes et hommes, deux spécialistes d’Unisanté plaident pour une exigence accrue du milieu médical.»
23 Sep 2022
«Environ 575’000 animaux ont été utilisés dans des expériences scientifiques en Suisse l’année dernière, ce qui correspond à une hausse de 3% par rapport à 2020. Des opposants à l’expérimentation animale annoncent déjà une nouvelle initiative. L’augmentation générale enregistrée en 2021 est la première en cinq ans.» (Swissinfo)
«Cette augmentation est presque entièrement imputable à des instituts de recherche privée. Hautes écoles, Hôpitaux et industries n’ont pas utilisé plus d’animaux qu’avant.» (RTS: La Matinale)
7 Sep 2022
Pendant la pandémie de coronavirus, le Fonds national suisse (FNS) a engagé plus de 45 millions de francs suisses en faveur de 114 projets de recherche sur le Covid-19. Il tire un bilan des recherches financées.