Sacha Zala, historien et Directeur du centre de recherche Dodis, réagit contre la réorganisation des financements du Fonds national Suisse. Il argue que le FNS «[ignore] les besoins des sciences humaines et sociales» et que «sa politique d’encouragement s’oriente vers les sciences naturelles, dont les objectifs et les critères sont inadaptés à nos disciplines» et propose de dissoudre et de reconstruire l’organisation, soit en trois fondations (sciences naturelles et de l’ingénieur, biologie et médecine, sciences humaines et sociales) soit en plusieurs fondations qui encouragent des projets, des carrières ou des infrastructures (ce qui inclut la publications de textes et de sources et de bases de données), et que cela soit le parlement qui décide sur le financement des fondations. «Nous serions obligés de démontrer de manière convaincante que nous faisons de la recherche pertinente et de qualité et nous ne serions plus soumis à la bureaucratie autoritaire du FNS.» (NZZ am Sonntag)
Benedetto Lepori, Professeur à l’USI (Università della Svizzera italiana) et membre du conseil du FNS répond que «le choix [de la réorganisation] est lié à une situation financière tendue». (RSI)