«Il y a trente ans, annonçant la création des HES, la maturité professionnelle a bouleversé le système éducatif suisse. Pionnier, Vaud a délivré ses premiers diplômes fédéraux en 1994.»
30 Oct 2024
30 Oct 2024
«Il y a trente ans, annonçant la création des HES, la maturité professionnelle a bouleversé le système éducatif suisse. Pionnier, Vaud a délivré ses premiers diplômes fédéraux en 1994.»
7 Oct 2024
Le Matin Dimanche donne la parole à Martin Vetterli, futur ex-président de l’EPFL, le temps d’une interview. Pour le scientifique, les investissements dans l’éducation devraient être «assurés» par le politique, car pour lui «la gratuité et la qualité de la formation sont à l’origine de la prospérité de la Suisse». Il plaide donc pour un «un grand débat national sur le financement de l’école publique».
Quant au futur de l’EPFL, Martin Vetterli explique que les domaines de recherches privilégiés pour ces prochaines années sont : les sciences de l’environnement «soit tout ce qui a trait aux solutions technologiques pour limiter le réchauffement climatique», les interfaces entre les sciences de la vie et l’ingénierie, les sciences fondamentales, ainsi que l’IA. Pour le scientifique, ce qui distingue la contribution humaine de celle d’une intelligence artificielle, c’est l’originalité.
30 Sep 2024
Certain-es étudiant-es contractent des prêts de formation afin de financer leurs études. Selon Marie Hallmann, responsable communication de la fondation Educa Swiss, il y a une «forte croissance» de la demande. « Pour l’autrice de l’article, cette tendance interroge sur l’efficacité des systèmes de bourses cantonales.»
26 Juin 2024
La Confédération souhaite que les Écoles supérieures (ES) puissent décerner des diplômes de «professional bachelor» ou de «professional master», comme il y en a en Allemagne et en Autriche. En 2023, des représentants de la Confédération, des cantons et des partenaires sociaux ont ouvert la voie à l’élaboration d’un projet de consultation.
Alors que l’introduction des suppléments au titre est surtout souhaitée par les actrices de la formation professionnelle, les hautes écoles restent sceptiques et craignent des confusions. C’est pourquoi la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) a décidé de ne pas prendre position : « Les discussions n’ont pas permis de trouver une majorité claire ». Le Directeur de l’instruction publique du canton de Lucerne Armin Hartmann regrette que la formation professionnelle ne reçoive pas assez l’estime qu’elle mérite.
swissuniversities craint que la maturité professionnelle puisse être dévalorisée avec les nouveaux titres, car il serait possible d’obtenir des diplômes de bachelor et de master avec les suppléments au titre sans avoir préalablement obtenu une maturité professionnelle.
21 Juin 2024
La Conférence des directrices et directeurs de l’instruction publique CDIP a «adopté le plan d’études cadre national pour les écoles de maturité gymnasiale. Il entrera en vigueur le 1er août 2024 et remplacera le plan d’études cadre actuel, qui date de 1994.» Il renforce la comparabilité des exigences à l’échelle nationale.
«Quant à la mise en œuvre concrète, les cantons ont jusqu’au début de l’année scolaire 2029/2030 pour appliquer les nouvelles dispositions. Les cantons de Berne (partie francophone), du Jura, de Neuchâtel et de Vaud, qui doivent compter avec le passage à une formation gymnasiale en quatre ans, disposent au maximum de dix ans pour ce faire.»
23 Mai 2024
En Suisse, le taux de maturité varie selon les cantons, entre 12,9% dans le Canton Schaffhouse et 33,6% à Genève. «Des différences aussi importantes dans le taux de maturité sont tout simplement impossibles à qualité égale», juge le Conseiller d’Etat Jakob Stark (UDC, TG). Le fait que l’EPFZ, par exemple, ait déclaré la première année comme année d’essai en serait une bonne preuve, estime-t-il. Il prose donc l’introduction d’un numérus clausus pour les personnes qui ont fait leur maturité dans un canton avec un taux de maturité qui excède 20% (ce qui correspond à environ la moitié des cantons).
Dans sa réponse à l’intervention de Jakob Stark, le Conseil fédéral reconnaît certes qu’il y a une évolution vers une qualification plus élevée. Mais il n’y avait pas de preuve qu’un taux élevé de maturités se fasse au détriment de la qualité de la formation gymnasiale. L’augmentation du nombre de gymnasiens ne s’accompagnerait pas non plus d’une baisse du taux de réussite des études. Par ailleurs l’éducation est une compétence des cantons. De plus, le Conseil fédéral tient au principe de l’accès sans examen aux universités – des examens d’admission obligatoires seraient en contradiction avec ce principe.
3 Mai 2024
«Comme les manifestations étudiantes contre la guerre du Vietnam ont favorisé l’élection de Nixon en 1968, celles pro-palestiniennes d’aujourd’hui pourraient profiter à Donald Trump, écrit le politologue Daniel Warner»
10 Avr 2024
Eduard Kaeser, physicien et docteur en philosophie, aborde la relation entre l’être humain et la technologie. En particulier il se penche sur la question de l’écriture et de sa transformation avec l’émergence de l’outil ChatGPT.
L’auteur explore la question à travers la position qu’avait Platon sur l’écriture: «Platon, on le sait, n’avait pas une grande estime pour la parole écrite. L’écriture ne parle pas en retour […]. L’écriture «ne donne aux élèves […] que l’apparence de la sagesse, pas la vérité elle-même. Ils entendent […] beaucoup de choses sans véritable enseignement et pensent maintenant être devenus très savants, alors qu’ils sont le plus souvent ignorants et en outre difficiles à traiter, parce qu’ils se croient sages au lieu de l’être […]».» Cette critique est élargie aux générateurs de textes tels que ChatGPT, qui fournissent également «l’apparence de la sagesse […] sans véritable enseignement».
Selon l’auteur, «[u]n monde post-littéraire s’ouvre à nous, dans lequel la maîtrise de l’écriture, technique culturelle vénérable, semble perdre de son importance». Ainsi, la position de Platon, selon lequel «le dialogue est la forme d’expression la plus élevée», est réaffirmée et l’auteur indique que «la véritable performance ne réside pas dans l’écriture, mais dans la lecture [et l’interprétation]». L’auteur propose ainsi qu’une des missions de l’éducation soit davantage axée sur l’interprétation des textes plutôt que sur leur production. Selon Monsieur Kaeser, il faut donc repenser la relation avec la technologie et l’écriture dans le contexte actuel de l’éducation, en valorisant les leçons de Platon sur l’importance du dialogue.
5 Mar 2024
«Frédéric Borloz présente ce matin les «défis et opportunités» de l’allongement du cursus gymnasial. Une centaine de nouvelles classes devront ouvrir.»
10 Jan 2024
«[…] [L]e Grand Conseil [genevois] doit étudier la demande d’augmentation substantielle de l’enveloppe cantonale attribuée à [l’Université de Genève (UNIGE)]. Pour 2024-2027, la subvention cantonale augmenterait par paliers ( jusqu’à 25,5 millions de plus), pour atteindre 405 millions de francs par an en 2027, sur un budget total de 840 millions.»
L’UDC suggère de taxer davantage les étudiant·es étrangers·ères. Selon Vincent Schaller, membre du comité de l’UDC, «[a]vant de faire appel au contribuable genevois, il faut davantage ponctionner les étudiants étrangers […]». Pour Jean-Philippe Leresche, Professeur de l’Université de Lausanne, «[n]ombre d’étudiants renoncent déjà à la Suisse en raison de son coût de la vie très élevé.» En outre, Marco Cattaneo, porte-parole de l’UNIGE, rappelle que «la Confédération alloue de l’argent pour chaque étudiant, d’où qu’il vienne. Sur les 71 millions de la subvention fédérale annuelle, le total des étudiants étrangers fait gagner près de 30 millions à l’UNIGE.»
6 Déc 2023
«Les élèves suisses sont parmi les meilleurs en Europe et même au monde, mais leur bon classement reflète surtout la chute des résultats dans les autres pays. C’est ce qui ressort de l’étude PISA 2022 publiée mardi. Les petits Helvètes sont 8e en maths et 14e en sciences, sur un total de 81 pays analysés.»
8 Nov 2023
Un texte ayant récolté 153 signatures a été envoyé à la direction de l’école d’avocature, demandant «une révision du barème d’admission.»
«[C]ette formation, qui n’existe qu’à Genève, avait été instaurée pour juguler […] l’hécatombe aux examens du barreau, la dernière étape avant la pratique de la profession. […] Ce passage obligé a infléchi la courbe de l’échec de 4% (de 6,6% à 2%).» Les reproches qui lui sont adressés sont pluriels. Tout d’abord, «les conditions de l’examen elles-mêmes qui pèchent par leur opacité et mettent après deux tentatives les étudiants en échec définitif. À la session de septembre, plus de 67,5% ont échoué.» Puis, les frais d’écolage de 35’000 CHF et le fait que «contrairement à ce que prétend la direction de l’ECAV, la formation ne raccourcit pas systématiquement de six mois la durée du stage qui s’effectue dans une étude d’avocat.»
«Yvan Jeanneret, président de l’Ecole d’avocature déclare que «L’ECAV ne peut malheureusement assurer la réussite de tous, l’échec, source de frustration légitime, faisant partie de toute formation.» […] En ce qui concerne la durée du stage, elle est comme le prévaut la loi de 18 mois au minimum. L’ECAV n’a pas la charge d’organiser et de cadrer les modalités du stage ni d’intervenir dans les rapports contractuels entre maîtres de stage et stagiaires. À noter que le montant de l’écolage n’est pas non plus du ressort de l’école mais de celui du Conseil d’Etat.»
3 Oct 2023
Les professeur·es semi-généralistes c’est «une catégorie hybride de profs dont le cursus de quatre ans à la HEP n’a existé que dix ans, entre 2001 et 2011 – la dernière volée ayant commencé ses études en 2007». Aujourd’hui les semi-généralistes sont encore 367 à exercer et témoignent être «coincés dans ce statut». En effet, «[c]es derniers sont moins bien payés que leurs collègues titulaires d’un master [et] ont trois périodes d’enseignement de plus à leur horaire pour un plein temps». Ces différences n’étant pas nouvelles, «[e]ntre 2011 et 2014, le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle (DEF) avait en effet proposé à ceux qui le souhaitaient d’obtenir ces fameux crédits manquants en suivant une formation complémentaire à l’Université de Lausanne», opportunité saisie par soixante enseignant·es, afin de changer de catégorie salariale. Gregory Durand, Président de la Société pédagogique vaudoise (SPV), affirme néanmoins que beaucoup de semi-généralistes «n’étaient pas en mesure d’accéder à cette passerelle».
Les tensions augmentent puisqu’une nouvelle filière vient de débuter à la HEP. «Laquelle, s’étalant sur cinq ans, formera des profs qui seront, dès 2028, engagés aux conditions salariales des maîtres «masterisés» […]. Les syndicats d’enseignants interpellent le Département de la formation (DEF) et la Haute École pédagogique (HEP), relayant la grogne des maîtres semi-généralistes […], [et] demandant l’ouverture de négociations en faveur des semi-généralistes […]. Des discussions vont en effet débuter ce mois entre les parties concernées».
28 Sep 2023
Le magazine spécialisé Times Higher Education (THE) a publié son classement, le «THE World University Ranking», qui place «trois hautes écoles suisses […] dans le top 100 des meilleures hautes écoles du monde […]. L’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich) est la haute école la mieux placée en Suisse. Comme l’année dernière, elle occupe la onzième place dans le classement pour l’année 2024. Elle est ainsi la meilleure université d’Europe continentale». L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) «a gagné huit places par rapport au dernier classement et occupe la 33e place». Finalement, l’université de Zurich gagne deux places par rapport au dernier classement et occupe ainsi la 80e place.
20 Sep 2023
Un bachelor inédit en Suisse romande a accueilli hier sa première volée, une centaine d’étudiant∙es, à la Haute école pédagogique (HEP) de Lausanne. D’une durée de 5 ans, il a été créé afin de d’anticiper une pénurie d’enseignant∙es au secondaire 1, chez les 12-15 ans. Il permet d’enseigner quatre branches différentes (aujourd’hui rares sont les professeur∙es qui peuvent enseigner plus de deux matières) et il n’y aura «plus besoin de fréquenter l’université», tout se déroulera à la HEP, du bachelor au master. «Un modèle qui a déjà fait ses preuves en Suisse alémanique» précise la journaliste. (La Matinale)
«La Société pédagogique vaudoise se montre quant à elle plus mitigée sur l’intérêt de ce nouveau cursus. «Plutôt que de créer une nouvelle formation, nous aurions préféré former les enseignants déjà sur le terrain à de nouvelles disciplines» argumente son président Grégory Durand. «Il sera maintenant intéressant d’analyser le nombre d’étudiants dans les autres filières: par exemple le nombre d’étudiants pour le primaire pour les élèves de la cinquième à la huitième année a-t-il diminué?» [Il] estime que cette donnée est importante afin de s’assurer que la nouvelle formation permettra bien de lutter contre la pénurie d’enseignants en ne déplaçant pas les étudiants entre les différentes filières.» (RTS Info)
12 Sep 2023
Le test d’entrée aux facultés de médecine et d’odontologie en Italie s’est déroulé, pour la première fois, sur plusieurs jours et en deux sessions. Conséquence: «certains étudiants ont pu découvrir les questions partagées sur Telegram, en payant 20 euros […]. Le cabinet d’avocats Leone-Fell & C. a déposé une plainte soulignant des anomalies dans le processus de sélection. Le ministère des universités lui-même a déclaré vouloir comprendre ce qui s’est passé. […] [L]e tribunal administratif régional du Lazio pourrait annuler l’ensemble du cycle de sélection et reporter l’année académique».
5 Sep 2023
Le système éducatif états-unien est loin d’être méritocratique. C’est ce que montre une étude de l’Université de Harvard et une des causes seraient les admissions «Legacy», lorsque les universités américaines privées donnent la préférence aux enfants d’ancien·nes diplômé·es. En effet, «[s]i une personne issue d’un milieu aisé pose sa candidature à l’alma mater de son père ou de sa mère, ses chances d’être admise sont jusqu’à sept fois plus élevées que celles d’aspirants aussi doués issus de milieux plus modestes. Les étudiants «Legacy» issus de milieux plus pauvres ont deux fois plus de chances d’être admis». La pratique des admissions «Legacy» a longuement été justifiée par les universités comme moyen de «renforcer le sentiment de communauté et à motiver les anciens diplômés à soutenir leur alma mater par des dons». Néanmoins, ces dernières années les admissions «Legacy» subissent de plus en plus de pressions, ce qui a amené une centaine d’universités à abandonner cette pratique.
La préoccupation liée à l’abandon des admissions «Legacy» est principalement de caractère financier: si «[l]es universités qui ont renoncé à des autorisations «Legacy» n’ont pas encore connu de difficultés financières […], les conséquences pourraient se faire sentir à long terme». Mais continuer cette pratique semble encore moins justifiée puisque la Cour suprême a décidé en juin que l’admission préférentielle des candidats non-blancs dans les universités est anticonstitutionnelle et contraire au principe d’égalité.
Du coté du milieu politique, «les démocrates ont à nouveau déposé au Congrès un projet de loi visant à [interdire les admissions «Legacy»]. Des républicains […] soutiennent également cette proposition. La méthode renforce les privilèges au lieu de créer des opportunités, a critiqué le président Joe Biden».
30 Août 2023
Le chef du Département de l’enseignement et de la formation professionnelle, Frédéric Borloz, a pris la décision d’interdire les débats politiques dix semaines avant les élections dans les lieux de formations sur le sol vaudois. Cette interdiction ne s’applique qu’aux élections, pas aux votations. M. Borloz explique que «[l]es débats dans les écoles sont importants pour former les jeunes à la citoyenneté, mais ils ne peuvent pas être organisés «n’importe quand».» Ainsi, les débats politiques restent possibles «avant la période de dix semaines précédant une élection, ou après cette élection». M. Borloz ajoute «qu’une directive allait être envoyée dans les lieux de formation vaudois». (Le Courrier)
Le socialiste Romain Pilloud explique qu’au début de l’été une lettre a été remise à M. Borloz demandant «si le département pouvait encourager les établissements à organiser les débats pour inviter les candidats de tous les partis». M. Pilloud explique qu’un «non» était attendu, mais il affirme que cette «interdiction formelle» est «hallucinante». Néanmoins, Frédéric Borloz justifie sa décision en s’appuyant sur la loi sur l’enseignement obligatoire «qui impose la neutralité de l’enseignement et donc de tel débat. L’interdiction vaut aussi pour le secteur post-obligatoire».
Florence Bettschart-Narbel (PLR) salue la décision de M. Borloz et explique que les candidat·es qui participent aux débats politiques organisés en période électorale ont le but de convaincre le public à voter pour eux, ce qui se traduit par l’école comme lieu de «propagande» et non comme lieu neutre. La neutralité est, selon elle, mise en danger du moment où «il n’y a pas tous les candidats» qui participent aux débats à l’école.
Et en dehors du canton de Vaud ? «Dans la plupart des cantons romands les lieux de formation accueillent des débats politiques, mais à différentes conditions : à Neuchâtel, le canton ne s’en mêle pas. Les écoles se chargent des organisations à condition que l’équilibre politique soit garanti. En Valais, un lycée-collège a accueilli récemment un tel débat. À Fribourg aussi, c’est possible, et même encouragé pour intéresser les jeunes à la vie politique. Et cela aussi en période électorale. Ces rencontres sont organisées par les directions des écoles ou les enseignants, mais pas par les partis politiques. À Genève, c’est plus strict. C’est «oui» aux débats organisés par des partis ou des enseignants avant les votations, mais «non» avant une échéance électorale». (Forum)
30 Août 2023
Le Conseil fédéral a fixé, dans une ordonnance, la durée de la formation gymnasiale à 4 ans minimum. La Ligue vaudoise écrit dans un communiqué que «[s]ur la forme, la décision de la Confédération outrepasse ses compétences. Si le Conseil fédéral envisage d’intervenir dans la sphère de compétence des cantons, il doit s’appuyer sur une base légale formelle, soumise au référendum facultatif». (24 heures)
En outre, la Ligue vaudoise estime que rallonger la durée de la formation au gymnase d’une année pour les cantons de Vaud, de Neuchâtel et du Jura est «inutile, inopportun et coûteux». Pour ces raisons, la Ligue vaudoise «a déposé hier un recours au Tribunal fédéral (TF) contre le gymnase en quatre ans». (Le Temps)
23 Août 2023
Dans les cantons de Vaud, de Neuchâtel et du Jura, le gymnase passera de trois à quatre ans et Alain Moix, Enseignant au secondaire I, donne son avis sur ce changement. Il explique que «[l]a nouvelle première année consisterait en une mise à niveau permettant de poursuivre sans redoublement les trois années suivantes […], [et que] [c]ela devrait même entraîner une amélioration du niveau final des étudiants en voie maturité avec une conséquence positive sur le taux de réussite de la première année du bachelor».