«Erreurs de calcul, délais interminables. De nombreux étudiants vaudois ont pointé du doigt le travail de l’Office cantonal des bourses d’études et d’apprentissage.»
11 Oct 2024
11 Oct 2024
«Erreurs de calcul, délais interminables. De nombreux étudiants vaudois ont pointé du doigt le travail de l’Office cantonal des bourses d’études et d’apprentissage.»
30 Sep 2024
Certain-es étudiant-es contractent des prêts de formation afin de financer leurs études. Selon Marie Hallmann, responsable communication de la fondation Educa Swiss, il y a une «forte croissance» de la demande. « Pour l’autrice de l’article, cette tendance interroge sur l’efficacité des systèmes de bourses cantonales.»
25 Sep 2024
«[U[n postulat déposé au Grand Conseil par Yannick Maury (Vert·e·s) et Guy Gaudard (PLR) demande au Conseil d’Etat des chiffres précis sur la précarité étudiante régulièrement relayée par la presse. […] Toutefois, en se basant sur l’augmentation des demandes de bourses des étudiant ·es de l’UNIL et de l’EPFL, les députés estiment la situation «alarmante».»
23 Mai 2024
Une motion de Marie Levrat (PS, Vuadens) et Savio Michellod (PLR, Granges) demandait que la loi sur les bourses et les prêts d’études soit adaptée, selon les quatres exigeances suivantes : «Premièrement, les forfaits d’entretien et de logement doivent être adaptés à la hausse […]. Deuxièmement, les deux parlementaires souhaitaient que la situation financière des parents ne joue plus aucun rôle à partir d’un certain âge des boursiers […]. Troisièmement […] [l]a limite d’âge [pour obtenir une bourse] devrait être relevée à 45 ou 50 ans […]. Quatrièmement, […] [les deux parlementaires demandent que] les personnes admises à titre provisoire (permis F) et les personnes à protéger (permis S) […] reçoivent [une] bourse.»
Finalement, le Grand Conseil fribourgeois s’est prononcé en faveur de l’augmentation des forfaits d’entretien et de logement et de l’ouverture des bourses d’études aux personnes titulaires d’un permis F ou S, mais a refusé les deux autres demandes.
19 Déc 2023
«Près de 4000 étudiants vaudois galèrent en attendant désespérément de savoir s’ils toucheront une bourse»
12 Déc 2023
«La précarité étudiante est une réalité en Suisse même si elle est plutôt cachée. En 2022, ils étaient près de 45’000 à recevoir une aide financière. Si les montants de ces aides augmentent, il n’y en a pas pour tout le monde.»
Pour la situation à Genève, Jean-François Stassen, le responsable scientifique de l’Observatoire de la vie étudiante de l’Université de Genève, dévoile: «Si les étudiants disposent de ressources d’insertion dans la société genevoise, ce qu’ils reçoivent comme aide permet de s’en sortir. Ce qui fait que souvent, les étudiants qui ont le plus de mal sont les étudiants éloignés de la société locale, en particulier les étudiants étrangers, qu’on va retrouver beaucoup plus dans ces situations de précarité », dévoile Jean-François Stassen, le responsable scientifique de l’Observatoire de la vie étudiante de l’Université de Genève.
4 Déc 2023
A cause notamment, des loyers excessifs, des assurances maladie et du renchérissement du coût de la vie, les demandes de bourses d’étude ont augmenté de 10% en 2023. «Pour Romain de Sainte Marie, du service des aides financières et emplois étudiants de la Division de la formation et des étudiants (DIFE), le phénomène doit néanmoins s’observer sur le long terme. «Les chiffres ont explosé durant le Covid»».
29 Sep 2023
«Depuis quatre rentrées, la loi genevoise permet aux candidats à la reconversion professionnelle d’obtenir une bourse d’études.[…] [L]e canton propose une bourse destinée à celles et ceux qui veulent changer de métier.» Cette aide est dotée d’un plafond de 40’000 CHF.
«En l’espace de trois rentrées, le canton a reçu 299 demandes et en a validé 134 […]. Plus d’un tiers des bénéficiaires ont quitté le milieu de l’art et de la culture […] la gestion et l’administration, et, dans une moindre mesure, les sciences. L’exode de personnel observé dans le secteur de la santé ne décourage visiblement pas les vocations puisqu’un tiers des bourses validées le sont dans ce secteur. Il devance l’enseignement et le social au palmarès des domaines les plus prisés.»
21 Sep 2023
«Du côté de l’UNIL, au semestre dernier, les aides financières octroyées ont ainsi augmenté de 32% par rapport à 2022, passant de 264 à 348 et les bourses ont bondi de 60%, passant de 35 à 56. […] Pour l’année académique 2022- 2023, l’EPFL quant à elle a accordé des bourses sociales pour un montant total de 2,1 millions de francs, couvrant 237 bénéficiaires. Des chiffres relativement stables par rapport à l’année précédente, mais en nette hausse par rapport à l’année 2020-2021, ou l’enveloppe était encore de 1,4 million pour 223 personnes.» Fait surprenant, il se trouve que les demandes faites à l’Etat de Vaud «n’ont pas pris l’ascenseur.»
Le nombre d’étudiant∙es, qui n’a pas beaucoup augmenté depuis 2020, ne serait pas la cause de l’augmentation des demandes. Selon Cédric Rychen, directeur du Service des affaires sociales et de la mobilité étudiante de l’UNIL, c’est l’inflation le problème.
15 Sep 2023
10’000 étudiant∙es font leur rentrée lundi prochain à l’Université de Fribourg. L’institution dévoile dans un communiqué de presse les résultats d’une enquête sur le bien-être, menée en mars de cette année. Le résultat est le même que la précédente étude, effectuée en 2021 : il semblerait que 84% de la communauté estudiantine se déclare satisfaite de leurs études.
«Par rapport à la dernière étude, c’est surtout le sentiment d’intégration qui grimpe en flèche: 71,3% des étudiants disent se sentir intégrés contre 43,5% en 2021. «Les rencontres sur le campus plutôt que seulement via un écran d’ordinateur ont en outre un effet positif sur la motivation, qui est passée à 77% (63,9% en 2021)», ajoute l’Université de Fribourg.»
Autre raison pour l’Unifr de se réjouir, les «12,6 millions de francs qui seront versés à différents projets de recherche sur les cinq prochaines années par le Fonds national suisse (FNS)», ce qui équivaut à sept bourses, un «beau succès institutionnel».
4 Sep 2023
Julia Klein, étudiante en soins infirmiers, voit l’obtention de sa bourse retardée car «[l]es autorités fiscales thurgoviennes ont introduit un nouveau logiciel en 2022» et que les déclarations d’impôts ne peuvent être traitées dans les temps. Puisque la jeune femme étudie à plein temps, elle ne peut pas travailler à côté et ne peut pas se reposer non plus sur ses parents pour financer ses études.
Le service des bourses ne sait pas combien d’étudiant∙es sont touché∙es, mais assure que les bourses ne sont pas rejetées. Elles seront versées rétroactivement une fois «les documents manquants fournis.» Julia Klein n’avait pourtant pas été informée de cette option auparavant.
15 Août 2023
Le canton d’Argovie va revoir le système de bourses d’études «afin de contribuer le plus possible à la lutte contre la pénurie de personnel qualifié». Parallèlement, un postulat d’Adrian Schoop, Député libéral-radical, demande que «le montant des différentes bourses [dépende] du domaine d’études ou de l’importance de la demande sur le marché du travail». Ainsi, Monsieur Schoop pense que «[c]omme les bourses sont de l’argent des contribuables, elles doivent être investies de manière à produire un effet. Ce n’est pas le cas pour de nombreuses disciplines des sciences humaines et sociales». Selon le Député «un échelonnement des contributions pourrait inciter les étudiants à suivre des études très demandées sur le marché du travail», comme le domaine de la santé et les branches MINT (mathématiques, informatique, sciences naturelles et techniques).
6 Juil 2023
Le Conseil d’Etat de Genève a pris la décision d’adapter les bourses d’étude à l’augmentation des coûts de la vie, pour le niveau secondaire II (de 12’000 à 12’550 chf par an), le niveau tertiaire (de 16’000 à 16’740 chf par an) et en cas de reconversion professionnelle (40’000 à 41’830 chf par an).
5 Avr 2023
Jacques Neirynck, ancien Conseiller national du PDC Vaud (qui s’appelle maintenant Le Centre) et professeur émérite de l’EPFL, s’oppose à la proposition d’Avenir suisse d’introduire un remboursement rétroactif des frais d’études. «Cela revient à privatiser les hautes écoles, c’est-à-dire à se conformer au modèle des universités américaines.», juge-t-il.
29 Mar 2023
La Conseillère aux Etats Céline Vara (NE, Verts), présidente de Dette conseils Suisse, s’inquiète de la situation financière des jeunes en formation ainsi que pour leur santé mentale: 80% des étudiant-e-s travaillent pour financer leur formation. Elle regrette par ailleurs qu’il y ait «peu d’études récentes qui permettent de chiffrer la précarité estudiantine».
27 Oct 2022
L’Association étudiante ADEPSY des étudiants en psychologie a mené une étude sur la santé mentale des étudiant-es de l’Université de Genève entre l’automne 2021 et le printemps 2022. Le sondage montre l’impact de l’isolation et du manque de ressources durant la crise sanitaire. Le sondage avait relevé que 61% des des étudiant-es souffrent d’anxiété, 55% ont des troubles du sommeil et 39% se sentent tristes, déprimés ou désespérés et 11% ont des pensées suicidaires.
Face à cette situation, l’association étudiante a lancé une campagne qui a pour but de sensibiliser et de réunir sur un seul site les ressources disponibles dans les Cantons de Genève et Vaud ainsi qu’en France voisine (aides financières, aide psychologique, sports et culture) aux étudiants qui en ont besoin.
11 Oct 2022
A cause de la hausse du coût de la vie, la précarité des étudiants dans le Canton Vaud s’aggrave. La secrétaire générale de la FAE Hannah Wonta avance que l’association a déjà octroyé la moitié de son fonds de solidarité auquel chaque étudiant peut avoir recours une fois par an.
Dans le Canton de Vaud, la Fédération des associations étudiantes (FAE) et les syndicats SUD-ep et SSP-étudiant-e-s réclament une hausse de 5 à 6% des rémunérations des personnes en formations, bourses, salaires ou prestations sociales, tout comme des aides pour la nourriture, le logement et les transports. Une manifestation se déroulera ce jeudi le 13.10.2022 devant le Département des finances à Lausanne.
5 Oct 2022
Deux étudiant-es de l’Université de Neuchâtel témoignent de leur situation précaire et de son influence sur leurs études. L’un dit : «Pour mes études […], c’est compliqué. J’ai jamais acheté des livres pour l’Uni parce que ça coûte trop cher. Soit je les trouve piratés, soit on me les prête ou alors je ne lis juste pas. Être un étudiant précaire, c’est une charge mentale constante, une hiérarchisation permanente de ses besoins.». A l’Université de Neuchâtel, le service d’aide de l’Université a déjà dépassé son budget pour l’année 2022. Le bureau doit faire ses choix. «Actuellement, nous devons prioriser les étudiants en fin de cursus, avec des soucis de santé ou une famille à charge», explique Géraldine Renggli. En cause, «l’explosion des besoins durant la période Covid, qui a occasionné une sur-sollicitation du fonds de l’aide sociale.»
La Fédération des étudiant-es neuchatelois-es (FEN) constate une augmentation constante du nombre et du montant des demandes des étudiants. «Nous avons déjà reçu plus d’une vingtaine de demandes pour une somme totale de 20’000 francs.», affirme son président Emile Blant, qui, en tant que député Vert, a déposé un postulat au Grand Conseil : le Conseil d’État devra rendre un rapport sur la situation financière des étudiant-es neuchâtelois.
7 Sep 2022
«L’inflation pousse de nombreux Suisses et Suissesses vers des situations très critiques. Les prix de l’énergie grèvent les budgets les plus modestes, tandis que ceux de certaines denrées alimentaires augmentent aussi. Associations et organisations caritatives sont à pied d’oeuvre pour contenir les dégâts. […] À Lausanne, la Fédération des associations d’étudiants de l’Unil (FAE) a entamé des démarches auprès de la direction et des partenaires de l’université, notamment des cafétérias, «pour s’assurer que les plats ne subiront pas l’inflation que l’on peut constater dans les supermarchés», explique son coprésident Pedro Duarte. À l’échelon national, l’Union des étudiant-e-s de Suisse (UNES) se prépare aussi depuis le début de l’été. Elle portera à Berne une résolution qui comprend plusieurs revendications, notamment une adaptation des bourses d’études ou la protection des prix des logements d’étudiants.»
2 Mai 2022
L’Association générale des étudiants de l’Université de Fribourg a envoyé une lettre ouverte aux politiciens fribourgeois. Une des problématiques énoncées est la précarité étudiante, qui, selon une étude menée en 2021, toucherait 27,3 % d’étudiant-es, ainsi que leur santé mentale qui s’est dégradée due à la pandémie.
Les co-président-es de l’association étudiante disent dans un entretien: «Nous avons peur que le sondage qui sera publié en 2022 soit encore plus alarmant. […] Il faut que les instances politiques financent davantage unisocial (le service qui s’occupe des questions sociales) et le service psychologique ainsi que le bureau de l’égalité, qui sont surchargés.»