25 Mai 2023
Thème: Brexit
24 Avr 2023
«La Grande-Bretagne veut un rabais spécial Brexit pour réintégrer les projets scientifiques de l’UE»
La Commission Européenne confirme que le Royaume-Uni (ne faisant plus partie du programme Horizon Europe depuis 2020, mais n’étant qu’un pays tiers) ne devra pas payer «des frais de participation rétroactifs pour les deux années qu’il a manquées dans le cadre de l’initiative de financement actuelle Horizon Europe». Néanmoins, le Royaume-Uni demande aussi que les «impacts résiduels» soient pris en compte, vu que les chercheur·es anglais·es ne sont plus à la tête de projets dans le programme Horizon Europe. L’Union Européenne ne souhaite pas traiter différemment un pays tiers des autres, mais une partie du gouvernement anglais montre l’envie d’abandonner toute collaboration avec le programme Horizon Europe et créer un Programme mondial de recherche britannique.
12 Avr 2023
Le plan B britannique dans le cas d’un échec des négociations pour une réassociation au programme Horizon Europe
Le gouvernement britannique a publié le plan B pour un programme de recherche destiné à remplacer la participation à Horizon Europe en cas d’échec des négociations d’association. Les 14,6 milliards de livres sterling qui auraient été affectées à Horizon Europe seraient investies dans le programme Pioneer pour soutenir la science, la recherche, la technologie et l’innovation, si le Royaume-Uni n’est pas en mesure de conclure un accord d’association dans des « conditions équitables et appropriées ».
28 Fév 2023
L’accord sur l’Irlande du Nord ouvre la porte à des discussions «immédiates» sur l’association Royaume-Uni Horizon Europe
La Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déclaré que les travaux visant à associer le Royaume-Uni au programme européen de recherche et d’innovation Horizon Europe commenceront «immédiatement», dès que l’accord plus large entre Bruxelles et Londres sur le protocole d’Irlande du Nord, dévoilé le 27.02.2023, sera mis en œuvre. Cet accord, baptisé Windsor framework, a été salué comme une «bonne nouvelle pour les scientifiques et les chercheurs de l’UE et du Royaume-Uni».
«Et si nous parvenons à un accord après une telle acrimonie, il sera certainement possible pour la Suisse et l’UE de s’unir également, pour le bien de l’Europe!», a déclaré Jan Palmowski, secrétaire général de la Guilde des universités européennes de recherche dans Science Business.
Stephan Israel, journaliste du Tages-Anzeiger, est plus sceptique: La Suisse perdrait «un allié dans la compétition des meilleures places de recherche» avec une réassociation de la Grande-Bretagne au programme Horizon Europe.
16 Déc 2022
Les défis de 2022
Nature passe en revue les grands sujets traités par le journal en 2022 comme par exemple:
- La guerre en Ukraine et les conséquences pour la sciences
- Les avancées du mouvement Open Science
- Les conséquences du Brexit
- Des sondages (inquiètantes) sur l’harcèlement de doctorant-es en Suède
- conditions de travail
- Brexit
- open science
- harcèlement sexuel et sexisme
- harcèlement moral – mobbying
- politique – Russie
11 Nov 2022
«Noces scientifiques entre Berne et Londres»
Le Royaume-Uni et la Suisse étant exclus du programme de recherche Horizon Europe, un accord de principe a été signé hier entre les deux pays pour compenser. «Après cette signature, il reste cependant beaucoup à faire pour transformer le partenariat de façon concrète. «Pour l’instant, c’est un bout de papier, poursuit le conseiller fédéral [Guy Parmelin]. Maintenant, il faut travailler à le développer.»»
1 Juil 2022
Retrait des bourses européennes de 115 chercheurs basés au Royaume-Uni, alors que 19 scientifiques décident de se délocaliser
Le Conseil européen de la recherche a confirmé que 19 lauréats de bourses basées au Royaume-Uni ont décidé de quitter le pays afin de conserver leurs bourses, à la suite de la date limite de décision finale fixée hier.
Les bénéficiaires ont été confrontés à un choix douloureux : soit ils s’installent dans l’UE pour conserver leur bourse, soit ils restent au Royaume-Uni et s’appuient sur un système de sauvegarde local qui, selon le gouvernement britannique, reproduira leur bourse.
29 Avr 2022
Comme nous sommes tous deux en dehors de l’UE, créons un Britzerland!»
«En visite à Londres jeudi, le président de la Confédération Ignazio Cassis a planché avec son homologue Boris Johnson sur une collaboration renforcée dans le domaine des services financiers et de la recherche.»
16 Mar 2022
Le FNS lance un appel spécial en parallèle avec son homologue britannique
Le FNS et l’UKRI (UK Research and Innovation) intensifient leur collaboration. Le FNS lance un appel spécial pour des échanges scientifiques au Royaume-Uni, permettant des séjours de recherche d’une durée maximale de douze mois dans des domaines prioritaires [biologie synthétique, langues, matériaux et interface entre les sciences physiques et de la vie].
24 Fév 2022
Nature soutient la campagne «Stick to Science»
Selon l’éditorial du journal Nature, «La collaboration scientifique est devenue une victime des démêlés de la Suisse et du Royaume-Uni avec l’Union européenne. […] La Suisse et le Royaume-Uni devraient être autorisés à s’associer aux programmes de financement de l’UE, indépendamment des désaccords politiques en cours. Entraîner la recherche et l’érudition dans des conflits internationaux n’aide personne.»
9 Fév 2022
«Stick to science»: Couverture de presse
Les grands journaux suisses ont tous couvert la campagne «Stick to Science», qui a obtenu le soutien de beaucoup d’universités et associations académiques (Université de Berne, LERU, Science Europe, The Guild, etc.). De très nombreux scientifiques renommés s’expriment en faveur du mouvement et lundi (08.02.2022), le Conseiller fédéral en charge de la recherche Guy Parmelin s’est également prononcé en faveur de l’initiative, tout comme son homologue britannique George Freeman, qu’il a, par ailleurs reçu le 07.02.2022.
Gilbert Casasus, professeur en études européennes à l’Université de Fribourg, estime que la stratégie de Stick to Science est «totalement contre-productive». Selon lui, le destinataire «est mal choisi». «Si les chercheurs suisses sont aujourd’hui exclus de la recherche européenne, c’est la faute, et uniquement la faute, du Conseil fédéral», souligne-t-il, et il ajoute: «Cela me fait penser à un pompier pyromane qui allume un incendie et qui appelle la caserne pour l’éteindre. Et ensuite, il prend la parole devant les médias pour dire à quel point c’est scandaleux tous ces pyromanes.» Il les appelle à plutôt faire une «résistance passive»: «Tous les chercheurs devraient refuser de prendre des mandats que leur offre le gouvernement fédéral. C’est une arme à double tranchant, mais il faut qu’il y ait une mobilisation des chercheurs suisses contre la position antiscience du gouvernement fédéral.» Gilbert Casasus estime qu’à Bruxelles, «c’est l’exaspération qui prédomine vis-à-vis de la Suisse». «Dans une interview accordée au SonntagsZeitung, Ignazio Cassis remet les bilatérales en jeu, alors que cela fait au moins depuis 2008 que l’Union européenne dit que l’ère des bilatérales est terminée», rappelle-t-il. (RTS : La Matinale)
8 Fév 2022
Stick to Science : «La science ne s’arrête pas aux frontières»
Sous l’impulsion des Ecoles polytechniques fédérales, du collectif UK International [auquel sont associés 140 universités britanniques], du Wellcome Trust et de la Royal Society, une pétition a été lancée aujourd’hui pour que l’UE associe la Suisse et la Grande-Bretagne au programme Horizon Europe. Cette campagne commune s’appelle «Stick to science» (@stick2science). Le patron d’Innosuisse, André Kudelski, commente cette démarche.
Selon le site web (et la Times Higher Education), la pétition a déjà été signée par 12 lauréats du Prix Nobel, 3 de la Médaille Fields et 250 «autres dirigeants de l’industrie, d’organismes et d’instituts de recherche, d’organisations caritatives, d’organismes de santé, d’universités et de fondations.»
«Il est temps d’arrêter de faire de la politique et de faire passer les intérêts des gens en premier. Cela signifie qu’il faut conclure les accords de l’association Horizon Europe et faciliter une fois de plus le meilleur de la coopération scientifique », a déclaré Adrian Smith, président de la Royal Society.
2 Fév 2022
Pétition paneuropéenne pour la participation suisse et britannique au programme Horizon Europe
17 Jan 2022
Les effets de Brexit pour les universités britanniques
Depuis l’entrée en vigueur du Brexit, le nombre d’étudiant·e·s de provenance européenne a plongé au Royaume-Uni de 56% par rapport à l’année précédente. Les raisons sont multiples : augmentation des frais universitaires, frais supplémentaires des demandes de visas et l’incertitude liée au statut du permis de séjour.
Selon une étude réalisée pour le Département de l’éducation, les institutions moins prestigieuses qui visaient les étudiant·e·s européen·ne·s ont été particulièrement touchées. En revanche, la part d’étudiant·e·s en provenance du reste du monde a fortement augmenté.
Les effets se font également sentir du côté du corps académique. Craignant que le Brexit affaiblisse la place de la recherche britannique, plusieurs chercheurs·euses ont quitté leur poste pour des universités situées dans l’Union européenne. Aussi, de moins en moins de scientifiques postulent pour un poste au Royaume-Unis.
23 Nov 2021
Le programme britannique de visas pour les scientifiques lauréats ne reçoit aucune demande
«Pas un seul scientifique n’a déposé de demande de visa auprès du gouvernement britannique pour les lauréats du prix Nobel et d’autres prix depuis son lancement il y a six mois, révèle New Scientist. Le programme a fait l’objet de critiques de la part des scientifiques et a été décrit comme une «blague».»
Jessica Wade, scientifique des matériaux au Imperial College London, n’est pas surprise de ce résultat. «L’accès des scientifiques britanniques aux financements européens est incertain, nous ne sommes pas très attractifs pour les étudiants européens […], nos retraites sont réduites et les postes scientifiques au Royaume-Uni sont à la fois rares et précaires.»
L’idée de privilégier l’entrée au Royaume-Uni des lauréats de prix scientifiques est erronée, juge le géoscientifique Christopher Jackson de l’université de Manchester, qui est devenu en 2020 le premier scientifique noir à animer les conférences de Noël de la Royal Institution. Selon lui, ces prix sont intrinsèquement biaisés et un système d’immigration basé sur eux ne fera que reproduire le manque de diversité dans les sciences.
6 Sep 2021
Brexit a fait plonger le nombre d’étudiant·e·s eurpéen·ne·s au Royaume-Uni
En raison de l’exclusion britannique du programme Erasmus+, les obstacles pour les étudiant·e·s européen·ne·s pour étudier au Royaume-Uni se multiplient. Par conséquent, leur nombre a plongé de 27’750 à 11’700 en une année.
Avant le Brexit, les étudiant·e·s de l’UE payaient un maximum de 10’800 euros de frais annuels de scolarité. Depuis cette nouvelle année universitaire, les universités peuvent exiger des frais bien plus élevés. Ces changements concernent également les étudiant·e·s suisses.
5 Août 2021
40’000 étudiants britanniques pourront étudier à l’étranger grâce au programme Turing
«Le gouvernement britannique a validé mercredi les demandes de quelque 40’000 étudiants britanniques pour étudier à l’étranger dans le cadre de la toute première année du programme Turing, qui remplace au Royaume-Uni le programme européen Erasmus après le Brexit. […] La première édition du programme Turing, nommé d’après le célèbre mathématicien britannique, prévoit de placer 28’000 étudiants venant d’universités britanniques dans les pays européens, soit bien plus que les 18’300 partis en 2018/2019 dans le cadre d’Erasmus+. Comme cette version élargie à l’international d’Erasmus, le nouveau programme couvre aussi des pays hors Europe, comme le Canada, le Japon et les États-Unis.»
25 Jan 2021
Bruxelles envisage de permettre à l’Écosse de rester dans le programme Erasmus de l’UE
La Commission européenne va explorer des moyens pour l’Écosse et le Pays de Galles de rester dans le programme Erasmus+.
21 Jan 2021
Soulagement chez les scientifiques britanniques
«Après des années de doute, la recherche est l’un des rares domaines où le statu quo l’a emporté. Le Royaume-Uni reste dans Horizon Europe, le principal programme de financement européen, doté de 95 milliards d’euros de 2021 à 2027.»
15 Jan 2021
Horizon Europe et la bureaucratie de la recherche
La Présidente du Conseil suisse de la science, Sabine Süsstrunk, s’inquiète d’une potentielle exclusion de la Suisse des programmes de recherche européens. Elle juge que la recherche suisse perdrait de son importance sans participation à des projets internationaux.
En réaction, l’auteur de l’article Weltwoche daily met en avant les arguments contre une adhésion aux programme Horizon Europe. Selon l’auteur, les fonds de recherche entraînent une charge bureaucratique beaucoup trop importante. Les scientifiques passeraient d’innombrables heures à rédiger des propositions de recherche qui conviennent aux exigences de l’UE. En revanche, les résultats réels de la recherche ne sont presque jamais examinés. Les meilleures universités en Europe se trouveraient au Royaume-Uni et en suisse et l’argent serait donc mieux investi dans une collaboration de recherche entre ces deux pays.