A l’occasion du 169ème anniversaire de l’EPFZ, son recteur Günther Dissertori a présenté un nouveau paquet de réformes.
Si l’ETH doit fournir des solutions fondées dans ce monde accéléré, il faut absolument du temps pour réfléchir et «du calme dans la tête», a déclaré le recteur. C’est pourquoi il a présenté un nouveau paquet de réformes qui doit justement offrir davantage de cela aux étudiants. Concrètement, cela signifie que la session d’examens est déplacée de la fin des vacances d’été au début. Le recteur de l’EPFZ a expliqué que cela permettrait de consacrer plus de temps aux activités telles que les stages dans l’industrie, les écoles d’été et le développement personnel. L’objectif de cette réforme est «que nos étudiants n’accumulent pas seulement des connaissances. Mais qu’ils les utilisent dans la société et les mettent en pratique. Pour la société ».
Par rapport aux ponts avec la société, la création d’une School of Public Policy est prévue, chapeautée par l’ancien chancelier fédéral et diplômé de l’EPFZ Walter Turnherr, qui a comme objectif de renforcer le dialogue [du monde académique] avec la politique.
Quant au triplement des taxes d’études décidé par la politique, le président de l’EPFZ Joël Mesot avance: «Je ne sais pas ce qu’aurait été la situation du jeune Albert Rösti de Kandersteg si les taxes d’études avaient été trois ou quatre fois plus élevées à l’époque. Je peux en tout cas vous dire que le gruérien Joël Mesot n’aurait pas pu s’inscrire à l’EPF».