Le cursus en médecine de l’Université de Fribourg, et notamment le nouveau programme de master, vient d’être accrédité sans condition par le Conseil suisse d’accréditation.
7 Mar 2022
7 Mar 2022
Le cursus en médecine de l’Université de Fribourg, et notamment le nouveau programme de master, vient d’être accrédité sans condition par le Conseil suisse d’accréditation.
16 Fév 2022
«La faculté Lyon-Est promeut le contact avec des personnes en situation de précarité ou de handicap. Le but : former des praticiens plus à l’écoute de ces publics aux besoins particuliers»
31 Jan 2022
Depuis deux ans, la pandémie marque notre société. En première ligne dans la lutte contre le virus se trouvent les infectiologues, virologues, épidémiologistes qui informent publiquement sur le sujet. Dès lors, la profession semble attirer de plus en plus de personnes. Les universités et hautes écoles indiquent une augmentation d’étudiant·e·s en épidémiologie.
Alors qu’en 2018 et 2019, respectivement 44 et 66 étudiant·e·s ont assisté au cours annuel de virologie de l’Université de Zurich (UZH), en 2020, le cours a compté 116 étudiant·e·s. En 2021 également, le cours comptait 91 participant·e·s.
L’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss TPH), qui fait partie de l’Université de Bâle, indique que la demande a également augmenté chez eux. «Il y a eu plus de demandes pour le master en épidémiologie 2021, mais le nombre réel d’étudiants est finalement resté le même», expliquent les responsables de l’épidémiologie et de la biologie infectieuse de l’institut.
14 Déc 2021
L’Université de Lucerne créera deux nouvelles facultés – une pour la santé et la médecine et une pour les sciences comportementales et la psychologie.
Aujourd’hui, le Conseil d’Etat met en consultation la modification de loi nécessaire à cet effet. Cette loi pourrait entrer en vigueur début 2023.
«Contrairement aux universités complètes comme l’Université de Bâle ou l’EPFZ, Lucerne aura une université spécialisée en sciences humaines, qui pourra ainsi se profiler et croître», a dit le Directeur de l’Education Marcel Schwerzmann. D’autres sujets – comme les langues ou des arts – n’y seront pas enseignés parce que cet offre existe déjà ailleurs, et les sciences naturelles ou techniques sont jugés trop coûteuses pour le canton. Par ailleurs, les études en médecine seront limitées à un «Joint Master» avec l’Université de Zurich, d’orientation Médecine générale.
5 Nov 2021
Les médecins et députés au Grand Conseil Patrick Saoudan (Indépendant, GE) et Blaise Vionnet (Vert-libéraux, VD) se prononcent en faveur d’une école de médecine clinique (au niveau master) des deux universités lémaniques et qui s’appuierait sur tous les hôpitaux de la région, et engloberait éventuellement d’autres cantons romands – NE et VS – «renforcerait l’attractivité nationale et internationale de cette structure.» La création de la HES-SO devrait servir de modèle d’un réseau «efficace» de plusieurs établissements de formations au rayonnement académique supra-régional.
L’ avantage d’une structure commune serait la réalisation d’économies «nécessaires afin de maintenir notre niveau d’excellence», dans le cas où la Suisse serait pénalisée à cause du refus de l’accord-cadre avec l’Union européenne. Les députés nomment d’autres raisons, comme la population vieillissante et le réchauffement climatique, qui «va impliquer une utilisation plus parcimonieuse de certaines technologies biomédicales très énergivores, le domaine de la santé contribuant pour environ 4 à 5% des émissions de gaz à effet de serre».
L’idée d’une école de médecine lémanique a d’ailleurs été relayée dans un article du Temps (25 juin 2021) et par M. Charles Kleiber, ancien secrétaire d’Etat à l’Education et à la Recherche (matinale de la RTS du 16 août 2021), puis récemment par une motion déposée au Grand Conseil de Genève, soutenue par de nombreux députés des partis PLR et PDC.
17 Août 2021
Les femmes en tant que sujet d’études sont encore sous-représentées dans la recherche médicale. Cette carence de données engendre des inégalités importantes, Par ailleurs, les stéréotypes de genre influencent les soignant·es dans la prise en charge des patient·es, ce qui peut être néfaste pour la santé des femmes ainsi que des hommes concerné·es.
Les auteures de l’article Melissa Dominicé Dao, privat-docent et Angèle Gayet-Agerton, professeure à l’Université de Genève, plaident pour un enseignement de la médecine qui «intègre les connaissances médicales en lien avec le sexe et le genre de leurs patient·es». Depuis 2017, les facultés de médecine suisses ont intégré ces compétences dans leur enseignement, mais selon Dominicé Dao et Angèle Gayet-Agerton, ces compétences seraient enseignées de manière incomplètes selon les facultés.
Elles mentionnent également le projet de 2021, lancé par la commission médecine et genre de la FBM (UNIL), réunissant les six Facultés de médecine et une HES soins infirmiers, financé par Swissuniversities, qui vise à combler ces disparités, l’élaboration d’un cadre méthodologique commun et le partage de ressources de formation.
Les auteures mettent également en lumière les inégalités et le sexisme présent dans les professions médicales. «En Suisse, plus de 60% des étudiant·es en médecine sont des femmes, mais les femmes ne représentent en moyenne que 20% des professeur·es en Faculté de médecine et 12% des médecins- chef·fes dans les hôpitaux.»
9 Août 2021
Pour faire face à la pénurie de médecins, plusieurs conseillers et conseillères d’État (Zurich) ont déposé une motion demandant la création de 72 places d’études supplémentaires en médecine humaine. Actuellement, il y a environ cinq fois plus de demandes d’études que de places.
Cette proposition coûteraient 16 millions de francs bruts par an, un effort que le conseil exécutif juge trop important. Il met en avant le financement fédéral, qui devra faire augmenter le nombre de diplômé·e·s en médecine humaine de 11,7 à 14,9 pour 100 000 habitant·e·s d’ici 2025 et placer la Suisse dans la fourchette haute par rapport aux autres pays de l’OCDE.
Le Conseil d’État zurichois a encore un mot à dire dans cette affaire.
9 Août 2021
Faut-il instaurer un quota minimum d’hommes pour les études en médecine ? C’est ce que demande la conseillère nationale Maja Rinicker (PLR) pour faire face à une pénurie de médecins en suisse. Elle juge notamment que la pénurie se renforce par la forte présence des femmes, qui travaillent plus souvent à temps-partiel.
La vice-doyenne de la Faculté de médecine de l’Université de Genève, Martine Collart, discute de ce propos dans un interview dans le Forum de la RTS. Selon elle, ce n’est pas un manque d’hommes qui pose problème pour la profession et qui entraînerait une pénurie, mais une mauvaise répartition d’une part dans les spécialités et aux premiers recours et d’autre part la répartition géographique. Il serait donc erroné de chercher le problème chez la répartition homme-femme.
14 Juin 2021
«La pénurie de médecins de famille est toujours une réalité, et pas seulement dans les campagnes. Dans les dix prochaines années, plus de la moitié des médecins généralistes prendront leur retraite. Et la relève n’est toujours pas suffisante. []
Pour Sébastien Martin, médecin généraliste installé et responsable du cursus romand de médecine de famille, il est paradoxal de voir des communes se mobiliser pour essayer de garantir la présence d’un cabinet sur leur territoire, alors que la santé est une responsabilité cantonale. Selon lui, la solution passera par la formation.»
27 Mai 2021
«Le test d’entrée pour les études de médecine à l’Université de Fribourg ne sera pas modifié. Le gouvernement reconnaît néanmoins des résultats différents entre germanophones et francophones, comme dénoncé par un expert.
11 Mar 2021
Deux députés [de l’UDC] s’inquiètent du fait que seuls 20% des élèves de première année de médecine soient Romands, et mettent en cause un test d’aptitude qui favoriserait les Alémaniques. […] Ils demandent donc au Conseil d’État s’il envisage de mettre sur pied des cours préparatoires en français, voire de préparer les bacheliers à un tel test. Mais leur réflexion va encore plus loin: «Serait-il possible d’introduire un quota d’étudiants francophones? Le numerus clausus n’est-il pas contre-productif au vu des intentions visées par le canton? Un numerus clausus pour candidats hors canton serait-il plutôt envisageable?»
3 Mar 2021
Une étude de l’Université de Berne s’est penché sur les méthodes de sélection des étudiant-e-s pour les études en médecine. Selon cette étude, les notes de la maturité sont un meilleur indicateur de succès pour ces études que le numérus clausus. Selon les auteurs de l’étude, les processus d’octroi de places d’études en médecine devraient également prendre en compte des compétences telles que la communication, le professionnalisme et la collaboration interprofessionnelle. Aux Pays-bas, en Israël, au Canada et aux États-Unis, c’est est déjà une pratique courante d’évaluer ces compétences.
26 Fév 2021
Selon Stéphane Cook, membre du comité scientifique du test d’aptitude AMS de swissuniversities, le numérus clausus fribourgeois pénalise les francophones par rapport aux alémaniques : «L’année passée, les scores des francophones ont été inférieurs de près de 24% à ceux des germanophones. C’est encore plus marqué chez les femmes. […] Le principal problème, c’est que les alémaniques, contrairement aux romands, ont accès à des cours préparatoires, organisés dans les régions de Zurich et de Bâle». Marius Widmer, porte-parole de l’Université de Fribourg, estime que ces deux populations ne sont pas comparables, car les étudiant-e-s francophones ont la possibilité de commencer leur première année de médecine à l’UNIL sans devoir passer de test d’aptitude.
22 Jan 2021
Alors qu’ils-elles vivent les mêmes difficultés que les étudiant-e-s des autres facultés, une pression s’ajoute pour les futurs médecins : pour des raisons sanitaires, l’Université de Genève à annulé plusieurs «stations formatives» avec des patients simulés qui permettent aux étudiant-e-s de 3ème année en bachelor de s’entraîner à l’anamnèse et à la communication avec les patients. Les étudiant-e-s craignent l’absence d’expérience pratique lors de l’obtention du diplôme fédéral.
22 Jan 2021
L’Université de Saint-Gall (HSG) est en train de vivre une période de changement à plusieurs niveaux. La HSG a fondé une nouvelle école d’informatique et a également commencé à former des médecins. En outre, d’ici 2025, la HSG souhaite augmenter le taux de femmes pour les postes de professeur-e-s titulaires à 30%. Actuellement, cet objectif a déjà été dépassé au niveau des professeur-e-s associé-e-s et professeur-e-s assistant-e-s, ce qui laisse espérer que ces femmes pourront bientôt accéder à des postes de professeur-e-s titulaires. Quant à la relève académique, l’université souhaite davantage axer les études doctorales sur « l’excellence scientifique » et améliorer les conditions d’encadrement des doctorant-e-s.
22 Jan 2021
«L’Université de Lausanne (UNIL) pourra introduire un concours pour l’admission en 2e année de bachelor en médecine pour l’année académique 2022/2023. Cette mesure, qui vise à réguler les effectifs, a été validée par le Conseil d’État. […] Le Conseil d’État précise qu’avec l’introduction d’un concours, l’UNIL adopte les mêmes modalités de passage en 2e année de médecine qu’à Genève et Neuchâtel. Ces trois universités n’appliquent pas de numerus clausus pour l’accès en 1ère année.»
25 Nov 2020
«Les cantons de Suisse romande s’apprêtent à créer une institution visant à réguler les places de formation en médecine et mieux répondre aux besoins de la population.»
23 Nov 2020
L’Université de Berne et l’Hôpital universitaire de l’Ile fondent un Centre pour l’intelligence artificielle dans la médecine (CAIM). Celui-ci devrait permettre de développer de nouvelles technologies pour la médecine de précision.
23 Oct 2020
Vera Regitz-Zagrosek, professeure spécialisée en médecine et genre à l’Université de Zurich, s’engage pour une intégration de la dimension du genre dans la recherche et l’enseignement obligatoire des futurs médecins. Elle témoigne que les études centrées sur les femmes sont souvent considérées comme trop complexes et trop coûteuses en raison des fluctuations des niveaux hormonaux et de la possibilité de grossesse. Ainsi, les femmes sont traitées selon une norme qui s’adresse aux hommes. La conséquence : elles subissent beaucoup plus d’effets secondaires lorsqu’elles prennent des médicaments, le dosage n’est pas optimal et certaines préparations et thérapies sont inefficaces sur elles.
Vera Regitz-Zagrosek estime que la recherche a longtemps ignoré ce sujet parce que trop peu de femmes ont des positions cadres dans les universités. «La plupart des hommes ne trouve pas très intéressant d’étudier l’état de santé des femmes en particulier.» Elle regrette que la carrière académique est encouragé seulement pour les personnes qui ont une haute performance de travail avant leurs 40 ans. Cela serait décourageant pour les femmes qui souhaitent fonder une famille pendant cette période de leur vie.
Dans deux ans, l’Université de Zurich prévoit de créer un institut de médecine et genre, avec un accent particulier sur la recherche clinique et un CAS verra le jour en mai 2021.
25 Sep 2020
«Le Conseil des Etats a accepté jeudi par 20 voix contre 18 et 4 abstentions une motion de Marina Carobbio (PS/TI). Le National doit encore se prononcer. Selon la Tessinoise, la crise sanitaire du coronavirus a montré la nécessité de disposer de plus de personnel infirmier mais également de médecins. Le pays doit recourir à des médecins formés à l’étranger. Elle demande donc de revoir les possibilités d’accès aux études de médecine, en remplaçant si nécessaire le système de numerus clausus. Le ministre de l’économie Guy Parmelin a rappelé en vain qu’il avait déjà pris des mesures pour augmenter le nombre de places d’études de médecine en Suisse. On devrait passer de 900 diplômés en 2016 à plus de 1300 dès 2025. En outre, changer de système de sélection à l’entrée des études ne permettrait pas d’atteindre l’objectif.»