«L’Agence spatiale européenne (ESA) a un nouveau point de rattachement en Suisse: l’European Space Deep-Tech Innovation Centre ESDI a été lancé en collaboration avec l’Institut Paul Scherrer PSI.»
15 Nov 2024
15 Nov 2024
«L’Agence spatiale européenne (ESA) a un nouveau point de rattachement en Suisse: l’European Space Deep-Tech Innovation Centre ESDI a été lancé en collaboration avec l’Institut Paul Scherrer PSI.»
14 Nov 2024
Dans le cadre des négociations en cours entre la Suisse et l’UE, «la Commission européenne a décidé que [les chercheur·euses suisses] auront accès dès ce mercredi aux Proof of Concept Grants du Conseil européen de la recherche (ERC)». Cette décision est un « signe clair de bonne volonté («goodwill»)» de la part de la Commission européenne dans les négociations en cours, allant au-delà de ses engagements antérieurs, a noté le ERC.
«La possibilité de postuler à de nouveaux appels d’offres du programme de recherche Horizon Europe de l’UE est une chance unique de débloquer le potentiel commercial ou social pour des travaux innovants», a écrit le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation.
22 Oct 2024
La Suisse dépose 772 brevets académiques par million d’habitants, juste après le Danemark (800 brevets), a publié mardi l’Office européen des brevets (OEB). Le rapport de l’OEB montre que les universités européennes ont augmenté le nombre de leurs brevetages d’inventions académiques, le pourcentage des demandes de brevets académiques étant passé de 24% en 2000 à 45% en 2019. L’EPFZ est l’institution qui dépose le plus grand nombre de brevets académiques en Suisse. Elle est l’université qui a le plus de start-ups déposant des brevets issus de la recherche universitaire.
«Outre l’EPFZ, responsable de 2219 brevets académiques, 24 autres institutions suisses ont généré au moins un brevet auprès de l’OEB entre 2000 et 2020. Selon le rapport, l’EPF de Lausanne suit avec 1697 brevets et l’Université de Zurich avec 930 brevets. L’Université de Bâle (470 brevets) et l’Université de Lausanne (363 brevets) complètent le top cinq.»
11 Oct 2024
«Ancien Premier ministre italien, Enrico Letta était invité vendredi dans La Matinale pour évoquer l’innovation en Europe. Selon lui, le Vieux Continent a été dépassé à ce niveau par ses concurrents et doit réagir via l’instauration d’un « marché unique » en matière d’investissements dans la recherche.»
30 Sep 2024
«La Fondation pour l’innovation technologique (FIT) célèbre ses trente ans. Depuis sa création, à la fin de 1994, cet organisme public-privé a accordé des prêts et des bourses totalisant quelque 70 millions de francs. Des fonds qui ont aidé au lancement de 300 start-up en Suisse romande.»
25 Sep 2024
Les auteurs d’une étude récente des brevets basés sur des recherches financées par le Conseil européen pour la recherche (CER) ont constaté que le soutien de ce dernier génère effectivement des inventions de grande qualité. Malheureusement pour l’UE, ce sont les entreprises basées aux États-Unis qui déposent le plus de brevets basés sur ces avancées scientifiques. En conséquence, la recherche financée par le CER est confrontée au «paradoxe européen», c’est à dire qu’en dépit de ses excellentes performances scientifiques, l’UE est à la traîne de ses principaux concurrents internationaux en matière d’innovation. Selon les auteurs de l’étude, cela s’explique notamment par l’absence d’un écosystème dynamique de start-ups.
13 Août 2024
Après sa réélection comme présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a promis d’augmenter les dépenses de recherche de l’UE et de « développer » le Conseil européen de la recherche (CER) et le Conseil européen de l’innovation (CEI).
15 Juil 2024
«La direction […] [du quartier d’innovation] Bluefactory et les autorités [fribourgeoises] annonçaient un potentiel d’emplois allant de 1’000 à 2’000 places pour le site de l’ancienne brasserie, avec l’idée d’avoir 800 employés à la fin de l’année 2025. Gentiment, mais sûrement, ces objectifs se mettent en place. […]
Les prochains coups de pelle devraient être donnés d’ici au début de l’année prochaine pour un autre projet de taille : la construction du Smart Living Lab. Bureaux, laboratoires, salles de conférences… Quasiment 5’000 m² de surface pourront héberger 130 employés de l’Université de Fribourg, de la Haute école d’ingénierie et d’architecture, ainsi que de l’EPFL, dont une huitantaine sont déjà installés dans la Halle Bleue.» Le projet de construction du Smart Living Lab a pris du retard, mais il devrait être opérationnel dans le courant de l’année 2027.
27 Juin 2024
Selon Dashun Wang, Directeur du Center for Science of Science and Innovation à la Northwestern University à Evanston (Illinois), l’utilisation des outils d’intelligence artificielle (IA) peut aider les universités à maximiser l’impact de sa recherche. Les algorithmes peuvent identifier les scientifiques ayant besoin d’aide pour le soutien technologique et détecter les lacunes et les «goulots d’étranglement» qui entravent les avancées technologiques. Monsieur Wang et ses colloborateur·ices ont lancé un projet pilote à l’université Northwestern qui a révélé que certain·es chercheur·es n’étaient pas conscient·es de l’impact commercial de leurs travaux, mettant en évidence le potentiel inexploité. Ce projet a également montré des disparités de genre et de statut (titularisation) dans le dépôt de brevets. Ainsi, selon Monsieur Wang, les outils de l’IA peuvent aider à repérer ces inégalités et à promouvoir l’innovation. Cependant, Dashun Wang reconnait que les universités doivent équilibrer leurs rôles multiples sans privilégier excessivement la recherche appliquée au détriment de la recherche fondamentale.
26 Juin 2024
La durabilité doit devenir une valeur centrale de toute la recherche, selon la Physicienne des particules et Professeure de l’Université du Danemark du sud, Astrid Eichhorn, qui est également autrice d’un rapport sur l’impact environnemental de la recherche. En pleine crise climatique, certains projets scientifiques, comme le Futur Collisionneur Circulaire du CERN, sont critiqués pour leur impact environnemental. Astrid Eichhorn souligne que de nombreux secteurs de la recherche ne sont pas durables, avec des émissions de CO2 élevées provenant des voyages en avion des scientifiques, des bâtiments, et des infrastructures à grande consommation d’énergie.
Eichhorn insiste sur la responsabilité des chercheur·es, étant les mieux informé·es sur la crise climatique, à agir pour réduire leur empreinte carbone. Bien que renoncer à certains projets puisse nuire à la qualité scientifique, il est crucial de repenser les méthodes de recherche pour qu’elles soient plus respectueuses du climat. Cela inclut l’optimisation des ressources et la réduction des déplacements en avion au profit de réunions virtuelles. Ces actions individuelles des scientifiques doivent néanmoins être accompagnées par des changements institutionnels et des exigences de financement basées sur l’impact carbone. «A l’heure actuelle, nous ne sommes peut être pas encore en mesure de produire une recherche complètement durable, mais nous avons les moyens de réduire significativement nos émissions, sans renoncer à l’excellence scientifique».
25 Juin 2024
L’Ecole professionnelle de Lausanne (EPSIC) lance un projet pilote dès la rentrée prochaine : les étudiant·es de la dernière année vont pouvoir suivre des cours en alternance à distance et en présentiel. Ce projet pilote présente plusieurs avantages : «[il] permet de libérer ponctuellement des places pour pouvoir former plus de personnes dans des métiers qui connaissent une pénurie de main-d’oeuvre, mais aussi de diminuer les déplacements […] et [contribue] à promouvoir l’éducation numérique». Un bilan sera effectué une année après le lancement du projet pilote.
24 Juin 2024
Le Gesda (Geneva Science and Diplomacy Anticipator) est une fondation créée en 2019 par la Confédération et le canton de Genève dont les activités «visent à anticiper les innovations et les percées scientifiques afin de préparer les Etats et les sociétés à les exploiter au profit de tous». L’émergence du COVID-19 et de l’intelligence artificielle ont rendu urgente la création d’une formation à la «diplomatie scientifique» pour les décideurs et les leaders. Le Palais des Nations à Genève a accueilli une réunion du Gesda intitulée «Préparer les leaders pour un monde confronté à l’accélération de la science et de la technologie» avec le but de «créer une formation (curriculum) globale en matière de science et de diplomatie» qui se veut «anticipatrice, horizontale et interdisciplinaire» et qui «s’adressera aux jeunes, mais aussi aux professionnels de la science, du multilatéralisme, de l’économie». Enrico Letta, ancien premier ministre italien et actuel Président de l’Institut Jacques Delors, explique que ce curriculum, qui sera lancé en octobre, «doit servir d’exemple de formation dans les écoles diplomatiques et d’économie pour les politiques, mais aussi les scientifiques. Si les politiques ont besoin d’avoir des connaissances scientifiques, les scientifiques doivent aussi être formés à la négociation […]. L’Institut de hautes études internationales et du développement sera fortement impliqué dans le projet, de même que les universités suisses […].»
20 Juin 2024
L’intelligence artificielle (IA) dans le domaine linguistique pose des défis majeurs pour les universités et les traducteurs·ices. Selon la journaliste du Bilan, les universités voient «l’intérêt pour l’apprentissage des langues étrangères dans l’enseignement supérieur diminue[r]», avec des fermetures de départements de langues notables dans le monde entier. Parallèlement, l’amélioration de la traduction automatique menace l’emploi des traducteur·ices humain·es, réduisant leur demande et impactant leurs revenus. Cette évolution suscite des craintes quant à l’avenir de ces professions et à la perte de connexion humaine au langage dans un monde de plus en plus dominé par l’IA. Pour la journaliste spécialiste des nouvelles technologies, Emily Turrettini, «[i]l est essentiel de reconnaître ce qui pourrait être perdu. L’apprentissage d’une langue va au-delà de la simple acquisition de vocabulaire et de grammaire; il implique une immersion dans une nouvelle manière de voir et d’interpréter le monde. Les nuances subtiles de signification, l’humour, les allusions historiques et les contextes sociaux ne sont souvent compréhensibles qu’à travers une connaissance approfondie de la langue et de la culture.»
17 Mai 2024
« La nouvelle directrice d’Innosuisse s’appelle Dominique Gruhl-Bégin. Sa nomination par le conseil d’administration de l’agence a été approuvée par le Conseil fédéral le 15 mai 2024. Elle succédera le 12 août 2024 à Annalise Eggimann, qui quitte ses fonctions en vue de son départ à la retraite.»
15 Mai 2024
«Confrontées à des défis globaux tels que le changement climatique ou la numérisation, les politiques d’innovation évoluent à l’échelle mondiale. La Confédération analyse ces développements et procède au besoin aux optimisations nécessaires en matière d’encouragement de l’innovation au niveau national.»
29 Avr 2024
«Le département de chimie de l’Université de Fribourg a inauguré officiellement vendredi la première salle de réalité virtuelle dédiée à l’enseignement de la branche en Suisse. Le lieu permettra aux étudiants d’interagir avec des molécules en trois dimensions.»
26 Avr 2024
Le sixième parc d’innovation suisse, baptisé Innovaare a été inauguré à Villingen, à coté du PSI (Institut Paul Scherrer).
11 Avr 2024
Récemment, une université de Prague a supprimé les mémoires de fin d’études en raison de la montée de l’IA. Cette réaction semble être loin de la réalité des universités romandes qui «cherchent pour l’instant soit à réprimer les usages de l’IA soit, plus fréquemment, à l’encadrer en tentant de sensibiliser leurs étudiants». Selon un professeur d’une haute école romande «[l]e monde académique est très ébranlé par l’irruption des intelligences artificielles, mais s’il pense s’en tirer avec des chartes et des outils anti-plagiat qui seront très vite dépassés, il se fourre un doigt dans l’œil […]. La vérité est qu’il faudra travailler et innover pour changer en profondeur les modalités d’évaluation des étudiants. C’est à ce prix que les titres universitaires pourront garder leur crédibilité».
Ainsi, les universités tentent d’autres voies comme «les travaux de groupe ou les présentations orales, voire d’imaginer de nouveaux formats pour les travaux à rendre». Selon la responsable des relations médias de l’Unil, Géraldine Falbriard «[i]l est évident que les enseignants doivent penser à adapter les travaux demandés à la présence de ce genre de technologie […]. Plus les travaux demandés s’appuient sur une analyse personnelle et documentées autour de sources probantes et plus faibles sont les possibilités que les étudiants ne fassent appel à des IA pour le cœur de leur travail.» (Lausannes Cités)
Swissuniversities suit également le développement rapide de l’IA et se positionne «en faveur d’une intégration pragmatique et dynamique des technologies basées sur l’IA dans l’enseignement et les évaluations des hautes écoles.» (swissuniversities.ch)
10 Avr 2024
«Tous les étudiants et employés de l’université de Hambourg ont désormais accès à ChatGPT via l’établissement. Les presque 43’000 étudiants et plus de 15’000 employés peuvent utiliser l’application sans que des données personnelles ne soient transmises ou stockées sur ChatGPT […].» (B.Z.)
Hauke Heekeren, Président de l’Université de Hambourg, déclare: «Je me réjouis que nous étudions, utilisions et réfléchissions de manière critique et interdisciplinaire à cette application de l’IA. Il est en même temps indispensable que l’université crée pour les collaborateurs et les étudiants les conditions générales d’une utilisation sûre et informée.» (nachrichten.idw-online)
2 Avr 2024
Le pôle technologique à Yverdon-les-Bains, Y-Parc, se retrouve pour la troisième fois sans direction. La dernière Directrice opérationnelle, Karen Undritz, «annonçait [après une poignée de semaines] sa démission avec effet immédiat sur le réseau LinkedIn. Elle dénonce alors une situation de gouvernance «malsaine», source de «tensions» liée au maintien du directeur ad interim comme chef de projet […]. Ce départ précipité tombe mal pour une entreprise qui tentait de redorer son image, ternie par la polémique entourant le licenciement d’une précédente directrice, Juliana Pantet, en juillet 2021».
Le problème principal d’Y-Parc, pour certains, serait la difficulté à développer une stratégie qui puisse satisfaire tous les intérêts en jeu. Effectivement, «[l]a société Y-Parc SA a pour mission d’animer le site et de mettre en relation des différents occupants, mais elle ne possède pas le parc. Ce dernier appartient à la ville, à l’ECA (Etablissement cantonal d’assurance) et au canton. Une architecture complexe à laquelle il faut ajouter les propriétaires des différents bâtiments, à l’image de la caisse de retraite de la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) […]. [C]e grand nombre de parties prenantes est à l’origine de tensions permanentes. Les problèmes de communication sont récurrents. L’audit de 2021 confirme l’existence de ces intérêts contradictoires. Il y a la ville qui vise «par la croissance du parc de nouveaux contribuables», les propriétaires de terrains qui «souhaitent réaliser une plus-value sur celui-ci» ou encore le canton qui «cherche un moteur de développement durable économique dans les secteurs des hautes technologies». Pour un autre locataire du site, c’est cette trop forte emprise des collectivités publiques, locales voire régionales, qui pose problème. Il évoque le conseil d’administration de la SA, où on ne retrouve qu’un seul entrepreneur, aux côtés des représentants de la ville et du canton, de l’école d’ingénieurs HEIG-VD, de l’Association pour le développement du Nord vaudois (ADNV) ou de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI)».