Le Conseil fédéral a présenté un plan d’action national contre la radicalisation de 44 pages. Les universités, les écoles et les enseignant·e·s y occupent un rôle important. Le Président des enseignant·e·s, Beat Zemp, ne veut pas que le corps enseignant espionne les écolier·ère·s : « Nous ne sommes pas les collaborateur·rice·s du service secret », déclare-t-il. A côté des enseignant·e·s, le Conseil fédéral met également les universités à contribution. La «responsabilité politique» pour la formation continue des enseignant·e·s et pour les nouvelles études sur l’extrémisme appartient aux hautes écoles. Cependant, jusqu’ici aucun débat n’a été effectué sur le sujet et les recteur·e·s n’ont pas été contacté·e·s. «Ces prochains jours, nous allons discuter conjointement avec la Confédération et les cantons pour déterminer comment nous pouvons aider à la prévention», déclare Michel Hengartner, Recteur de l’Université de Zurich et Président de l’organisation faîtière des hautes écoles. «Nous sommes prêts à offrir une contribution », ajoute-t-il.
12 Déc 2017