L’auteur de l’article s’offusque à l’idée que le phénomène des personnes «woke» prenne de l’ampleur, aussi en Suisse. Il prend comme exemple l’installation de toilettes non-genrées.
11 Fév 2022
11 Fév 2022
L’auteur de l’article s’offusque à l’idée que le phénomène des personnes «woke» prenne de l’ampleur, aussi en Suisse. Il prend comme exemple l’installation de toilettes non-genrées.
10 Fév 2022
«L’initiative «Stick to science» destinée à réintégrer pleinement la Suisse et le Royaume-Uni au programme de recherche Horizon Europe «ne perturbe aucunement la Commission européenne». Sa Commissaire à l’Innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse, Mariya Gabriel, a déclaré «qu’il n’y a pas de «cherry picking» possible» ; les pays ne peuvent pas prendre ce qui les arrange de l’Union européenne sans se plier à aucune condition, le statut de pays tiers de la Suisse étant lié à un processus «beaucoup plus général», soit la recherche d’une solution pour régler les actuels différends entre Berne et Bruxelles.
10 Fév 2022
«Le Conseil fédéral a récolté les avis sur sa proposition de simplifier le droit de rester pour les étudiants provenant d’États hors de l’Union européenne après avoir obtenu leur diplôme dans une haute école suisse. Point central: ils ne devraient plus être soumis aux contingents d’immigration annuels définis par la Suisse.»
«Il est légitime de faciliter l’engagement de ces jeunes très qualifiés, par ailleurs formés aux frais du contribuable helvétique», avance la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie.
Alors que les cantons et l’économie sont favorables à cette proposition, l’UDC s’y oppose. Elle craint notamment que l’exception aux contingents augmenterait encore l’immigration nette.
10 Fév 2022
«Fréquenter durant des années une université ou une haute école nourrit souvent le sentiment d’appartenance à une communauté bien particulière. Le basculement de plus en plus fréquent vers des cours en ligne — et donc la possibilité de suivre un cursus à distance — peut mettre à mal ce processus d’identification et porter un sérieux coup à la dimension sociale de la vie académique. Mais les rectorats et les associations d’étudiants veillent.»
10 Fév 2022
«La pandémie a privé des milliers de jeunes d’une expérience de vie difficilement réplicable: les années de la liberté académique, des premières responsabilités (examens, gestion d’un appartement, cohabitation, etc.) et de la légèreté des soirées festives et des rencontres spontanées. Y-a-t-il une manière de rattraper ce temps perdu? Trois étudiants témoignent de leur ressenti.»
9 Fév 2022
Les grands journaux suisses ont tous couvert la campagne «Stick to Science», qui a obtenu le soutien de beaucoup d’universités et associations académiques (Université de Berne, LERU, Science Europe, The Guild, etc.). De très nombreux scientifiques renommés s’expriment en faveur du mouvement et lundi (08.02.2022), le Conseiller fédéral en charge de la recherche Guy Parmelin s’est également prononcé en faveur de l’initiative, tout comme son homologue britannique George Freeman, qu’il a, par ailleurs reçu le 07.02.2022.
Gilbert Casasus, professeur en études européennes à l’Université de Fribourg, estime que la stratégie de Stick to Science est «totalement contre-productive». Selon lui, le destinataire «est mal choisi». «Si les chercheurs suisses sont aujourd’hui exclus de la recherche européenne, c’est la faute, et uniquement la faute, du Conseil fédéral», souligne-t-il, et il ajoute: «Cela me fait penser à un pompier pyromane qui allume un incendie et qui appelle la caserne pour l’éteindre. Et ensuite, il prend la parole devant les médias pour dire à quel point c’est scandaleux tous ces pyromanes.» Il les appelle à plutôt faire une «résistance passive»: «Tous les chercheurs devraient refuser de prendre des mandats que leur offre le gouvernement fédéral. C’est une arme à double tranchant, mais il faut qu’il y ait une mobilisation des chercheurs suisses contre la position antiscience du gouvernement fédéral.» Gilbert Casasus estime qu’à Bruxelles, «c’est l’exaspération qui prédomine vis-à-vis de la Suisse». «Dans une interview accordée au SonntagsZeitung, Ignazio Cassis remet les bilatérales en jeu, alors que cela fait au moins depuis 2008 que l’Union européenne dit que l’ère des bilatérales est terminée», rappelle-t-il. (RTS : La Matinale)
9 Fév 2022
Selon une étude de l’Université de Zurich, le nombre d’étudiant-e-s et élèves souffrant de dépression a triplé entre avril 2020 et juin 2021. Selon l’auteure de l’étude Julia Dratwa, «Le point central me semble être la fermeture des écoles et universités. Cela cause une telle perturbation sociale que ce n’est pas une bonne idée. J’espère que ça n’arrivera plus jamais.»
8 Fév 2022
Sous l’impulsion des Ecoles polytechniques fédérales, du collectif UK International [auquel sont associés 140 universités britanniques], du Wellcome Trust et de la Royal Society, une pétition a été lancée aujourd’hui pour que l’UE associe la Suisse et la Grande-Bretagne au programme Horizon Europe. Cette campagne commune s’appelle «Stick to science» (@stick2science). Le patron d’Innosuisse, André Kudelski, commente cette démarche.
Selon le site web (et la Times Higher Education), la pétition a déjà été signée par 12 lauréats du Prix Nobel, 3 de la Médaille Fields et 250 «autres dirigeants de l’industrie, d’organismes et d’instituts de recherche, d’organisations caritatives, d’organismes de santé, d’universités et de fondations.»
«Il est temps d’arrêter de faire de la politique et de faire passer les intérêts des gens en premier. Cela signifie qu’il faut conclure les accords de l’association Horizon Europe et faciliter une fois de plus le meilleur de la coopération scientifique », a déclaré Adrian Smith, président de la Royal Society.
8 Fév 2022
Selon l’article du 03.02. paru dans la Weltwoche, l’exclusion suisse de Horizon Europe doit être vue comme une grande chance pour repenser les priorités de la recherche et de se libérer du «du carcan administratif» de l’Union européenne (UE). Au lieu de focaliser toute son énergie dans l’obtention de fonds de la part de l’UE et de mesurer la recherche qu’à partir de l’input financier qu’elle génère, les chercheurs·euses suisses pourraient dès lors travailler plus librement et mettre en place de nouveaux arrangements dans la coopération scientifique. Par là, la Suisse ne serait plus soumise aux quotas nationaux et exigences concernant les «formulations politiquement correctes des questions de recherche».
Dans l’article du 06.02, la Weltwoche critique également les interventions publiques du président de l’EPFZ Joël Mesot dans lesquelles ce dernier mettait en avant les effets négatifs de l’exclusion pour la Suisse. Selon l’auteur de l’article, ces déclarations montrent à quel point la communauté scientifique suisse est manifestement prisonnière des schémas de pensée de l’UE.
8 Fév 2022
Le directeur de l’Union lucernoise des arts et métiers Gaudenz Zemp souhaite faire payer les universitaires qui ne «réussissent pas trop bien» après leurs études. Il propose que l’État prélève des frais de scolarité en aval, et que les universitaires qui n’amortissent pas leurs frais de formation grâce à leurs revenus élevés et aux impôts ainsi générés devraient rembourser les frais d’études financés par l’État.
L’idée vient de deux économistes de l’éducation Stefan Wolter et Conny Wunsch qui ont évoqué l’attente présente d’une partie des citoyen-ne-s que les diplômé-e-s d’une formation supérieure remboursent plus tard ces coûts de formation par des impôts plus élevés. Actuellement, le travail à temps partiel et les longues interruptions de l’activité professionnelle mettraient à mal cette redistribution.
Gaudenz Zemp, qui est également conseiller national PLR, a récemment déposé une motion dans ce sens auprès du gouvernement lucernois.
7 Fév 2022
Dans un interview avec la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), le nouveau recteur de l’EPFZ Günther Dissertori parle de ses projets et de sa vision pour la haute école.
Selon le professeur en physique, l’un des principaux défis actuel est la croissance du nombre d’étudiant·e·s à l’EPFZ. Pour faire face à cet afflux, il propose d’augmenter les exigences au niveau du master, surtout pour les étudiant·e·s venant de l’étranger. En revanche, il s’oppose à un examen d’entrée pour les titulaires d’une maturité, qui serait injuste selon lui. En même temps, il se soucie du niveau de maturité en Suisse. Il est important que les mathématiques et les sciences naturelles ne souffrent pas sous l’impulsion d’élargir l’éventail des matières enseignées dans les gymnases, argumente-t-il. De son côté, l’EPFZ devrait encore mieux communiquer les attentes qu’elle a envers ses futurs étudiant·e·s.
«Ensuite, il me semble important que les étudiants acquièrent des compétences afin d’être bien préparés à la vie après les études. […] [Ils] doivent acquérir au cours de leurs études ce que nous appelons la compétence informatique, c’est-à-dire la compréhension des sciences des données, des algorithmes, etc. Cela deviendra une compétence de base centrale, au même titre que les mathématiques et la physique.»
7 Fév 2022
Dans huit jours, l’Université de Saint-Gall (HSG) ouvrira les portes du Learning Center, qui est dorénavant appelé Square. Philippe Narval responsable de cette nouvelle entité, est diplômé en sciences de l’éducation. Un choix surprenant, selon le St.Galler Tagblatt, qui l’a interviewé sur son parcours et son nouveau rôle en tant que hôte («intendant») et le fonctionnement du «Square». Lui-même, il se voit comme un «super-connecteur», l’objectif est de sortir de la bulle, d’encourager le dialogue «d’égal à égal» et d’offrir une orientation pratique.
7 Fév 2022
Selon la SRF, des universités européennes tentent alors de recruter les 28 lauréat·e·s suisses du fameux ERC Starting Grant. Malgré ces possibilités, la plupart souhaite rester en Suisse. Contactés par une journaliste la SRF, 15 des 28 lauréat·e·s ont détaillé leurs raisons. Le bon environnement de recherche en Suisse, le fait que le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) ou le Fonds national interviennent avec de l’argent, les collègues dans les instituts ou des raisons privées ont été mises en avant comme des raisons déterminantes pour rester en Suisse.
Deux des lauréats transfèrent leur projet dans un pays de l’UE afin de s’assurer du soutien de l’ERC. Et deux auraient répondu qu’ils étaient encore indécis, mais qu’au vu de la situation actuelle, ils envisageraient très bien de quitter la Suisse.
4 Fév 2022
Le Président de l’EPFZ Joël Mesot explique dans un entretien les dommages que l’exclusion du programme européen Horizon risque de causer à la Suisse. Par rapport à l’idée de plus collaborer dans le futur avec les américains et les asiatiques, il évoque la question de la propriété intellectuelle. «Au sein de l’UE, la réglementation est libérale. […] Si vous faites des expériences dans des laboratoires américains – et j’ai une grande expérience en la matière -, tous les résultats appartiennent aux Américains. Pour établir un programme similaire à celui de l’Europe, il faudrait des années, ne serait-ce qu’en raison de la réglementation des droits d’auteur. Dans l’espace asiatique ce serait tout aussi compliqué, voire plus.» Par ailleurs, il souligne l’importance de la proximité géographique: «Le stockage de l’énergie et la stabilité du réseau font partie de nos plus grands défis. Nous ne résoudrons certainement pas ces problèmes avec les États-Unis ou l’Asie. Nous ne pouvons le faire qu’avec nos voisins.» Un encadré de l’article explique pourquoi les chercheur-e-s quantiques sont particulièrement touchés par l’exclusion des programmes européens pour la recherche. (NZZ)
Par ailleurs, «La faîtière de l’économie suisse monte au front et enjoint le Conseil fédéral de ne pas attendre les prochaines élections pour reprendre les négociations avec l’UE. Mais le monde de l’économie est divisé, l’ USAM se montrant beaucoup plus prudente.» L’auteur de l’article commente: «Que ce soit dans les urnes ou dans les sondages, le peuple suisse a presque toujours soutenu la voie bilatérale avec l’UE. Il sait que sa prospérité en dépend. Mais sans un front uni de l’économie, il sera difficile de gagner une prochaine votation.» (Le Temps)
3 Fév 2022
«Précarité, inégalité de traitement, harcèlement… […] Pour faire face aux résultats alarmants de la vaste enquête diligentée par le rectorat de l’Université de Genève (Le Courrier du 18 janvier), ce dernier a mis en consultation jusqu’au 18 février un plan d’action. […] Si les objectifs sont ambitieux, un fossé semble exister entre les problèmes et certaines solutions.»
3 Fév 2022
Les universités européennes tentent également de débaucher les lauréats britanniques de l’ERC, qui se trouvent dans une situation similaire à celle de leurs homologues suisses. Comme la Suisse, le Royaume-Uni a déclaré qu’elle reproduirait la subvention s’ils restaient. Toutefois, il est encore temps pour le Royaume-Uni de s’associer, mais pas pour la Suisse.
Le Conseil suédois de la recherche offre explicitement CHF 100’000 aux universités suédoises pour les aider à débaucher les lauréats ERC en Suisse.
3 Fév 2022
A partir de minute 34:37, le président de la Confédération Ignazio Cassis (PLR) discute avec le président de swissuniversities Yves Flückiger et Céline Amadruz (vice-présidente UDC et conseillère nationale GE) des défis qui l’attendent en 2022 par rapport à l’Europe.
A minute 59:33 il félicite la démarche de la pétition « Stick to science» [relaté par des médias ici et ici], une initiative qui vient du Conseil des EPF et des chercheurs, britanniques.. Cette pétition, qui sera publiée le 08.02., demande à l’Union européenne de cesser de lier l’encouragement de la science avec des sujets politiques qui ne sont pas liés, comme l’accès au marché.
Par rapport au risque de la fuite des cerveaux, il estime (vers 51:37), que «pour l’instant on n’a pas non plus de gens qui sont partis. […] Attention de ne pas tomber […] dans une hectique qui serait complétement déplacée.»
3 Fév 2022
«La CSEC-E [Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil des États] demande que des mesures complémentaires soient rapidement prises pour atténuer les conséquences négatives du statut de pays tiers non associé que la Suisse a depuis l’abandon de l’accord-cadre.»
2 Fév 2022
«Dès demain, jeudi [le 03.02.2022], l’obligation de télétravail et les quarantaines seront de l’histoire ancienne. Alors qu’il avait étendu il y a deux semaines ces mesures jusqu’à la fin février, le Conseil fédéral a finalement décidé mercredi de les lever immédiatement. En outre, la Suisse pourrait laisser tomber les certificats et les masques obligatoires dès le 17 février. Le Conseil fédéral a mis deux variantes en consultation pour assouplir les mesures. Il décidera en fonction de la situation épidémiologique.»
2 Fév 2022