Pour le journaliste de la NZZ, «Aucune autre étude récente dans l’UE n’est susceptible d’avoir été aussi préjudiciable à la Suisse que celle de Bertelsmann en 2019 sur les avantages du marché intérieur.» Cette étude montre que le pays qui profite le plus du marché intérieur de l’Union Européenne est la Suisse, alors qu’elle n’est pas membre de l’UE. Elle conclue que «Ceux qui en profitent autant devraient payer une somme raisonnable pour l’accès.»
Le plus grand poste de dépenses de la Suisse pour l’UE est celui pour la recherche : environs 284 millions de CHF par année. Entre 2007-2013, la Suisse a reçu 200 millions de francs de plus qu’elle a payés, et les projets de recherche suisses ont souvent gagné des concours. Depuis, les modalités ont été adaptés, et bientôt la Suisse devra payer pour la différence. Parce que le budget européen pour la recherche serra plus grand, le SEFRI estime que la Suisse devrait payer environ 775 millions CHF par an à l’UE pour la recherche.
Avec les autre dépenses pour l’UE (cohésion, protection des frontières, navigation par satellites), les coûts par habitant suisse seraient de 142.- CHF par an. Selon la NZZ, cela serait toujours «acceptable», car le rendu («Nutzen)» s’élèverait à 3100.- CHF par an par habitant, selon la Fondation Bertelsmann. En moyenne, les habitants de l’UE dépensent 343.- Euros par année, pour un rendu de 840 Euros.