Le Canton de Valais veut proposer des domaines d’études correspondant aux attentes du marché du travail afin de réduire sa dépendance extérieure en matière de formation.
6 Nov 2019
6 Nov 2019
Le Canton de Valais veut proposer des domaines d’études correspondant aux attentes du marché du travail afin de réduire sa dépendance extérieure en matière de formation.
6 Nov 2019
11’000 scientifiques, dont 300 suisses, ont déclaré l’état d’urgence pour agir contre le réchauffement climatique. « Les scientifiques ont le devoir moral d’avertir l’humanité des plus grands dangers « , déclare Thomas Newsome, l’un des auteurs et spécialistes de l’environnement de l’Université de Sydney.
Les chercheurs signataires sont ne sont pas des climatologues, mais des écologistes et des biologistes dont le travail et la recherche sont directement affectés par les effets du changement climatique.
5 Nov 2019
Kurt Deketelaere, Secrétaire général de la Ligue européenne des universités de recherche, a déclaré que la Commission européenne et le Conseil Compétitivité – le groupe des ministres nationaux de la recherche qui auront leur mot à dire sur les règles d’association – « ne veulent manifestement pas discuter » des règles d’association « avant qu’il soit clair si la Suisse signe le nouvel accord-cadre UE-Suisse et le Royaume-Uni l’accord sur le Brexit. «Le temps presse vraiment et il est déjà clair qu’aucun pays [espérant s’associer] ne sera présent au début du programme ».»
5 Nov 2019
L’association Queer*z milite au sein de l’EPFZ pour une meilleure intégration des personnes transgenre. Ses principales revendications sont la mise en place de toilettes et de vestiaires neutres ainsi qu’une troisième option dans les choix de genre dans les formulaires.
En réponse, certaines mesures ont déjà été prises : le changement de genre et de prénom sur la carte d’étudiant·e a été rendu possible et des toilettes au genre neutre seront intégrées aux nouveaux bâtiments. La Rectrice, Sarah Springman, a également rencontré les membres de Queer*z.
Ce mouvement étudiant s’inscrit dans une vague de remise en cause de la binarité des genres et de la démédicalisation des personnes transgenre, la transidentité ayant été enlevée de la liste des maladies psychiques de l’OMS il y a un an. D’après le Transgender Network Switerland (TGNS), la communauté trans* compterait entre 40’000 et 160’000 personnes en Suisse.
La réalité de vie d’une personne transgenre est ensuite racontée. L’université y est décrite comme le premier lieu de sociabilité entre personnes transgenres, mais également comme un lieu où il y a parfois quelque malaise, notamment dans les douches communes.
5 Nov 2019
Suite à une lettre de soutien d’un certain nombre de chercheur-e-s au mouvement Extinction Rebellion, qui lutte contre le réchauffement climatique, Jacques Dubochet, Prix Nobel de Chimie et signataire, était particulièrement dans la ligne de mire des critiques. Comme l’éditorial du Matin Dimanche le résume, «manque de rigueur scientifique, absence de respect des institutions, appel à la désobéissance civile, tout lui est rapproché au motif – visiblement aggravant – d’avoir été un chercheur payé par l’État. Donc, devant se soumettre à l’injonction: tais-toi et retourne au labo.» La rédactrice en chef Ariane Dayer le défend et avance: «Jacques Dubochet redonne du lustre au profil du chercheur citoyen. […] Aux crispés qui verrouillent le discours dans la technicité, on préféra toujours les savants qui ont l’humanité de parler notre langage.»
5 Nov 2019
Dans son nouveau livre «Why Trust Science ?», Naomi Oreskes, professeure d’histoire des sciences à l’Université Harvard, soutient que si davantage de gens entendaient les scientifiques parler personnellement de leurs valeurs, cela aiderait à renverser la vague rampante de sentiments anti-scientifiques. Son livre précédent, «Merchants Of Doubt», relatait les tactiques utilisées par les négationnistes professionnels du climat.
4 Nov 2019
Selon une source de la NZZ, l’EPFL aurait demandé une augmentation « massive » des fonds fédéraux (par 30 millions de Francs, ou 5% de son budget. Ceci aiderait à couvrir les coûts de l’école «chroniquement sous-financée». «L’EPFL a besoin d’une remise en état», avance la source.
Une augmentation des ressources pour l’EPFL serait rude pour les petites institutions, mais l’EPFZ «le sentirait à peine». L’EPFL a connu une grande croissance et aurait également créé beaucoup de postes de «Tenure Track», qui sont peu onéreux au début mais qui le deviennent une fois que ces jeunes chercheur-e-s deviennent professeur-e-s ordinaires.
Le Conseil des EPF a été accusé de vouloir fusionner deux instituts fédéraux pour accorder plus d’argent à l’EPFL.
4 Nov 2019
La banque Mirabaud et l’EPFL se lient pour publier un livre de réflexions et d’analyses sur les différents atouts de la Suisse.
L’objectif de cette initiative, qui marque également les 50 ans de la fédéralisation de l’EPFL, est de brosser le paysage 3 venir. «Le rôle de l’institut est de trouver des solutions d ‘ingénierie ou technologiques, de les expliquer et de les faire accepter par le grand public, mais il faut que tous les acteurs de la sociéte aient une place autourde la table pour trouver celles de
demain», insiste Martin Vetterli, Président de l’EPFL.
1 Nov 2019
Les auteur-e-s, la directrice et le vice-directeur de la Haute école de Lucerne, s’adressent aux critiques que les HES et les universités se rapprochent trop. Dans cette société des connaissances (« Wissensgesellschaft»), il y aurait une tendance d’attacher un prestige à tout ce qui est «académique» plutôt qu’appliqueé : de la recherche fondamentale plutôt que la recherche appliqué, le financement par le FNS plutôt que celui d’Innosuisse, etc.
Les universités seraient vues comme particulièrement excellentes et digne de financement quand elles font beaucoup de recherches. Ceci se reflèterait sur beaucoup de systèmes d’accréditations. Manque de financement de base pour la recherche, les HES seraient beaucoup plus dépendants de financement tiers que les universités, et ceux-ci auraient seulement suffisamment de moyens si les institutions publient dans beaucoup de journaux «haut classés» et s’ils sont bien connectés dans la communauté scientifique.
A l’autre côté, les universités se verraient obligés de démontrer leur pertinence en s’orientant plus à la pratique. Ainsi, en 2018, l’EPFZ a récolté 36% des fonds Innosuisse, des fonds qui sont typiquement destinés aux collaborations de recherches appliqués entre HES et entreprises. «La différenciation des profils est à peine visible». Le même cas de figure serait valable pour les formations continues.
Les auteur-e-s préconisent des incitations financières pour les institutions qui gardent leur profil et la mise à disposition, surtout dans la recherche, d’autant de moyens aux HES qu’au universités.
1 Nov 2019
La Commission des plaintes consiste de sept membres, élus par le Conseil des EPF. Pour la fin de l’année, quatre membres désistent, dont seulement un de son propre gré. Le Président sortant de la Commission, Professeur Hansjörg Peter de l’UNIL, estime qu’il s’agit d’une atteinte à l’indépendance des juges, puisque ceux-ci doivent craindre pour leur réélection. Il juge qu’il s’agit d’un effort pour affaiblir la commission. Rodolphe Schlaepfer, un autre membre sortant, estime que la présidence ad intérim du Conseil des EPF était utilisé pour «se débarrasser» de ses membres déplaisants. La commission aurait souvent pris des décisions qui ont déplu les EPF. Elle a par exemple décidé le licenciement d’une professeure, une première dans les 164 de l’existence de l’EPFZ.
Le porte-parole du Conseil des EPF réplique que l’indépendance de l’organe serait plutôt renforcée par un changement régulier de ses membres : «Personne n’a le droit d’être réélu.»
1 Nov 2019
Le Commissionnaire européen sortant pour la recherche et l’innovation, Carlos Moedas, estime que la diplomatie scientifique peut être efficace où d’autre types de diplomatie ont échoué. Il nomme le projet SESAME, accélérateur de particules en Jordanie, et le Southern Eastern European International Institute for Sustainable Technologies (SEEIIST), situé à Montenegro, comme exemples d’instances scientifiques qui apportent de la collaboration et de la paix dans des régions touchés par des conflits. Carlos Moedas est confiant que sous la présidence de Ursula von der Leyen, la Commission européenne continuera d’apprécier la grande valeur de type de diplomatie scientifique.
1 Nov 2019
La lettre de soutien envoyée par des académiciens, dont Jacques Dubochet, à Extinction Rebellion irrite une partie de la classe politique. Cette immixtion dans la chose publique risque «de desservir la cause qu’ils croient défendre», confie ainsi la Vert’libérale Isabelle Chevalley.» Par ailleurs le climatologue Reto Knutti de l’EPFZ juge qu’il est aux scientifiques de présenter des faits, et non d’appeler à la rébellion.
Le point central du débat s’articule autour de la notion de désobéissance civile, qui entretient des liens flous avec les champs de la morale et de la loi.
31 Oct 2019
Le Recteur de l’Université de Genève Yves Flückiger a rédigé une lettre de lecteur à la NZZ. Il se réfère à une autre lettre de lecteur du 22.10.2019, rédigé par un certain Rudolf Meiser, dans lequel ce dernier estime que les universités européennes ne sont pas si bien placé dans les classement internationaux et que cela reflète mal sur le programme de recherche européen, qui perdrait ainsi de crédibilité.
En réponse, Yves Flückiger avance que les universités européennes seraient mieux placées si le classement de Shanghai, par exemple, prenait en compte les montants investis de la recherche. De plus, ces classements définiraient un modèle d’excellence par leurs critères de sélection «qui doit être remis en question. Il est similaire à celui des États-Unis, où quelques universités, surtout privées, réservées à l’élite brillent dans les classements. Le modèle européen des universités publiques est différent.»
Par ailleurs, la recherche suisse profiterait énormément du programme de recherche européenne, pour des projets de recherche de taille, de qualité, pour faciliter l’attrait de financement tiers, et pour rester compétitif comme place scientifique. «Nous devons faire confiance aux entrepreneurs et aux chercheurs, qui peuvent confirmer l’importance des accords-cadres et des programmes de recherche européens pour maintenir l’excellence dans ce pays.»
30 Oct 2019
Le programme «Horizon académique» qui donne aux personnes issues de l’asile de suivre des études à l’Université de Genève, a trois ans. Il a été mis sur pied en partenariat avec le Bureau de l’intégration des étrangers du Canton de Genève et avec le soutien de fondations privées. Mathieu Crettenand, délégué à l’intégration à l’Université de Genève, tire un bilan.
30 Oct 2019
En Autriche, un nouveau programme soutenu par le Ministère des affaires sociales encourage la création de postes doctorales pour des personnes handicapées ou atteintes d’une maladie chronique. L’initiative «contribue […] à l’augmentation du nombre de personnes handicapées dans les institutions de recherche autrichiennes», résume la conférence des universités [autrichiennes] sur les dix premiers mois. Ces postes sont destinés à leur permettre d’entreprendre une carrière scientifique ou artistique ou une activité lucrative adéquate.
30 Oct 2019
Un plan à long terme pour un organisme par le biais duquel les agences géologiques nationales peuvent partager des données, accéder à l’expertise et fournir des preuves de l’utilisation durable des ressources du sous-sol est maintenant prêt à se concrétiser dans le projet Horizon Europe.
30 Oct 2019
«Une inspection généralisée ordonnée par le rectorat de l’Université de St-Gall a révélé l’existence d’honoraires douteux d’un montant de 160’000 francs sur cinq ans. […] [Ils] ont été pris en charge par l’Université, alors qu’ils étaient apparemment pris en charge par des tiers. Les autorités n’ont pas donné davantage de précision en raison des vérifications en cours.»
30 Oct 2019
Le projet de numérisation dans le cadre du projet «Venice Time Machine» a été suspendu à cause d’un conflit sur la façon d’annoter les fichiers scannés. L’accord initial entre l’EPFL, les Archives et l’Université Ca’Foscari de Venise ne contenait pas d’information sur le type de licence appliqué pour réglementer l’utilisation des données digitalisées.
29 Oct 2019
A Genève, l’initiative cantonale « pour un meilleur contrôle de l’expérimentation animale » inquiète les milieux de la recherche et de la santé. Lundi, l’Université de Genève (UNIGE) et les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont montés au front pour combattre une initiative cantonale. Le texte soumis au vote le 24 novembre a beau n’être soutenu par aucun parti, à l’exception des Vert’libéraux et des Jeunes Verts, il fait néanmoins peur à l’heure où le bien-être animal est une préoccupation croissante. L’initiative 164 ne veut pas interdire l’expérimentation animale, mais souhaite faciliter les oppositions. Jusqu’en 2017, le lanceur de l’initiative Luc Fournier, représentant de la Ligue suisse contre l’expérimentation animale, était membre de la commission cantonale pour l’expérimentation animale (CCEA) qui examine les demandes d’autorisation et délivre des préavis. Il la qualifie comme «commission alibi». Il souhaite s’assurer que les «différentes sensibilités» y soient représentées en octroyant un droit de recours à chaque membre.
L’éditorial du Temps vient à la conclusion que «restaurer la confiance du public envers l’expérimentation animale ne se fera qu’au prix d’une ouverture des universités sur la question. Détailler le nombre d’animaux utilisés (pourquoi ne pas montrer en images leurs conditions d’élevage?) et rappeler en quoi les recherches sont cruciales pour la santé humaine permettra d’informer le public en toute transparence.»
29 Oct 2019
Les Hautes écoles universitaires suisses sont en train de construire une plateforme suisse de «Massive Open Online Courses» (MOOCs) qui correspond à la loi suisse sur la protection des données . L’EPFL y rendra prochainement accessible 70 MOOCs existants.
L’Université de Berne, pour qui la production des MOOCs est trop onéreuse par rapport à son utilité, produit des petites vidéos explicatives sur des sujets d’actualité, des «Flash MOOCs», qui vont également figurer.