«Face à la pandémie, les étudiantes et étudiants tiennent bon. Le taux de participation à la dernière session d’examen n’a pas baissé, selon les universités romandes contactées, et le pourcentage de réussite est même resté stable.»
18 Mar 2021
18 Mar 2021
«Face à la pandémie, les étudiantes et étudiants tiennent bon. Le taux de participation à la dernière session d’examen n’a pas baissé, selon les universités romandes contactées, et le pourcentage de réussite est même resté stable.»
18 Mar 2021
«Exclure les chercheur-e-s basés au Royaume-Uni, en Israël et en Suisse des grands projets de recherche quantique et spatiale de l’UE reviendrait à «se tirer une balle dans le pied», selon l’Allemand Niklas Nienass, porte-parole du groupe des Verts au Parlement européen pour les questions spatiales.
Selon les derniers projets d’Horizon Europe, des restrictions seront imposées aux partenaires de recherche les plus proches de l’UE dans plusieurs projets quantiques et spatiaux qui, jusqu’à présent, étaient ouverts aux pays associés, qui ont négocié l’accès aux programmes de R&D de l’UE.»
17 Mar 2021
«A l’heure actuelle, l’UE refuse d’entamer des discussions exploratoires avec la Suisse pour l’associer pleinement à son programme de recherche Horizon Europe. Les milieux de la science sont très inquiets.»
16 Mar 2021
La nouvelle nouvelle inititative Franxini pour améliorer le dialogue entre les chercheur-euse-s et la politique a récemment vue le jour en Suisse. Selon le think thank Reatch, qui est à l’origine de cette initiative, les chercheur-euse-s ne comprennent pas suffisamment le fonctionnement de la politique et ont de la peine à s’y imposer. « Comprendre le système politique en suisse ne fait pas part du travail normale du chercheur » – explique Nicolas Zahn, membre du think thank Reatch et invité au Forum des idées de la RTS. Cette initiative vise des chercheur-e-s et politicien-ne-s de toute la Suisse.
15 Mar 2021
«Contrainte de restreindre ses prestations pour cause de Covid, l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) refuse toutefois de diminuer ses frais de scolarité. Une situation qui génère colère et frustration auprès de ses élèves.»
15 Mar 2021
Les auteur-e-s de l’article tirent une leçon de la crise sanitaire actuelle pour des futures crises et présentent des scientifiques qui ont bien réussi à avoir un impact sur la politique, en Suisse et ailleurs.
Le professeur en psychologie Kelly Brownell avait notamment réussi à influencer la politique américaine sur l’alimentation. Selon ce dernier, «Les scientifiques doivent être plus à l’écoute et mieux communiquer avec les politicien-nes. D’une part, pour comprendre les questions qui préoccupent les politicien-nes et les autorités. Et d’autre part, de pouvoir mieux leur communiquer les réponses.» En outre, les résultats de la recherche devraient, selon lui, être communiqués beaucoup plus activement afin que les autorités et les politiciens reconnaissent leurs déficits. Dans cet esprit, il a développé en 2015 une méthode pour la science stratégique.
Tous les politicien-ne-s et scientifiques interrogé-e-s par Republik sont d’accord que la gestion d’une future crise nécessite de la préparation, un «plan d’entraînement». Les auteur-e-s de l’article (de la Republik) résument que les points suivants sont nécessaire pour que la Suisse gère mieux une potentielle future crise.
15 Mar 2021
Jan-Egbert Sturm, économiste et vice-président de la task force Covid-19, estime que lors de cette crise sanitaire, les responsables politiques devraient fixer et communiquer des objectifs pour la société, ce qui permettrait aux scientifiques de faire des scénarios par rapports à ces objectifs. «Sans objectifs il est presque impossible de créer des stratégies et de calculer des scénarios. Dans cette combinaison la science peut apporter une contribution pertinente. Mais cela ne peut pas être la tâche [des scientifiques] de définir ces objectifs.»
La propagation de la variante britannique, l’espérance de vie ou le nombre de morts du Covid pourraient être indicateurs pour mesurer l’atteinte de ces objectifs.
15 Mar 2021
La Confédération est déterminée de participer au programme «Horizon Europe», le plus grand programme de recherche de l’Union européenne. Cependant, l’accord-cadre bloqué, l’UE fait l’impasse sur la coopération dans le domaine de la recherche pour faire monter la pression. Les négociations sur la participation de la Suisse à Horizon Europe sont bloquées. Pour l’instant, Martina Hirayama, la Secrétaire d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), n’arrive même pas obtenir de rendez-vous avec les fonctionnaires compétents de Bruxelles pour le moment. Selon le Secrétariat d’État, l’UE refuse d’entamer des discussions exploratoires informelles avec la Suisse et les fait dépendre d’un progrès dans l’accord institutionnel, même que les deux dossiers ne sont formellement pas liés.
Cette stratégie de l’UE inquiète beaucoup les réseaux académiques suisses. Le parlement à réservé des fonds pour combler les lacunes financières éventuelles, mais ces contributions ne peuvent pas remplacer l’adhésion à Horizon.
15 Mar 2021
12 Mar 2021
«L’École hôtelière condamne le commentaire d’un étudiant envers une professeure d’origine asiatique lors d’un cours en ligne.»
12 Mar 2021
Le recteur de l’Université de Zurich Michael Schaepman avait déclaré dans la NZZ am Sonntag qu’il vise une ouverture de l’Université aux personnes sans maturité. Par ailleurs, l’université devrait, selon lui, offrir des cours dans des différents formes, par exemple des cours très court pour des spécialistes, qui souhaitent mieux connaître la Chine.
L’auteur de l’article Weltwoche estime que ces propos n’ont rien de révolutionnaire, car ces choses sont déjà possibles dans les HES, qui, en pleine expansion, sont en compétition avec les universités. Motivés par le financement fédéral, qui est accordé en fonction du nombre d’étudiant-e-s, ces HES font du marketing pour les cours.
«Si le recteur de l’université, M. Schaepman, veut désormais entrer dans ce champ de bataille avec toute son énergie, il peut certainement faire valoir le prestige académique de l’université comme un avantage. Mais cela mobiliserait l’attention et les capacités de son institution, ce qui manquerait à l’université dans la bataille pour sa réputation académique et son attrait sur le marché international.»
11 Mar 2021
Les auteurs de deux articles paru dans la NZZ estiment que le contrat-cadre avec entre l’Union européenne et la Suisse a peu de chances d’être ratifié.
Concernant le plus récent article, le Recteur de l’Université de Berne Christian Leumann regrette dans un tweet que les conséquences d’un abandon du contrat-cadre pour la science suisse ne sont évoquées que dans une demi-phrase dans cet article. «Est-ce là la valeur politique actuelle de l’éducation et de la recherche dans ce pays ?»
11 Mar 2021
Le Professeur en Physique de l’état solide à l’EPFZ Klaus Ensslin est choqué de l’exclusion probable de la Suisse du Quantum Technology Flagship et des projets de recherche sur l’espace, qui serait «néfaste pour la recherche fondamentale, mais également pour l’Europe». L’ETH est leader dans la recherche quantique.
Olivier Küttel, responsable des relations internationales de l’EPFL, ajoute qu’une exclusion Suisse des programmes de l’espaces serait «fou», puisque la Suisse a été un des pays fondateurs de l’Agence Spaciale Européenne. Il «regretterait si la politique prenait le sceptre dans la recherche et si l’UE se focaliserait alors seulement sur soi-même.»
L’auteur de l’article conclue: «Il est toutefois possible que le dernier mot n’ait pas encore été prononcé et que les restrictions soient retirées du programme de travail d’Horizon Europe. Certains États membres ne sont pas tout à fait à l’aise avec le protectionnisme de la Commission européenne en matière de recherche.»
11 Mar 2021
L’ambassadeur Alexandre Fasel, représentant spécial pour la diplomatie scientifique, estime que les grands problèmes – changement climatique, santé globale, biodiversité, le rôle de l’homme face à la machine – ne peuvent pas être résolues uniquement avec la diplomatie traditionnelle et les moyens financiers des pouvoirs publics. «On doit élargir le champ du multilatéralisme et inclure d’autres acteurs : la société civile, le monde universitaire ou encore le secteur privé. On doit aussi anticiper et chercher à comprendre ce qui vient en termes de science et d’innovation technologique pour pouvoir à la fois en saisir les opportunités mais aussi les encadrer.»
11 Mar 2021
Deux députés [de l’UDC] s’inquiètent du fait que seuls 20% des élèves de première année de médecine soient Romands, et mettent en cause un test d’aptitude qui favoriserait les Alémaniques. […] Ils demandent donc au Conseil d’État s’il envisage de mettre sur pied des cours préparatoires en français, voire de préparer les bacheliers à un tel test. Mais leur réflexion va encore plus loin: «Serait-il possible d’introduire un quota d’étudiants francophones? Le numerus clausus n’est-il pas contre-productif au vu des intentions visées par le canton? Un numerus clausus pour candidats hors canton serait-il plutôt envisageable?»
11 Mar 2021
«Une équipe internationale avec participation de l’EPFZ ambitionne de créer un jumeau numérique de notre planète. L’objectif est de pouvoir simuler de manière aussi fidèle que possible le système terrestre.»
10 Mar 2021
«Les députés et les députées du Conseil national ne veulent pas d’une interdiction de l’expérimentation animale. Tous les partis rejettent l’initiative populaire qui veut bannir ces méthodes de recherche médicale. L’idée d’un contre-projet est débattue.» (RTS)
Dans un article paru dans le Tages-Anzeiger, Matthias Egger, Président du Conseil national de la recherche, juge cette initiative «dangereuse», entre autres, parce qu’elle interdirait toute étude clinique. Par ailleurs, elle aurait un fort impact [négatif] sur la place de la recherche suisse.
La Conseillère nationale Valentine Python (Verts/VD) a demandé un contre-projet qui vise la sortie de la Suisse de l’expérimentation animale, «à l’image [d’initiatives pour] la protection du climat». Ce contre-projet était soutenue par une minorité (des parlementaires du PS, des Verts et des Verts-Libéraux).
Matthias Egger estime qu’un tel contre-projet serait risqué: «Dans la protection du climat nous savons ce qu’il faut faire pour arriver à la neutralité climatique de la Suisse pour 2050, les technologies sont disponibles. Mais on ne sait pas encore quand et si on pourra remplacer l’expérimentation animale.» Il avance que la Suisse devrait plutôt viser à devenir leader de l’approche 3R, qui vise à remplacer, réduire et raffiner l’expérimentation animale. En début février FNS avait mis à disposition CHF 20 millions pour cette cause. La parlementaire Valentine Python, de son coté, critique que cette action est trop limité.
10 Mar 2021
«Bruxelles se prépare à exclure les chercheurs basés au Royaume-Uni, en Israël et en Suisse des grands projets de recherche quantique et spatiale, une mesure importante qui, selon les chercheurs et les responsables, pourrait avoir de vastes répercussions sur la collaboration scientifique en Europe.
Selon les derniers projets d’Horizon Europe, des restrictions seront imposées aux partenaires de recherche les plus proches de l’UE dans le cadre de plusieurs concours sur les sciences quantiques et spatiales. Jusqu’à présent, ces projets étaient ouverts aux pays associés [au programme Horizon Europe]».
10 Mar 2021
Plusieurs étudiant-e-s universitaires parlent de leurs difficultés rencontrés lors de la pandémie.
9 Mar 2021
Réformer les mathématiques afin de les renforcer. C’est l’un des grands chantiers de l’école vaudoise lancés par Cesla Amarelle, cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC). La conseillère d’État avance «six mesures pour améliorer l’enseignement des mathématiques» qu’elle a présenté à presse lundi (08.03.21) à Renens. La date symbolique a été choisi pour annoncer la nouvelle impulsion genreé qu’elle souhaite donner à l’enseignement des mathematiques.
«Les chiffres actuels illustrent le désamour des filles pour les maths. En 2020-2021, sur les choix d’options spécifiques, seules 28% des filles ont pris maths/physique. Pour les spécialistes, il faut un nouveau regard sur cette branche appelée à devenir à la fois «une science fixe et une science vivante». C’est dans cet esprit que s’esquissent, depuis cet automne, des cours facultatifs de maths dans un collège de Renens.»