À l’Université de Genève (UNIGE), le projet «Archéologie solidaire» prévoit une collaboration entre l’institution et des migrant·e·s en Sicile.
La demande est venue des autorités italiennes qui ont contacté l’UNIGE, laquelle dirige les fouilles de la ville antique de Lilybée. Elles ont ainsi demandé à l’institution s’il était possible d’employer ainsi que d’encadrer des réfugié·e·s logé·e·s à quelques kilomètres du site. L’UNIGE a tout de suite répondu par la positive.
D’après Lorenz Baumer, Co-directeur des fouilles et Professeur à l’UNIGE, «Il s’agit d’une opération win-win (…) Nos travaux avancent plus vite grâce à eux et d’un autre côté, ils bénéficient d’un emploi, certes temporaire, tout en acquérant une formation.»
Par ailleurs, la doctorante Marie Drielsma souligne, «Les jeunes réfugiés ont pu sortir de l’isolement de leur centre d’accueil et les échanges ont été incroyables. Ils nous ont fait profiter de leur expérience technique acquise dans leur pays, comme le maniement de certains outils. Ils posaient aussi plein de questions sur l’histoire du site. Nous avons par ailleurs beaucoup parlé de leur vécu et partagé de nombreux moments festifs, comme des repas ou des baignades.»