En raison des pressions exercées par la Commission européenne, six pays se partagent désormais la gouvernance de l’immense consortium «Human Brain Project.»
À la suite du vote du 9 février 2014, les technocrates de Bruxelles étaient réticent·e·s à l’idée de confier un aussi grand et couteux projet à la Suisse. De plus, les discussions qui persistent entre Berne et l’Union européenne (UE) au sujet des programmes de recherche européens n’aide pas la situation.
Selon Gérard Escher, Conseiller auprès de la présidence de l’EPFL, «Nous ne sommes plus tout à fait au centre du projet au sens où nous allons bientôt cesser de coordonner officiellement; cependant nous continuons à en faire partie, et ce de façon importante. Le projet a passablement changé depuis sa création, il est normal que la gouvernance s’adapte.»