Suite aux accusations contre l’EPFZ pour corruption, sexisme et manque de leadership, dans l’affaire concernant la professeure Marcella Carollo, le Conseil des EPF a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Pour Joël Mesot, Président de l’EPFZ, les accusations sont massives mais totalement non prouvées. Malgré le désaccord de plusieurs professeur·e·s, il souligne, «Pour moi, il est absolument inacceptable que les membres de l’ETH portent des accusations aussi grave contre l’EPFZ, et surtout contre leurs propres collègues dans un entretien sans aucune preuve.»
Cependant, l’Association du personnel scientifique de l’EPFZ a manifesté sa solidarité avec les doctorant·e·s potentiellement victimes, «Nous condamnons la banalisation des brimades et des comportements contraires à l’éthique contre les membres les plus vulnérables de la communauté scientifique.»
Bien que l’affaire ne soit pas complétement éclaircie, celle-ci met néanmoins en lumière les faiblesses existantes au sein du système des EPF.