En Suisse, beaucoup de doctorant-e-s ne seraient pas satisfaits de leurs conditions de travail, qu’ils jugeraient néfastes pour la recherche et l’innovation. Leur organisation faitière Actionuni demande dans un papier de position davantage de contrats à durée indéterminée et une organisation compatible avec la vie de famille.
Selon Maximilien Stauber, Secrétaire général de l’association ACIDUL à l’Université de Lausanne, un réel problème de précarité financière et de l’emploi subsiste: «Nous voulons que davantage de postes avec des durées indéterminées soient ouverts et qu’un temps minimal soit réservé pour la recherche. Dans ces emplois, il y a aussi souvent des tâches administratives et d’enseignement. A Lausanne, le temps minimal pour la recherche est de 50%, la faîtière propose maintenant 60%.»
Face à une telle requête, Nouria Hernandez, Rectrice de l’Université de Lausanne, estime que «Le métier de la recherche est extrêmement dur, mais il me semble que la mission de l’université est avant tout de former les gens et pas de les employer pour faire de la recherche. […] Il faut se rendre compte qu’il y a beaucoup plus de chercheurs et d’étudiants qui veulent faire de la recherche que de postes stables.»
26 Fév 2019