L’Université médicale à Vienne a annulé ses cours à option en homéopathie et se distance ainsi «clairement des non-scientifiques et de la charlatanerie». Le désir de l’abolition venait des étudiants, obligés d’assister à la conférence. Michael Freissmuth, de la Direction de la Pharmacologie de l’université estime que l’homéopathie n’est pas enseignable parce que c’est une opinion. Il recommanderait également l’abolition de ces cours à d’autres universités.
Mais les universités suisses n’y pensent pas. L’homéopathie est enseignée presque partout dans les conférences sur la médecine complémentaire. Les universités ne répondent pas à la question de savoir si les procédures non scientifiques sont enseignées de cette manière. Ils invoquent plutôt le mandat prévu par la loi : l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) stipule que les futurs médecins doivent acquérir «des connaissances adéquates en médecine complémentaire». «Les futurs médecins devraient être en mesure d’évaluer les avantages et les inconvénients possibles d’interventions plus fréquentes», déclare l’Université de Zurich.
11 Déc 2018