En cas de sortie sans accord de l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni risque beaucoup pour l’avenir de multiples programmes de recherches financés par la Commission européenne.
En effet, le pays se verra privé de nombreux fonds européens, tel que l’European Research Council ou Horizon Europe, et les universitaires britanniques se retrouvons partiellement coupés des savoirs de leurs collègues allemands, français ou encore espagnols.
Cela aura pour conséquence d’obliger la Grande-Bretagne, devenue un pays tiers après le Brexit, d’investir de l’argent afin de pouvoir participer à certains projets.
La Suisse, elle, est souvent montrée comme exemple de réussite hors-UE par les rares scientifiques britanniques en faveur du Brexit. D’après Angus Dalgleish, Professeur d’oncologie à l’Université de St.George de Londres et Membre du groupe Scientists for Britain, «Si vous prenez la Suisse ou Israël, ils s’en sortent très bien, il n’y a aucune raison qu’on fasse moins bien qu’eux. De toute façon, la culture, c’est de collaborer à l’international pour avancer.»