Beat Gygi, journaliste pour la «Weltwoche», évoque les avantages et les défis du nouveau «Medical Master» des Universités de Zurich et Saint-Gall. Selon lui, il existe trois gagnant·e·s:
1) Les personnes intéressées par les études en médecine vu que le nombre de place d’études en médecine augmentera et que le numérus clausus s’assouplira.
2) Les diplômé·e·s resteront dans le canton de Saint-Gall pour lutter contre la pénurie de médecins.
3) Les institutions de formations concernées n’auront pas besoin de payer pour les places supplémentaires, à la charge de la Confédération et des cantons. Les universités et hôpitaux pourront ainsi attirer plus d’étudiant·e·s et de patient·e·s, engager plus de personnel, élargir leurs activités de gestion et d’enseignement et d’avoir un rôle plus important sur les processus politiques.
Au niveau des points négatifs se trouvent l’augmentation des impôts pour les contribuables, acceptée par les parlementaires. Beat Gygi évoque également que le médecin en tant que «génie universel» ne correspond plus à la réalité, car il existe 40 disciplines spécialisées différentes. Ainsi, la première phase des études pourrait être raccourcie comme les coûts.