En 2019, les accords de Bologne auront vingt ans. Toni Schmid, Directeur de FH Suisse, l’Association faîtière des diplômés de Hautes Ecoles spécialisées (HES), explique les changements que ce nouveau système a amené. Si l’homogénéisation des cursus a permis plus de flexibilité, notamment pour les échanges à l’étranger, elle aurait aussi entraîné des effets négatifs, comme une trop grande uniformité des cursus. Ceci aurait augmenté la concurrence plus directe entre les diplômé·e·s de hautes écoles et d’universités. De plus, il n’y a toujours pas de PhD indépendant des universités au niveau HES. «Nous ne pouvons pas pas perdre notre indépendance, nous revendiquons donc un PhD HES avec son propre profil.» Ceci serait profitable pour la formation d’une relève d’enseignant·e·s HES et de gymnases professionnelles, qui sauraient mieux intégrer l’expérience pratique dans leur enseignement – «des praticiens («Praktiker») devraient y enseigner, indépendamment s’ils ont un PhD ou un master».
- relève scientifique
- formation – enseignant·e·s
- système de Bologne
- formation – doctorant·e·s
- profil – HES