6 Déc 2024
Type de veille: Politique des hautes écoles
6 Déc 2024
Les étudiant·s zurichois·es quittent l’association faîtière VSS
L’Association des étudiant·es zurichois VSUZH quitte l’organisation faitière UNES à cause de différents autour de sa position en faveur d’un boycott partiel (SRF) des universités israéliennes.
La sortie est considérée comme temporaire et doit être réévaluée à la fin de l’année 2025 afin de discuter d’une éventuelle réintégration. L’association zurichoise critique un manque de professionnalisme de l’association nationale des étudiant·es et elle aurait souhaité plus de soutien («Rückendeckung») lors des manifestations pro·palestiniennes. (SRF à partir de 05:26).
Dans un communiqué, l’association zurichoise regrette: «Par crainte d’une couverture médiatique négative et pour ne pas se voir reprocher d’être partial, le sujet autour du conflit au Proche-Orient est maintenu à un minimum («klein gehalten») à l’université. On peut se demander si l’on souhaite laisser ces débats importants aux chambres d’écho des médias sociaux.»
Selon la NZZ, l’association zurichoise aurait revendiqué en mai un boycott intégral des institutions israéliennes, pendant que l’UNES souhaite une approche différenciée de la question, estimant que les coopérations dans les domaines non militaires, par exemple, sont toujours les bienvenues. Et l’Université de Zurich semble suivre une stratégie mixte: d’un coté elle avait interdit une exposition sur le conflit israélo-palestinien, parce que celle-ci ne répondait pas, à ses yeux, à des exigences scientifiques et n’était pas équilibrée. De l’autre coté, elle cherche le dialogue et a offert à l’association d’étudiant·es zurichois·es le financement d’un «état-major pour des conflits géo-politiques» à CHF 7’000 par an.
6 Déc 2024
Les Vaudoises et Vaudois se prononceront sur une baisse d’impôts de 12%
«Le peuple vaudois se prononcera l’année prochaine sur l’initiative des milieux économiques qui demande une baisse d’impôts de 12%. A l’instar du Conseil d’Etat, le Grand Conseil a refusé le texte mercredi. Le peuple aura donc le dernier mot. Le gouvernement lui oppose un contre-projet indirect avec différents allègements fiscaux.»
Le coût de l’initiative 12% est évalué entre 530 et 550 millions de francs par année.
5 Déc 2024
Actionuni s’oppose à la réduction du budget des bourses d’excellence
Actionuni, organisation faitière du corps intermédiaire des universités, EPF, HES et HEP suisses, a écrit à la Commission des finances du Parlement suisse pour leur faire part de leurs inquiétudes concernant la réduction du budget des bourses d’excellence du gouvernement suisse et ses conséquences pour les chercheurs bénéficiaires et pour le paysage suisse de la recherche.
«Le budget prévu pour les bourses dans le plan financier 2026-2028 est presque divisé par deux, une mesure qui semble particulièrement drastique.»
5 Déc 2024
«Précision de M. Joseph Daher»
Le 16 novembre 2024, un article paraissait dans le 24 heures concernant «un climat d’intimidation règn[ant] sur les campus» universitaires lausannois. Mentionné personnellement dans le papier à travers de nombreuses «inexactitudes», le professeur suisse et syrien Joseph Daher (professeur invité de l’UNIL et donnant également des cours à l’EPFL) a publié lundi une réaction à cet article.
Le professeur Joseph Daher écrit : «Demander l’application du Droit International et le respect des droits démocratiques fondamentaux reviendrait-il à décrédibiliser ma qualité d’enseignant? […] Depuis le début de mon enseignement à l’UNIL, je n’ai jamais reçu aucune plainte sur la qualité de mon travail. Mon expertise est reconnue en Suisse et au niveau international.» Il ajoute : «Plus généralement, cet article fait partie d’une campagne d’intimidation réelle et de diffamation portée par certains médias et journalistes contre toute personne, et y compris dans le milieu académique, dénonçant les violations continues des droits humains par l’État d’Israël et la guerre à caractère génocidaire contre la population palestinienne de Gaza […].» (24 heures / Joseph -Daher (X))
5 Déc 2024
Grève annoncée contre l’augmentation des taxes d’études HES
L’association des étudiant·es de la Haute école de travail social (HETS) de Genève prépare une grève pour le lundi 16 décembre 2024, afin de dénoncer la hausse des taxes d’étude dans l’école. «L’association des étudiant·es de la HETS (ADES) alerte sur la situation déjà précaire de nombreux et nombreuses étudiantes.» La hausse des taxes d’écolage annoncée par la direction de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) est justifiée par une harmonisation des coûts d’écolage entre les hautes écoles suisses.
5 Déc 2024
Ouverture d’un bureau OpenAI à Zurich
OpenAI a annoncé l’ouverture d’un nouveau bureau à Zurich, «un pôle technologique de premier plan en Europe». Google, Meta, IBM, Microsoft, Apple, ces entreprises sont toutes actuellement présentes dans la capitale helvète et ont toutes des liens et partenariats avec l’EPFZ. «Nous sommes heureux qu’une entreprise de renommée internationale dans le domaine de l’intelligence artificielle ouvre un bureau à Zurich. Cela souligne la position forte de Zurich dans la recherche internationale sur l’IA et constitue un nouvel enrichissement de l’écosystème suisse de l’IA», déclare Noe Lüthi, porte-parole de l’EPFZ. (Le Temps) «La communauté de l’IA a identifié Zurich comme l’un des trois meilleurs sites au monde, ce que nous devons à l’ETH et à l’Université de Zurich», affirme Balz Hösly, président de l’organisation de marketing du site Greater Zurich Area. (NZZ)
4 Déc 2024
Lucerne accueille des étudiant·es réfugié·es
Depuis ce semestre d’automne, la Haute école, l’Université et la Haute école pédagogique de Lucerne proposent le «Campus Lucerne pour réfugiés», un programme de pré-études d’intégration. Ce programme prépare les universitaires issu·es de l’asile qui ont déjà commencé/terminé un bachelor/master dans leur pays d’origine, à des études régulières en Suisse, en les aidant à surmonter les obstacles linguistiques, culturels et académiques.
Actuellement, 10 étudiant·es originaires de Turquie, d’Afghanistan, de Syrie et d’Ukraine suivent ce cursus. Ces personnes ne sont pas immatriculées et n’acquièrent donc pas d’ECTS. Deux types de cours d’allemand leur sont proposés : un cours de préparation à l’examen linguistique C1 et un cours de «langue scientifique allemande», soit de l’allemand académique spécifique aux études. Le programme comprend un système de mentorat avec des étudiant·es locaux·ales. La coordinatrice du campus de Lucerne accompagne les réfugié·es pendant les pré-études d’intégration afin de s’assurer qu’ils·elles puissent ensuite effectivement passer à des études régulières en Suisse.
Actuellement, le projet est soutenu par les fonds propres des trois hautes écoles, ainsi que par le Fonds «Perspektiven – Studium». L’objectif à long terme serait d’ancrer ces études d’intégration dans les structures régulières des établissements d’enseignement supérieur.
4 Déc 2024
UNIGE : «Gilles Marchand rejoint le Centre en philanthropie pour aider les médias»
Le Centre en philanthropie de l’Université de Genève (GCP) lancera en mars prochain l’Initiative média et philanthropie (IMP). Son objectif sera d’étudier et d’encourager l’engagement philanthropique dans le domaine des médias, face à la crise actuelle que la presse suisse traverse. L’IMP développera également «des outils et des processus concrets, notamment sur le plan de la gouvernance et des modèles de financement durable».
«Le bon fonctionnement d’une société démocratique repose en grande partie sur la qualité et la diversité des médias. La crise actuelle, tant sur le plan économique que de la confiance, est extrêmement préoccupante», considère l’ancien directeur général de la SSR et sociologue de formation Gilles Marchand, qui a été choisi pour diriger ce projet. «Apporter des réponses aux défis qui se posent à nos sociétés fait partie des missions de l’Université de Genève», s’exprime Audrey Leuba, rectrice de l’UNIGE et présidente du comité stratégique du GCP.
3 Déc 2024
Réimaginer le rôle de l’enseignement supérieur dans un monde de révolutions croisées
Rahim Somani,vice-président, de l’université du Nord de la Colombie-Britannique, au Canada, avance : «Pour être des agents influents au sein de leurs communautés, les universités doivent passer de modèles traditionnels à une approche contemporaine et agile qui met l’accent sur la flexibilité, la réactivité et l’adaptabilité. Cette nouvelle génération d’universités doit favoriser le dynamisme et l’innovation au-delà des murs de l’université, dans le cadre de partenariats communautaires et de progrès sociétaux.»
Face aux quatre révolutions intersectionnelles – le climat, la démographie, la technologie et la géopolitique – et les implications profondes de chaque révolution, individuellement et collectivement, les établissements d’enseignement supérieur seraient poussés à s’adapter, à repenser et à diriger.
3 Déc 2024
Les climatologues susciteraient davantage de défiance que les autres scientifiques, selon une étude
«Les climatologues inspireraient légèrement moins de confiance que les spécialistes d’autres disciplines scientifiques, relève une étude internationale en prépublication. Ses auteurs soulignent l’effet de campagnes visant à saper les discours pro-climat et établissent un lien avec une orientation politique à droite. […] Par ailleurs, « des recherches antérieures ont montré que le conservatisme est associé à une plus grande confiance envers les scientifiques dans les disciplines qui favorisent la production économique (comme les sciences industrielles ou agricoles), mais à une moindre confiance dans des domaines plus politisés, comme la climatologie ou l’océanographie qui étudient les impacts de la production économique sur l’environnement ».»
3 Déc 2024
Un professeur accusé d’antisémitisme a été invité par l’Université de Berne
Fin août 2023, le chercheur américain Jonathan A. C. Brown avait été invité à l’Université de Berne par l’Institut du Moyen-Orient [dissous en février 2024] , grâce à un financement du Fonds national suisse (FNS). Quelques semaines plus tard, il écrit sur X: «Israël restera dans l’histoire comme un pays surtout connu pour son génocide, son fanatisme racial digne du Troisième Reich et son fanatisme religieux qui fait paraître l’EI inoffensif.» Il a par ailleurs affirmé qu’Israël voulait commettre «le pire génocide depuis la Seconde Guerre mondiale» en propageant des maladies. «Une théorie du complot classique», juge le journaliste de la SonntagsZeitung Rico Brandle. L’Université de Berne constate également que «le post sur X de Brown diabolise Israël et doit donc être considéré comme antisémite». Le chercheur est par ailleurs accusé de «minimiser l’esclavage islamique et l’exploitation sexuelle».
Récemment, une contribution de Jonathan A. C. Brown a été publiée sur le site officiel de l’Université de Berne, ce qui signifierait que l’Université serait toujours en collaboration avec le chercheur. «Le Fonds national suisse, qui a octroyé les fonds, se dégage de toute responsabilité. […] Il appartient à l’institution concernée de vérifier si les directives ont été violées. Dans ce cas, il s’agit de l’Université de Berne.», écrit le SonntagsZeitung. «Les thèses scientifiques de Brown sont discutées de manière controversée au sein de la communauté scientifique, mais c’est un élément central de la science que d’inviter des personnes ayant des points de vue différents, pour autant qu’elles présentent leurs arguments de manière scientifiquement fondée », se défend l’université.
3 Déc 2024
La HSG maintient une conférence sur le conflit israélo-palestinien
Alors que le 19 novembre dernier, une conférence en présence d’Ignazio Cassis avait été annulée à l’Université de Fribourg en raison d’une manifestation pro-palestinienne, le 26 novembre au soir a eu lieu à l’Université de Saint-Gall (HSG) une conférence sur le droit international autour du conflit israélo-palestinien. La conseillère nationale socialiste Claudia Friedl, le conseiller national UDC Lukas Reimann et le chercheur en sciences politiques de la HSG Christoph Frei ont été invité·es à débattre lors de la conférence intitulée «Le droit international public peut-il apporter la paix au Proche-Orient ? Et quel est le rôle de la Suisse dans ce contexte ?» Un dispositif de sécurité avait été mis en place : il fallait avoir sa carte d’identité en main et des agents de sécurité étaient postés à chaque porte de l’Audimax.
3 Déc 2024
UNIGE : «Libération conditionnelle de l’agenda de la CUAE»
En début d’année, le rectorat de l’Université de Genève avait interdit la distribution de l’agenda de la CUAE (Conférence universitaire des associations étudiantes), en raison de deux mentions du conflit israélo-palestinien qui «se prêtaient à des interprétations divergentes». Mercredi 27 novembre, «le rectorat autorise la diffusion sous condition de l’agenda de la CUAE». La condition : les agendas sont systématiquement distribués munis de QR-codes renvoyant à une contextualisation qui «rejette les lectures nationalistes du slogan et promeut une coexistence pacifique et multiculturelle au Moyen-Orient. Elle souligne également les éléments contradictoires entourant le triple détournement, rappelle que les personnes juives et non juives y ont été séparées et invite les étudiantes et étudiants à approfondir leur connaissance des faits».
La solution désormais mise en place avait déjà été proposée deux mois plus tôt par la CUAE. En début de semaine, la CUAE avait annoncé faire recours contre l’interdiction de distribution auprès de la Chambre administrative de la Cour de justice genevoise.
3 Déc 2024
«L’IA peut répondre correctement à 85% des questions de tests universitaires»
Une étude de l’EPFL publiée dans la revue PNAS montre qu’une intelligence artificielle (IA) peut répondre avec 85% de bonnes réponses pour un examen universitaire, si elle est au préalable renseignée. Les auteur·es de la publication ont étudié 50 cours de bachelor et master de l’EPFL pour arriver à ce résultat. Sans connaissances préalables et avec une stratégie élémentaire, GPT-4 répondait correctement en moyenne à 65,8% des questions. Le taux de réponses correctes de 85% a «été un choc» pour les chercheur·euses. Si l’étude était relancée aujourd’hui, le taux de résultats corrects serait encore plus grand.
«A court terme, nous devrions insister pour que les évaluations soient plus difficiles, non pas dans le sens de la difficulté des questions, mais dans [celui] de la complexité de l’évaluation elle-même», avance Antoine Bosselut, professeur assistant et membre du Centre IA de l’EPFL.
27 Nov 2024
Un médecin sur deux et un tiers du personnel soignant travaillant dans les hôpitaux suisses ont été formés à l’étranger
Mardi, l’Office fédéral de la statistique (OFS) a publié son rapport sur les établissements hospitaliers 2023. En 2023, les hôpitaux suisses comprennent 185’800 emplois équivalents plein-temps (EPT), une hausse de 4960 EPT (+2,7%) par rapport à 2022. La part des médecins diplômés à l’étranger est de 45,6%, contre 31,9% pour le personnel soignant diplômé. Ces proportions ont connu une légère augmentation par rapport à 2022.
27 Nov 2024
Les manifestant·es invitent Ignazio Cassis à un débat public
La semaine dernière, la venue du chef du DFAE Ignazio Cassis à l’Université de Fribourg avait été annulée. Lundi matin, le groupe Coordination étudiante pour la Palestine (CEP) a publié une lettre ouverte à l’attention du DFAE, y indiquant qu’il souhaitait accepter son invitation à discuter, mais à deux conditions : «Cette rencontre doit être publique et accessible à tous, et nous souhaitons avoir un seul interlocuteur, M. Cassis». En échange, la CEP s’engage à «participer activement à cette rencontre en mobilisant des interlocuteurs compétents et informés, prêts à proposer des solutions constructives et à mener un dialogue sincère».
25 Nov 2024
«La justice ordonne à Sciences Po Paris de maintenir une conférence de la Franco-Palestinienne Rima Hassan»
Une conférence organisée par l’association Students for justice (SJP) et intitulée «Perspectives humanitaires, juridiques et géopolitiques sur un embargo sur les armes à Israël» a été interdite par la direction de Sciences Po Paris, sous motif d’un risque d’atteinte à l’ordre public.
Vendredi, le tribunal administratif de Paris a ordonné à Sciences Po Paris de laisser se tenir la conférence de la Franco-Palestinienne Rima Hassan. Dans son ordonnance, le juge des référés a affirmé «qu’en interdisant la conférence projetée, le directeur de l’IEP de Paris a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression et de réunion garantie aux usagers du service public de l’enseignement supérieur».
Alors que Sciences Po Paris a annoncé faire «appel de cette décision», d’autres établissements ont également interdit la tenue de conférence par la juriste, comme l’université de Lille, Paris-Dauphine (une annulation finalement interdite) et Strasbourg. Le ministre de l’Enseignement supérieur Patrick Hetzel a apporté son soutien à la direction de l’IEP : «je continuerai de soutenir les présidents d’université dans une de leurs missions essentielles: garantir l’ordre et la sérénité au sein de leurs établissements».
25 Nov 2024
Critique de l’Université de Bâle qui «tolère le harcèlement sexuel»
Début novembre, un reportage de l’émission Kassensturz de la SRF rapportait que deux professeurs accusés d’agressions sexuelles en 2018 et 2019 auraient été protégés par l’Université de Bâle. Ils continuent actuellement de faire de la recherche et d’enseigner. Les faits dérangent et inquiètent des étudiant·es bâlois·es, aujourd’hui en manque de confiance envers leur institution.
Selon le collectif Dulifera, qui s’est formé il y a deux ans suite à un des deux cas, les changements mis en place par l’université ne suffisent pas. Il faudrait que l’université se penche plus sérieusement sur le passé avant de se tourner vers le futur. Le collectif demande, entre autres, que «ces personnes [les professeurs accusés] ne soient plus autorisées à enseigner». Depuis la dénonciation des deux cas, l’Université avait pris différentes mesures : elle dispose d’un nouveau règlement sur la protection de l’intégrité personnelle et d’un code de conduite, un service de coordination «Intégrité personnelle» a également été créé. Quant à la décision de laisser les chercheurs continuer à enseigner et faire de la recherche, l’Université indique qu’elle a suivi les recommandations que l’enquêteur externe avait faites à l’époque.
L’Université de Bâle a confirmé à Watson qu’elle a sciemment renoncé à communiquer les cas de harcèlement sexuel faisant l’objet de l’enquête. Elle ne voulait pas créer de «précédent», car il se peut «que des personnes concernées souhaitent signaler un cas sans que celui-ci soit communiqué par la suite». L’Université a également déclaré qu’elle pouvait retenir ces informations si un intérêt privé s’opposait à l’intérêt public, invoquant la loi cantonale sur l’information et la protection des données.
Brigitte Tag, professeure de droit pénal à l’Université de Zurich,«estime qu’il est correct que le public n’ait qu’un aperçu limité des enquêtes sur le harcèlement sexuel et que l’Université de Bâle ait d’abord fait clarifier juridiquement si et dans quelle mesure elle devait publier les rapports d’enquête sur les deux cas. […] Mais si des rumeurs se répandent à l’université et créent un climat de travail et d’études malsain, elle estime qu’une information objective de la part de la direction de l’université ou de la direction de l’institut est juste.» (Watson)
Brigitte Tag précise que «les hautes écoles concentrent plusieurs facteurs de risque qui favorisent les agressions : conditions d’emploi précaires, rapports de dépendance importants, structures hiérarchiques.» Il y a un peu moins d’un an avait été lancée une journée d’action contre le harcèlement sexuel, le «Sexual Harassment Awareness Day», dans les universités suisses.
Depuis 2020, deux autres plaintes pour harcèlement sexuel ont été déposées à l’Université de Bâle. «[C]es cas devraient également rester invisibles jusqu’à ce que les personnes concernées les rendent publics.» (Watson)
22 Nov 2024
Le Swiss Data Science Center s’installe au Biopôle grâce au soutien du Canton
«Le Swiss Data Science Center (SDSC), une initiative conjointe de l’EPFL et de l’EPFZ, franchit une étape majeure et renforce son positionnement national en matière de sciences des données. Il développe ses activités au sein de l’écosystème d’innovation vaudois et s’installe sur le campus de Biopôle, confortant ainsi le positionnement du canton de Vaud en tant que pôle d’excellence dans la data et l’intelligence artificielle. En outre, l’expansion du SDSC bénéficie d’un soutien conséquent de la part du Canton de Vaud qui s’engage à hauteur de 7,5 millions de francs jusqu’en 2028 afin de développer des projets d’innovation collaborative en lien avec les compétences du SDSC. […] La collaboration entre le SDSC et l’État de Vaud portera notamment sur le soutien à des projets d’innovation collaborative, portés par le SDSC mais impliquant des institutions telles que l’UNIL, le CHUV, et la HEIG-VD, ainsi que des entreprises locales, en particulier les PME.»
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