Comme les subventions pour les étudiant·e·s hors de Bâle devraient croître très faiblement, l’Université de Bâle doit augmenter les taxes pour les étrangers·ères afin de gagner des fonds. Ils seront effectifs dès 2020. Toutefois, à la suite de la décision prise lors de la Conférence des directeurs de l’enseignement, les bénéfices générés par l’Université de Bâle ne couvriront pas les coûts entièrement. Il a été décidé que les cantons universitaires avaient à leur charge l’entier des coûts d’infrastructure, le 15% de la recherche et 22% de l’entretien, le reste étant assuré par les autres cantons. La PLR des deux Bâle souhaite une révision de l’accord intercantonal universitaire. Le gouvernement Bâle-Campagne est d’avis que seule une action coordonnée des hautes écoles des cantons non-universitaires pourraient avoir cet effet. En outre, le potentiel qu’offre les taxes sur les étudiant·e·s étrangers·ères est considéré comme insuffisant. Cependant, pour éviter la fuite des doctorant·e·s, l’Université de Bâle devra certainement augmenter les taxes pour les étrangers·ères de manière marginale (à des « prix de dumping ») et de manière plus importante pour les autres étudiant·e·s.