«A l’Université de Fribourg (UNIFR), le rectorat envisage des coupes dans les services centraux et les facultés. Le personnel est inquiet, car certains postes ne seront pas remplacés lors de départs.»
22 Nov 2024
22 Nov 2024
«A l’Université de Fribourg (UNIFR), le rectorat envisage des coupes dans les services centraux et les facultés. Le personnel est inquiet, car certains postes ne seront pas remplacés lors de départs.»
22 Nov 2024
Presque un· étudiant·e en Suisse sur cinq a quitté l’UE pour poursuivre ses études dans la confédération. La Commission européenne exige que les étudiants de l’UE ne soient pas plus taxés que les nationaux en matière de taxes d’études. En contrepartie, l’UE est apparemment prête à négocier avec la Suisse un renforcement de la clause de sauvegarde contre une immigration excessive.
Les universités et les hautes écoles spécialisées pourraient perdre des recettes annuelles d’environ 46 millions de francs. Concernant la hauteur des taxes des études, il y a des grandes différences entre les cantons. Dans les universités de Bâle, Genève et Lausanne, par exemple, les étudiants de l’UE ne paient pas de taxes d’études plus élevés, mais l’Université de Saint-Gall et celle du Tessin (l’Université de suisse italienne) risquent de perdre 7 et 9 millions de francs par année. Saint-Gall et le Tessin demandent un dédommagement de la Confédération dans le cas d’un accord avec l’UE sous ces conditions.
22 Nov 2024
Mathieu Menghini, histoiren et théoricien de l’action culturelle, se prononce en défaveur de l’augmentation des taxes d’études annoncée par la HES-SO. Le système des bourses d’études «étant insuffisant (volontairement parfois, pour éviter qu’il ne concurrence les banques…), le salariat estudiantin s’est développé – menaçant la quantité et la qualité de l’attention réservée aux études.»
Il cite notamment le livre La bombe de la dette étudiante (2013) de François Delapierre, qui avance la théorie que dans l’éducation comme dans la santé, «le privé semble condamné à fonctionner moins bien et à coûter plus cher que le secteur public.»
22 Nov 2024
La ferme de Bassenges, «D’abord soutenue par l’EPFL – propriétaire des parcelles – ainsi que le fruit d’une mise au concours telle que prévue par le droit suisse1, […] est désormais menacée par les tendances expansionnistes d’une institution qui ne semble soudainement plus très intéressée par la durabilité.», écrit le journal étudiant de l’EPFL. «L’EPFL tient un discours fataliste sur sa situation financière et administrative, mais l’argument de l’inéluctabilité du “progrès”, et à terme de la destruction du contre-projet de la ferme sert de cache-misère à une véritable décision politique.»
Une pétition en faveur de la préservation de l’avenir agricole de la ferme de Bassenges avait recolté 8069 signatures.
21 Nov 2024
Mardi 19 novembre, le chef du DFAE Ignazio Cassis devait participer avec son homologue slovaque Juraj Blanar à une discussion publique à l’Université de Fribourg, intitulée «Perspective croisée entre la Suisse et la Slovaquie: un monde polarisé, enjeux et défis pour l’Etat de droit». Jugeant l’entretien «déplacé au regard des positionnements problématiques des deux interlocuteurs envers l’Etat de droit», la Coordination Etudiante pour la Palestine (CEP) de l’Université de Fribourg a appelé à manifester devant l’Aula durant la conférence-débat. Craignant pour la «sécurité des intervenants», les autorités fédérales ont préféré ordonner l’annulation de l’évènement.
21 Nov 2024
Suite à l’annulation de la visite d’Ignazio Cassis et de son homologue slovaque Juraj Blanar à l’Université de Fribourg mardi (19.11.24), le PLR a déclaré dans un communiqué que «[les manifestations pro-palestiniennes] ne compromettent pas seulement la liberté académique, mais portent également atteinte à notre réputation internationale». (La Liberté)
Un éditorial du Courrier rappelle au contraire que «le droit de manifester est un droit fondamental». Il dénonce également à son tour le manque de démocratie de la part du ministre slovaque, et la fuite du conseiller fédéral mis «face à ses contradictions». Le journal régit également au commentaire de la NZZ (20.11.24) «Jusqu’à quand peut-on tolérer qu’une frange radicalisée des étudiants impose sa loi à l’université et impose de quels sujets l’on peut débattre et avec qui», en affirmant que c’est bien le DFAE qui «est seul responsable de cette annulation».
21 Nov 2024
Suite aux derniers évènements en lien avec les manifestations pro-palestiniennes sur les campus universitaires romands, l’émission Forum de la RTS demande à des invités si le débat est toujours possible à l’université.
Pour l’essayiste vaudois Enzo Santacroce, auteur de Socrate au pays des wokes, le climat est actuellement «serein» à l’université. Il rappelle que «débattre, c’est aussi se donner tous les moyens pour éviter de se battre» et que «tout le monde gagnerait à entendre la réalité des autres».
Quant à Bernard Voutat, professeur honoraire de sciences politiques à l’Université de Lausanne, il «ne croit pas une minute» au «prétexte» de non-venue d’Ignazio Cassis à l’Université de Fribourg. Il dénonce également une perspective de «diabolisation» et de «stigmatisation» des mouvements pro-palestiniens, rappelant que les tensions universitaires sont alimentées par des «articles qui enveniment».
21 Nov 2024
Le conseiller cantonal (ZH) du centre Josef Widler, futur médecin retraité, a déposé deux interventions au Parlement (18.11.2024), dans le but de former plus de médecins dans les universités pour pallier à la pénurie actuelle. La première est un postulat urgent qui demande au Conseil d’Etat de calculer combien cela coûterait de créer 500 places d’études supplémentaires d’ici 2028 (en 2022, 6147 personnes se sont portées candidates pour 2172 places d’études; l’université zurichoise offre aujourd’hui 380 places aux étudiant·es). La deuxième est une motion qui demande un stage obligatoire en soins infirmiers pour les futur·es étudiant·es en médecine, afin que les jeunes médecins ne quittent plus la profession peu après ou même pendant leur formation. Le gouvernement devra fournir des réponses d’ici un an. (NZZ)
Ce n’est pas la première fois que le Grand Conseil zurichois fait pression pour une augmentation des places d’études en médecine humaine. En 2012, le Parlement a demandé plus de places d’études et a obtenu une augmentation de 100 à 300 places d’études en deux étapes. L’action s’est répétée en 2022, lorsque le Grand Conseil avait exigé 72 places supplémentaires. (Tanges-Anzeiger)
21 Nov 2024
A l’occasion de la Conférence de Bakou de 2024 sur les changements climatiques COP29, le Times Higher Education a publié un dossier sur le rôle que les universités peuvent jouer pour faire face à la crise climatique.
Dans un podcast, deux expert·es ont été interrogé·es sur la thématique, Tripp Shealy professeur associé en génie civile et environnementale à Virginia Tech et Liz Price, vice-chancelière et adjointe chargée du développement durable à l’Université métropolitaine de Manchester et professeure d’éducation à l’environnement. La dernière mentionne notamment la stratégie que son université a mise en place pour réduire les émissions de carbone à zéro émission nette en 2038.
19 Nov 2024
La Haute école d’ingénierie de la HES-SO Valais-Wallis a créé un nouveau bachelor, associant numérique et sciences du vivant. Cette nouvelle formation unique en Suisse romande sera lancée dès septembre 2025. L’objectif est de répondre aux besoins de l’industrie romande, en particulier dans le canton du Valais. «Les futurs ingénieurs pourront développer leurs connaissances dans trois domaines principaux: la biotechnologie, l’intelligence artificielle et l’analyse des données et ainsi devenir des experts en analyse de données biologiques, des ingénieurs digitaux en science de la vie ou des spécialistes en production biotechnologique.» (Le Nouvelliste)
18 Nov 2024
Vendredi matin, le collectif étudiant pro-palestinien de l’UNIL a adressé aux médias un communiqué exprimant sa colère suscitée par les poursuites judiciaires de l’UNIL à leur encontre. Les étudiant·es trouvent injustifiée la poursuite pénale pour la diffusion d’une liste de professeur·es «épinglé·es» pour leurs collaborations académiques israéliennes. Le collectif est «atterré de voir toute l’énergie déployée (par l’UNIL) dans la répression du mouvement, plutôt qu’à faire la lumière sur les partenariats avec des institutions israéliennes qui violent le droit international» (24 heures. 15.11.24) Les formations politiques de gauche représentées au Grand Conseil ainsi que les Vert·es vaudois·es critiquent l’action en justice. «L’université a choisi la voie de la criminalisation des étudiant·es plutôt que la reconnaissance du droit fondamental à la désobéissance civile» avance la députée Joëlle Minacci. «Des poursuites nous semblent largement disproportionnées», déclare la présidente des écologistes vaudois, Alice Genoud. (Le Courrier, 18.11.2024)
Le Matin Dimanche et le SonntagsZeitung dévoilent qu’une lettre signée par 80 personnes a été remise à la direction de l’EPFL. Ayant pour titre «Extrémisme potentiel et enseignement tendancieux», la missive détaille pourquoi les étudiant·es et employé·es juif·ves et israélien·nes de l’école «sont de plus en plus déstabilisé·es». Les signataires avancent que «les organisations dites pro-palestiniennes qui agissent actuellement sur le campus de l’EPFL ne sont pas pro-palestiniennes, mais plutôt anti-israéliennes.» Selon Jacques Ehrenfreund, professeur d’études juives à l’Université de Lausanne, il s’agit de « l’expression d’un malaise auquel les autorités doivent répondre, car les questions qui sont posées sont importantes et sérieuses. » La direction de l’EPFL est en train d’analyser la lettre et y répondra prochainement. (Le Courrier, 18.11.2024)
L’UNIL est «désormais encadrée par un dispositif de sécurité renforcé», alors qu’«un événement organisé par l’association étudiante judaïque Shalom de l’EPFL, fortement critiquée par des tracts, a également bénéficié de mesures». (Blick, 17.11.24) «L’ambiance est actuellement plutôt calme», affirme la porte-parole de l’EPFL Corinne Feuz. Mais «[l]a haute école confirme néanmoins qu’il y a eu quelques incidents et reste en état de veille. Des stickers apparaissent régulièrement, mais sont systématiquement enlevés. » (Watson, 17.11.2024)
Du côté de l’Université de Genève, la direction déclare que «la liberté d’expression est un principe fondamental […] mais elle est limitée par des directives claires. Nous rejetons toute forme d’incitation à la violence, de discrimination, d’islamophobie et d’antisémitisme» (Le Matin Dimanche, 17.11.24).
Le semaine dernière, l’Université genevoise accueillait la Semaine des droits humains, durant laquelle des expert·es ont dressé un état des lieux préoccupant des libertés d’expression et d’association, en Suisse et dans le monde. «En restreignant les droits des jeunes à propos de la Palestine, c’est toute une génération qui se sent moins écoutée et dans l’incapacité de trouver sa voie dans la démocratie actuelle», a critiqué la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la liberté de réunion et d’association pacifiques, Gina Romero, dans le cadre de l’évènement. Le journaliste du Courrier Maude Jaquet écrit :«Rien qu’à Genève, l’évacuation policière d’Uni-Mail et les arguties administratives liées aux demandes d’autorisation de manifester témoignent d’un climat de défiance grandissant des autorités envers la société civile. L’avocat genevois Olivier Peter, spécialiste du droit international public, estime que cette «position hypocrite» promeut un double standard. «On utilise les droits fondamentaux dans certains cas pour mieux les dénier dans d’autres. Et force est de constater que lorsqu’un sujet, comme la Palestine, crispe une certaine majorité, on restreint le droit de s’exprimer.»(Le Courrier, 18.11.2024)
18 Nov 2024
Marcus Dieth, président du gouvernement (Landaman) d’Argovie (Centre) et président des gouvernments cantonaux, estime que la Suisse s’engage dans les négociations en cours avec l’Union européenne autour des relations bilatérales «plus fermement et plus intelligemment» qu’avant. L’idée que l’UE puisse étendre la libre circulation des personnes aux étudiant·es en contrepartie d’une clause de sauvegarde ne l’effraie pas. «Nous connaissons déjà une clause de sauvegarde indirecte pour les étudiant·es», dit-il, puisque les restrictions d’admission autorisées aujourd’hui font que la proportion d’étudiant·s étrangers·ères, tous niveaux confondus, est actuellement d’environ 17%. Marcus Dieth part du principe que les étudiant·es étrangers·ères continueraient à payer des taxes d’études, mais probablement pas plus que les Suisses.
18 Nov 2024
A l’occasion du 169ème anniversaire de l’EPFZ, son recteur Günther Dissertori a présenté un nouveau paquet de réformes.
Si l’ETH doit fournir des solutions fondées dans ce monde accéléré, il faut absolument du temps pour réfléchir et «du calme dans la tête», a déclaré le recteur. C’est pourquoi il a présenté un nouveau paquet de réformes qui doit justement offrir davantage de cela aux étudiants. Concrètement, cela signifie que la session d’examens est déplacée de la fin des vacances d’été au début. Le recteur de l’EPFZ a expliqué que cela permettrait de consacrer plus de temps aux activités telles que les stages dans l’industrie, les écoles d’été et le développement personnel. L’objectif de cette réforme est «que nos étudiants n’accumulent pas seulement des connaissances. Mais qu’ils les utilisent dans la société et les mettent en pratique. Pour la société».
Par rapport aux ponts avec la société, la création d’une School of Public Policy est prévue, chapeautée par l’ancien chancelier fédéral et diplômé de l’EPFZ Walter Turnherr, qui a comme objectif de renforcer le dialogue [du monde académique] avec la politique.
Quant au triplement des taxes d’études décidé par la politique, le président de l’EPFZ Joël Mesot avance: «Je ne sais pas ce qu’aurait été la situation du jeune Albert Rösti de Kandersteg [le Conseiller fédéral présent dans la salle] si les taxes d’études avaient été trois ou quatre fois plus élevées à l’époque. Je peux en tout cas vous dire que le gruérien Joël Mesot n’aurait pas pu s’inscrire à l’EPF».
15 Nov 2024
«Dans sa séance du 8 novembre 2024, le Conseil des hautes écoles a pris connaissance des résultats de la consultation. Il a édicté l’ordonnance sur l’assurance de la qualité en matière d’intégrité scientifique et en a fixé la mise en vigueur au 1er janvier 2025. Il a élu le professeur Ed Constable en tant que président du Conseil pour l’intégrité scientifique.»
15 Nov 2024
A l’Université de Genève, «3068 débutant-es de bachelor ont rejoint l’UNIGE en septembre dernier et 1104 nouveaux/elles entrant-es ont opté pour une des filières de master proposées par l’institution, soit, respectivement, une augmentation de +13,3% et +19,4% par rapport à 2023.»
«Nous étions accoutumé-es à une augmentation régulière des effectifs depuis la fin des années 2000. Désormais [depuis la pandemie en 2020] chaque rentrée amène son lot de surprises», affirme Véronique Produit du Bureau des données institutionnelles et décisionnelles. «Ce chamboulement pourrait indiquer une modification des habitudes du corps estudiantin à l’échelle globale, les possibilités de mobilité académique s’étant accrues depuis la fin de la pandémie.»
15 Nov 2024
«L’Agence spatiale européenne (ESA) a un nouveau point de rattachement en Suisse: l’European Space Deep-Tech Innovation Centre ESDI a été lancé en collaboration avec l’Institut Paul Scherrer PSI.»
15 Nov 2024
Alors que l’université vit dans l’idéal humaniste universel de l’éducation, elle est pourtant un lieu de contradiction entre la théorie et la pratique, autant qu’entre le savoir et sa révision. L’auteur de l’article, Konstantin Sakkas, philosophe et historien, oppose deux visions du rôle de l’université : d’un coté la position «traditionnellement considérée comme néolibérale» d’être favorable à la réforme de Bologne, avec plus de normativité, standardisation et pression sur les performances ou de l’autre coté voir l’université comme une tour d’ivoire, dans laquelle on «réfléchit à la chose», sans forcément arriver à quelque chose.
L’auteur répond au commentaire de l’historien Christian Marty qui avait récemment formulé, par rapport à une récente publication sur l’oeuvre du philosophe Theodor Adorno, une critique de la vision «Bologne» dans la NZZ :
«Si l’université veut être plus qu’un simple lieu de formation, elle doit s’efforcer de former un état d’esprit qui ne se limite pas à la transmission de simples compétences utilisables professionnellement. [Theodor] Adorno a montré que l’université devrait s’occuper de l’éducation de citoyens qui se tiennent toujours à une certaine distance du monde. Il s’agit d’éduquer des personnes qui ne se soumettent ni ne se subordonnent aux pouvoirs en place, mais qui pensent contre eux et au-delà d’eux.»
Pour l’auteur invité de la NZZ Konstantin Sakkas, «ce prétendu plaidoyer [de Christian Marty] contre la fonctionnalisation et l’instrumentalisation du savoir et de la science comporte une auto-contradiction : car si le contre-projet à la préparation au métier s’appelle formation à l’idéologie et à la résistance, cet objectif est lui aussi orienté vers un but ; on doit étudier sans système pour pouvoir ensuite renverser le système (et donc en créer un nouveau).»
Pour l’auteur, l’université devrait offrir un foyer à qui refuse aussi bien la vie économique que l’activisme politique. Il serait nécessaire d’adopter des réglementations aussi larges que possible concernant le temps d’études, ainsi que de promouvoir les carrières situées en dessous du niveau professoral. «La vraie liberté autorise aussi la recherche, la volonté de ne pas se fixer, le spleen des étudiants de longue durée.»
15 Nov 2024
«La situation financière des hôpitaux universitaires est extrêmement difficile et la population pourrait en pâtir, ont indiqué leurs responsables jeudi à Berne. Des investissements sont nécessaires, mais leur financement n’est pas garanti. […] Les responsables ont également souligné la grande importance des cinq hôpitaux universitaires pour la recherche médicale.» (RTS)
Sur la question si 5 hôpitaux universitaires sont nécessaires, le directeur des hôpitaux universitaires bâloises Werner Kübler estime que cela n’a pas de sens de déplacer les infrastructures. Il s’agit plutôt de bien se positionner au niveau national et de travailler ensemble. «Il n’est pas nécessaire que chaque hôpital universitaire soit le leader absolu en ophtalmologie ou en cardiologie. La concurrence entre les hôpitaux universitaires est un thème des 20 dernières années. Aujourd’hui, nous pensons l’avenir différemment.» (SRF)
14 Nov 2024
Un projet de loi proposé par l’UDC pour faire passer les taxes à 1500 francs par semestre pour les étudiants étrangers a été refusé par toutes les autres formations, soit par onze voix contre deux. «Sauf surprise en plénière en décembre ou janvier, son sort est scellé.»
14 Nov 2024
Dans le cadre des négociations en cours entre la Suisse et l’UE, «la Commission européenne a décidé que [les chercheur·euses suisses] auront accès dès ce mercredi aux Proof of Concept Grants du Conseil européen de la recherche (ERC)». Cette décision est un « signe clair de bonne volonté («goodwill»)» de la part de la Commission européenne dans les négociations en cours, allant au-delà de ses engagements antérieurs, a noté le ERC.
«La possibilité de postuler à de nouveaux appels d’offres du programme de recherche Horizon Europe de l’UE est une chance unique de débloquer le potentiel commercial ou social pour des travaux innovants», a écrit le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation.