Le niveau de formation est un déterminant important lors d’élections ou de votations populaire. Selon le géographe Michael Hermann, il serait devenu le plus important clivage politique actuellement et amplifierait le fossé ville-campagne. Alors que les titulaires d’un diplôme d’études supérieures sont mieux équipés pour affronter les transformations liées à la mondialisation, celles et ceux ayant achevé une formation professionnelle subissent une dévalorisation de leur profession et de leurs compétences.
Pour Patrick Müller, rédacteur en chef de Schweiz am Sonntag, il serait peu pertinent de se tourner vers les exemples des universités britanniques et américaines, qui cherchent à attirer plus de gens vers les hautes écoles avec l’espoir de les détourner du vote populiste. Une cohésion nationale devrait plutôt être renforcée par un système scolaire souple et perméable ainsi que par la revalorisation des diplômes professionnels.