En réponse à l’article de Birgit Schmid sur les études genre, paru dans la Neue Zürche Zeitung du 17 mars 2017, Virginia Richter, doyenne de la Faculté de philosophie et d’histoire de l’Université de Berne, objecte que loin d’être des théories déconnectées de la réalité, les études genre sont pragmatiques. De plus, en comparaison internationale, elles sont faiblement institutionnalisées en Suisse et ont tendance à être sous-financées. Elle réfute également la critique de Schmid selon laquelle les études genre ignoreraient les théories établies par les sciences naturelles : en effet, les premières cherchent justement à montrer comment ce qui est établi comme fait et parait naturel s’inscrit dans une différenciation des genres.
27 Mar 2017