Avec la création de l’Institut de formation à l’enseignement au sécondaire, l’Université de Fribourg souligne l’importance d’un enseignement de qualité.
8 Avr 2017
8 Avr 2017
Avec la création de l’Institut de formation à l’enseignement au sécondaire, l’Université de Fribourg souligne l’importance d’un enseignement de qualité.
8 Avr 2017
La Suisse manque de programmeurs. Les compétences deviennent rapidement obsolètes et il est difficile de prévoir quelles seront les compétences recherchées par les employeurs. Une grande offre de formations promettent un apprentissage de courte durée, par exemple à l’ETH Zurich.
7 Avr 2017
L’Université de St-Gall aimerait introduire d’ici 2019 un cursus en informatique, axé principalement sur l’informatique des entreprises et de l’économie. Elle aurait besoin d’un financement supplémentaire de 30 millions de francs pour réaliser cet objectif.
7 Avr 2017
Quatre mois après la résolution du contentieux sur la libre circulation des personnes, les relations entre la Suisse et l’Union européenne ont été officiellement normalisées hier. Les négociations sont ouvertes afin de renouveler tous les accords gelés dans la foulée du vote du 9 février 2014 sur l’immigration.
7 Avr 2017
Les gouvernements de Zurich, St-Gall et Lucerne ont scellé contractuellement leur collaboration relative au cursus conjoint pour la formation de médecine. La question du financement demeure toutefois, Reto Wyss, Conseiller d’Etat lucernois à la formation, ayant affirmé que le canton de Lucerne ne participerait pas aux frais annuels du master de 40 places qu’offrira l’Université de Lucerne.
6 Avr 2017
Plusieurs centaines d’élèves sont descendus dans la rue mercredi après-midi à Lucerne, Zurich, Bâle, Aarau et Genève. Ils ont protesté contre les nombreuses coupes faites par les cantons dans le domaine de la formation ces dernières années. Le syndicat des enseignant·e·s alémaniques a estimé que le total de ces coupes budgétaires se chiffre à un milliard de francs entre 2013 et 2018.
5 Avr 2017
Une année après la soutenance de thèse, entre 2,9% et 4,9% sont au chômage. Parfois, l’intégration sur le marché du travail est difficile parce que les diplômés ne sont pas conscients des compétences qu’ils peuvent offrir aux entreprises. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais travaillé hors de l’université. Souvent, les entreprises reconnaissent les capacités suivantes : recherche, pensée stratégique, ténacité et capacité de s’imposer. Des centres carrières dans les universités conseillent de plus en plus souvent les doctorants. Le Programme national de qualification BNF de l’Université de Berne conseille et aide à tirer un bilan de ce qu’ils peuvent et souhaitent faire (ou non). Il met des diplômés en relation avec des programmes d’occupation non-payés chez des employeurs potentiels. L’objectif de ce premier travail est surtout de former un réseau. Une fois que les doctorants ont un emploi, ils courent moins le danger d’être au chômage au fil de leur carrière que des diplômés en master.
5 Avr 2017
Un grand nombre de doctorant·e·s et postdocs s’engagent à offrir une bonne qualité d’enseignement – un défi alors que le nombre d’étudiant·e·s continue de croître. Cependant, c’est le nombre et la qualité des publications de résultats de recherche qui sont déterminants pour l’avancée de la carrière académique, et non l’engagement pour l’enseignement.
Un encadré traite de la dépendance des doctorant·e·s, assistant·e·s et postdocs à leur professeur·e·, car ils peuvent rarement agir comme scientifiques indépendants. Le FNS souhaite encourager la recherche indépendante : la relève académique doit faire ses preuves plus tôt pour s’émanciper des titulaires de chaires.
5 Avr 2017
La professionnalisation de la gestion des hautes écoles ouvre des nouvelles perspectives – particulièrement pour le corps intermédiaire. Ceci peut se concrétiser par la création des très controversés postes fixes pour l’enseignement et la recherche (« senior scientists », « lecturers » etc.). Avec l’autonomisation des universités, les exigences relatives aux structures d’organisation et de direction ont augmenté, les facultés et instituts étant aussi concernés. La gestion autonome doit constamment faire face à des problèmes de surmenage et surcharge, estime Philipp Balzer, qui travaille depuis la création de ce poste en 2011 comme « gérant » de la Faculté de philosophie de Zurich.
Les organes dirigeants, confrontés de plus en plus souvent à des tâches managériales complexes, sont fréquemment occupés par des personnes qui sont « socialisés purement au milieu académique ». Celles et ceux souhaitant participer à la gestion autonome doivent le faire au détriment de la recherche, les tâches liées à l’enseignement étant fixes. C’est pourquoi un grand nombre de postes a été créé, avec pour résultats « de meilleures décisions, des procédures plus courtes, plus de sécurité juridique et des nouvelles compétences ».
La professionnalisation de la gestion et de l’administration n’est pas toujours accueillie favorablement mais un sondage des hautes écoles suisses en 2016 indique qu’il est urgent d’agir dans ce sens. Les processus de professionnalisation ne réussissent toutefois que lorsque les scientifiques sont convaincus de leur utilité et lorsque les exigences par rapport aux dirigeant·e·s sont clarifiées.
5 Avr 2017
En Suisse, il est impossible d’effectuer un doctorat dans une haute école spécialisée (HES). L’auteure de cet article plaide pour une reconnaissance de la recherche, plus orientée vers la pratique, telle qu’elle est faite dans les HES, et l’attribution à ces dernières du droit d’accréditation, correspondant à leurs nouvelles contributions à la recherche scientifique.
5 Avr 2017
Les professeur·e·s assistant·e·s ne composent que 2 % du corps enseignant, contre 85% de post-docs et assistant·e·s et 15% de professeur·e·s ordinaires. Il faudrait augmenter leur nombre, en particulier dans les sciences humaines. En Suisse, un poste de professeur·e assistant·e est considéré comme la voie royale vers une titularisation.
En 2012, un groupe de chercheurs·euses de l’Université de St-Gall lança le projet « Vision 2020 », qui visait d’une part la création de milliers de postes de professeur·e·s assistant·e·s via le Tenure-Track, c’est-à-dire en permettant d’être engagé de manière permanente avec de bonnes performances académiques, et d’autre part la suppression du travail d’habilitation dans les sciences humaines. Si la Confédération n’a pas soutenu le projet, « les postes de professeur·e·s assistant·e·s sont de plus en plus souvent attribués avec le Tenure-Track », relève Martina Weiss, Secrétaire générale de swissuniversities.
5 Avr 2017
Un supplément de la Neue Zürcher Zeitung s’est consacré à plusieurs questions globales concernant les carrières académiques : la situation de précarité du corps intermédiaire, la différence de statut entre les chaires professorales et les assistant·e·s professeur·e·s, les transformations des structures d’organisation et de direction des hautes écoles, le cas d’Oxford et les possibilités de reconversion dans le privé après des années de travail dans la recherche.
Michael Hengartner, Recteur de l’Université de Zurich, et Florian Lippke, assistant à l’Université de Fribourg, débattent ensemble de ces questions. En ce qui concerne la répartition, entre professeur·e·s et assistant·e·s, de l’enseignement et de l’encadrement des étudiant·e·s, Hengartner reconnaît qu’un risque d’exploitation existe et qu’il faut assurer au corps intermédiaire suffisamment de temps pour la recherche, ultérieurement essentielle à une possible procédure de nomination. Lippke relève la centralité qu’ont les chaires professorales dans le système académique et dont dépendent les chercheurs·euses, qui pour la plupart n’y accéderont pas et pour lesquels il faudrait mieux définir des charnières de reconversion dans le privé. Les subsides Ambizione du FNS rendent leurs bénéficiaires dans leur recherche plus indépendants de ce système. Pour Hengartner, les commissions dans lesquelles siègent désormais les doctorant·e·s et les assistant·e·s permettent de diminuer le pouvoir des professeur·e·s afin que ce ne soit plus une seule personne qui soit responsable. De plus, il considère que les chercheur·euses ont de bonne compétences pour se rediriger vers le privé, mais qu’ils devraient bien souligner qu’ils sont polyvalents en plus d’être des spécialistes dans leur domaine. Des alternatives existent à la traditionnelle distinction faite entre professeur·e·s et corps intermédiaire. Hengartner reconnait l’avantage de la création de postes liés à l’enseignement plutôt qu’à la recherche, mais il faudrait tout de même garder un pied dans la recherche. Quant à l’égalité des chances pour les carrières académiques et la conciliation avec une vie de famille, Hengarner estime qu’il faut renforcer leur attractivité pour les femmes, alors que Lippke relève qu’il n’est pas impossible d’aller dans ce sens tant que les frais de garde des enfants lors d’un congrès scientifique ne seront pas remboursés.
4 Avr 2017
Un tiers des médecins en Suisses ont eu leurs diplômes à l’étranger, un taux qui est même plus haut chez les médecin-assistants. Selon l’association de médecins suisses, la Suisse ne forme qu’un tiers des médecins nécessaires dans le pays. Le Conseil fédéral a accordé l’année passé un financement initial de 100 millions de francs pour la période 2017-2020 pour créer des nouvelles places d’études en médecine. Christine Buillard-Marbach (PDC), vice-présidente et future présidente de la commission de la formation du Conseil national, y voit plusieurs inconvénients. A partir de 2021, les cantons devront assurer la continuité du financement. et de plus, il n’y a pas de plan général pour la formation de médecins. Finalement, elle estime que l’investissement devrait être plus ciblé vers la formation de médecins généralistes. D’autres parlementaires critiquent le manque d’une vision qui va au delà de l’année 2020 et d’un manque de coordination parmi les universités. Certains estiment que le financement ne suffirait « de loin » pas. D’ailleurs, Lino Guzzella a déjà communiqué son intention d’employer une partie de ses étudiants en médecine dans la recherche. Christine Bouillard-Marbach plaide pour la création de « medical schools ». Une telle réforme, largement soutenu dans le parlement, rencontrera probablement de la résistance de la part des médecins et des cantons.
3 Avr 2017
Des linguistes de l’Université de Zurich étudient la perception des accents en Suisse à travers un jeu mis en ligne cette semaine, dans lequel les participant·e·s doivent essayer d’associer des accents à une région. Les données collectées serviront à déterminer dans quelle mesure les gens sont capables de reconnaître un accent ou quels indices les y aident.
3 Avr 2017
Alors que le besoin de spécialistes en cybersécurité augmente, Guy Parmelin, Conseiller fédéral chargé de la défense, a engagé des discussions avec les EPF pour une possible collaboration. Plusieurs pistes sont envisagées, notamment de donner la possibilité à des militaires en service long de se consacrer à des activités scientifiques ou de comptabiliser comme jours de service les stages scientifiques ou la rédaction d’une thèse de doctorat dans le domaine.
Le conseiller national Franz Grüter (UDC/LU) regrette qu’il n’y ait pas une véritable filière de formation en cybersécurité. Guy Parmelin se préoccupe toutefois de ce que l’armée puisse former des spécialistes qui seraient ensuite engagés dans le secteur privé.
3 Avr 2017
Il existerait en Suisse une réserve à l’égard des surdoué·e·s : les bonnes performances intellectuelles à l’école seraient peu reconnues, l’argument selon lequel il faudrait plutôt soutenir les élèves en difficulté scolaire prévalant. Pour Michael Hengartner, Recteur de l’Université de Zurich, « il est évidemment naturel de soutenir les élèves en difficulté scolaire, mais les hauts potentiels ont également besoin et méritent un soutien particulier. » Margrit Stamm, chercheuse en pédagogie, considère qu’il existe une attitude ambiguë vis-à-vis du terme « élite » et que les discussions autour d’un possible soutien pour les surdoué·e·s ont été un tabou en Allemagne et en Suisse jusque dans les années 90.
3 Avr 2017
Lino Guzzella, Président de l’EPFZ, détaille les objectifs de l’école polytechnique dans une interview accordée à la Basler Zeitung. Il se réjouit du partenariat qui existe depuis dix ans avec l’Université de Bâle dans les domaines de la recherche médicale et de la chimie, dont les travaux orientés vers la recherche fondamentale ont été récompensés par l’obtention de plusieurs ERC Grants et la création de start-ups. Il estime toutefois que la coopération avec les industries sur place doit être renforcée.
S’il reconnait que les hautes écoles suisses, essentielles à l’économie suisse, doivent travailler de manière efficiente. Il regrette la tendance générale à économiser sur le budget de la formation et de la recherche. Enfin, il voit dans les nouvelles technologies de nombreuses opportunités pour aider les médecins, notamment les médecins de famille, à établir le diagnostic.
3 Avr 2017
L’Université de Zurich renonce à porter plainte pour les cas d’espionnage de conférences ou d’évènements critiques vis-à-vis du régime turc. Elle renforcera cependant son personnel de sécurité et à l’avenir renverra directement les personnes se comportant de manière suspecte.
31 Mar 2017
L’Université de Genève lance une formation continue en relations publiques digitales. Philippe Amer-Droz, responsable de la formation, estime que « le métier des relations publiques (RP) a beaucoup évolué ». Afin de répondre au défi posé par la digitalisation des entreprises, ce DAS vise à renforcer les compétences et les connaissances de base des professionnels des RP et à leur fournir des outils numériques.
31 Mar 2017
À la suite des accusations de plagiat portées par un journaliste du Matin à l’encontre d’un professeur en économie de l’Université de Neuchâtel, un procès pour diffamation a eu lieu hier afin de déterminer si le journaliste s’est rendu coupable de calomnies ayant pu conduire à la démission, hier, du professeur incriminé. Le jugement doit être rendu le 10 avril.