Le syndicat des Service public Vaud (SSP Vaud) et l’Association du corps intermédiaire et des doctorant·es de l’Unil (Acidul) avaient lancé en février une récolte de signatures pour une pétition adressée à la direction de l’UNIL. «[…] [C]ette pétition vise les inégalités qui touchent la rémunération, les taux d’engagement et la durée des contrats [des doctorant·es]» et a été remise à la direction après avoir recueilli plus de 1000 signatures.
Antoine Chollet, Maître d’enseignement au sein de la Faculté des sciences sociales et politiques de l’UNIL, explique que les doctorant·es financé·es par le FNS ont davantage de temps à dédier à leur thèse que les doctorant·es financé·es par l’UNIL, qui consacrent la moitié de leur temps à des tâches d’assistanat. En revanche, les doctorant·es financé·es par l’UNIL gagnent mieux que les doctorant·es financé·es grâce à un fonds externe.
Jérôme Rossier, le Vice-recteur des ressources humaines de l’UNIL, «explique qu’il partage la volonté d’améliorer [les] conditions salariales [des chercheur·ses] […]. Il ajoute que l’Unil souhaite «que les salaires des doctorant·es financé·es par l’extérieur se calquent sur les salaires des universités»».
- financement tiers
- carrière académique
- employabilité des diplômé·e·s
- conditions de travail
- formation – doctorant·e·s