21 Jan 2019
Les activités accessoires des professeur·e·s, une chance pour les universités ?
L’exercice d’activités accessoires par des professeur·e·s de l’Université de Saint-Gall (HSG) a fait l’objet d’une importante attention médiatique, en raison de liens d’intérêts jugés problématiques. Cependant, de nombreuses universités et hautes écoles soulignent l’avantage que représente l’exercice d’activités accessoires pour créer des liens avec la société. Selon swissuniversities, la possibilité pour les enseignant·e·s-chercheur·euse·s d’exercer une activité accessoire représente «une valeur ajoutée significative pour l’institut universitaire concernée».
Suite au rapport de la Commission de Contrôle fédéral des finances, estimant les risques liés aux activités secondaires sous-estimés, swissuniversities a émis en 2016 de nouvelles recommandations et nombre d’universités helvétiques ont adapté leurs règlements. Cependant, il y a de fortes disparités quant à la gestion de l’information (accès public, proportion et nature des activités accessoires). Le mode de rémunération et le versement d’une partie des gains à l’établissement varie également beaucoup.