9 Oct 2019
Deux « Nobel Stars » au « firmament », la presse encense les lauréats romands
Au lendemain de l’attribution du prix Nobel de physique aux deux chercheurs romands Michel Mayor et Didier Queloz, la presse suisse est dithyrambique et souligne l’importance de la recherche scientifique dans notre pays.
Dans l’éditorial du Temps, on peut lire notamment: «A Lausanne comme à Genève, ce sont des travaux de fort longue haleine qui sont récompensés, dans des disciplines facilement désignées comme théoriques. Alors que Guy Parmelin, prenant ici la suite directe de Johann Schneider-Ammann, paraît vouloir mettre l’accent sur la formation professionnelle et l’innovation la plus en phase avec les marchés, les lauriers lémaniques soulignent le fait que la science et la technologie foisonnent dans des environnements complexes, qui s’épanouissent sur toute l’échelle de la matérialité brute jusqu’à l’abstraction. La Suisse peut briller toujours plus sur la carte mondiale si elle prend bien conscience de cette nécessité de cultiver des creusets d’intelligence multiples et ouverts.»
Un autre article du même journal note «L’honneur apparaît comme une revanche après la surprise Dubochet à Lausanne.» Le recteur genevois Yves Flückiger se veut bon joueur dans un article de la NZZ: «Plus encore que dans d’autres régions de Suisse romande, les Romands savent que les meilleurs résultats sont obtenus grâce à une coopération étroite entre les universités, ce qui se traduit non seulement par des échanges animés de chercheurs, mais aussi par des acquisitions coûteuses.» Il souligne toutefois qu’il n’y a ni jalousie ni concurrence malsaine entre les différentes régions du pays.