25 Oct 2019
«Recherche scientifique et activisme politique, où se situe la limite?»
«Plus d’une centaine de représentants du monde académique suisse soutiennent publiquement le mouvement Extinction Rebellion, qui revendique la désobéissance civile non-violente. […] Dans un monde académique essentiellement financé par des fonds publics, cette mobilisation politique a-t-elle véritablement sa place? Rectrice de l’Université de Lausanne, d’où proviennent deux tiers des soutiens à Extinction Rebellion, Nouria Hernandez explique que les professeurs ont une pleine légitimité à signer en mentionnant le nom de leur institution car « dans ce contexte-là, leur titre donne du poids à leur compétences en tant que scientifiques ». Elle rappelle surtout que les chercheurs sont « des citoyens et des citoyennes comme les autres qui ont le droit d’exprimer leurs opinions tant que cela n’engage pas l’institution comme cela a été précisé dans la lettre. C’est la limite à ne pas dépasser parce que nous faisons partie du système, nous sommes financés par l’Etat de Vaud ».»