28 Fév 2020
Les dispositifs d’accueil des réfugié·es à l’université insuffisants?
Invité·es par la rédaction du Temps, quatre jeunes y ont publié des articles. Parmi ces articles, celui de Navid Samadi, qui raconte son intégration en Suisse, après la reconnaissance de son statut de réfugié. S’il loue l’accueil que lui a réservé la société civile, il se montre nettement plus critique envers l’administration et la bureaucratie, notamment de l’UNIL et du canton de Vaud: «L’UNIL met en place un certain nombre de dispositifs pour les réfugiés qui sont loin d’être suffisants. En plus, l’information circule mal, et on ne sait pas à qui s’adresser pour des renseignements. Je connais plusieurs personnes qui ont dû renoncer à un projet d’études supérieures notamment à cause de la difficulté d’y accéder, alors qu’ils avaient le bon profil. D’autres finissent par quitter le canton de Vaud pour étudier à Genève où il y a un programme qui vise spécifiquement les réfugiés, ou dans d’autres cantons romands.»