30 Oct 2020
Vers des copies anonymes à l’université
Un projet de loi déposé début octobre au grand Conseil de Genève demande l’anonymisation des examens écrits à l’Université de Genève. L’objectif : l’égalité de traitement. Anonymiser les copies quand possible permet d’écarter les biais, conscients ou inconscients, du correcteur où de la correctrice.
Le principe d’anonymisation et est déjà en vigueur dans plusieurs hautes écoles en suisse. A l’Université de Lausanne (UNIL) par exemple, les examens dans la faculté de médecine fonctionnent selon ce principe. La direction de l’UNIL a décidé de généraliser cette pratique, mais la phase pilote prévue ce printemps a été repoussée en raison de la pandémie.
Dans l’idée, l’Université de Genève est favorable à la proposition, mais met en avant ses limites. Certaines modalités d’évaluation ne s’y prêtent pas si facilement, comme par exemple dans des écrits en lettres, ou le sujet est défini en amont avec le professeur.
La Commission de l’enseignement supérieur se penchera sur ce projet de loi prochainement, mais la date précise n’est pas encore connue.