8 Déc 2020
La réaction de l’EPFL face aux témoignages de harcèlement
L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) connait une crise #MeToo suite à multiples témoignages de harcèlement, d’homophobie et de racisme de la part d’étudiant-e-s. Près de 120 témoignages de sexisme et d’homophobie ont été publiés sur Instagram par par Polyquity, une commission estudiantine spécialisée dans les questions d’égalité. Elle est elle-même issue d’Agepoly, l’association étudiante de l’EPFL.
L’EPFL quant a elle a soutenu cette démarche et sa porte-parole, Corinne Feuz, se dit «choquée» face à la nature des témoignages. La cellule «respect», [l’instance interne à l’EPFL qui évalue les plaintes formelles relatives au mobbing et au harcèlement sexuel], semble être trop peu connue. Dès janvier, deux nouveaux postes de vice-présidence seront «directement impliqués pour améliorer la situation».
Cette réaction de l’EPFL est jugée insuffisante par certain-e-s. «Tout va trop lentement au niveau de l’institution», regrette Nicolò Ferrari, président de l’Agepoly. Un sondage aurait déjà tiré la sonnette d’alarme en 2016-2017.
- égalité – genre
- harcèlement sexuel et sexisme
- racisme
- harcèlement moral – mobbying
- égalité – origine nationale
- égalité – orientation sexuelle