21 Jan 2021
«Les demandeurs d’emploi étrangers ont entre 4% et 19% de chances en moins d’être contacté»
«Lorsque les recruteurs font leurs choix, ils sont influencés par des facteurs tels que la faim, la fatigue où le moment de la journée. Ces éléments affectent notamment les discriminations de genre ou de nationalité.
Selon une étude du KOF, l’institut de recherche de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, publiée dans le revue Nature, les candidats étrangers seraient plus fortement discriminés lorsque leurs dossiers sont évalués avant midi ou en fin d’après-midi. Même tendance sur les stéréotypes liés au genre.
A qualifications égales, les Suisses restent privilégiés sur le marché du travail suisse. Les postulants d’origine étrangère sont contactés 6,5% moins fréquemment que les Helvètes, une discrimination plus marquée envers les candidats originaires d’Asie, d’Afrique ou des Balkans.»