16 Avr 2021
La casse-tête du retour à l’enseignement en présentiel
Le Conseil fédéral a annoncé mercredi le 14.04. la possibilité du retour de l’enseignement en présentiel dans les Hautes écoles et les universités. Cependant, il y a une restriction à un maximum de 50 personnes et une limite de capacité d’un tiers de la capacité de la salle. Alors que les directions ainsi que les étudiant·e·s se montrent soulagé·e·s de pouvoir revenir sur le campus, il s’agit maintenant de bien organiser la transition. Plusieurs difficultés se désignent.
- Premièrement, beaucoup d’étudiant·e·s ont résilié leurs beaux et se sont relocalisés loin de leur lieu d’étude et n’ont désormais pas la possibilité de revenir suivre les cours en présentiel.
- Deuxièmenent, comme le recteur de l’Université de Genève Yves Flückiger met en avant «[…] il est très compliqué d’organiser des enseignements, qui regroupent 600 étudiants, dans des salles de l’Université de Genève.»
- Un autre point à prendre en compte est l’égalite de traitement entre étudiant·e·s, indique François Seppey, directeur de la HES-SO Valais. «[…] Nous ne pouvons pas en avoir certains qui sont toujours sur place et d’autres toujours à distance»,
Un dernier défis important concerne la prévisibilité. Pour le recteur de l’Université de Zürich (UZH), Michael Schaepman, l’objectif serait de donner aux étudiant·e·s une sécurité de planification aussi rapidement que possible. A l’UZH, une décision sera prise dès mardi (20.04), qui vise à prioriser le retour des étudiant·e·s qui ont un besoin urgent de formation pratique sur place.
L’Université de Bâle et la HES de la Suisse nord-occidentale (FHNW), L’Université de Saint Gall (HSG) et la Haute école pédagogique de St-Gall ont annoncé de réintroduire partiellement l’enseignement en présentiel à partir du 26 avril. À la HSG, le retour se fera sous forme entièrement hybride, les étudiant·e·s auront désormais le choix de suivre leurs cours en présentiel ou à distance.