27 Avr 2021
Polémique autour du langage inclusif en Allemagne
A l’Université de Kassel, un jeune étudiant en germanistique, histoire et politique s’est vu pénalisé pour avoir refusé d’écrire un examen en langage inclusif. Il avait fait usage de la règle grammaticale allemande où le masculin peut aussi désigner l’universel. Pourtant, le langage inclusif est officiellement reconnu à l’Université. Sur leur site web elle indiqe que les enseignant·e·s sont libre·s d’utiliser le langage inclusif comme critère d’évaluation pour les résulats d’examens. L’étudiant en question, Lukas Honemann, fait maintenant la une des journaux allemands. Pour lui, le langage inclusif est un acte politique qui vise à mettre la pression sur les étudiant·e·s.
Dans une lettre adressée au responsable de l’égalité des chances de l’université de Kassel, plusieurs étudiant·e·s se plaignent que le langage inclusif constitue un «endoctrinement idéologique non scientifique et grammaticalement incorrect». L’Association de la langue allemande critique également cette politique. Parlant de «discrimination», le responsable de l’association, Walter Krämer aimerait bien financer un procès qui irait jusqu’à la Cour constitutionnelle fédérale pour interdire l’imposition du langage inclusif dans les hautes écoles.